Inventaire d'archives : Fonds des Etablissements Bouchayer-Viallet, chaudronnerie industrielle, équipements hydro-électriques
Contenu :
Le fonds des Etablissements Bouchayer et Viallet s'articule autour des papiers de direction, des documents produits par les services des EBV et d'une collection iconographique.
Les papiers de direction d'Aimé Bouchayer (73 J 1-127), de Jean Bouchayer (73 J 128-161) et de Robert Bouchayer (73 J 162-322) ont ainsi été classés de façon homogène pour appréhender le rôle des directeurs au sein des EBV, complété par leurs nombreuses activités ou fonctions exercées à titre personnel. Pour Aimé Bouchayer directeur de 1898 à son décès en 1928, il est indispensable de souligner quelques ensembles extrêmement intéressants. Les cotes 73 J 7-92 racontent le rôle moteur joué par Aimé Bouchayer dans le tissu industriel essentiellement dauphinois, par l'intermédiaire de ses multiples participations en tant qu'actionnaire ou administrateur. On trouve trace de cinquante-six sociétés dans les domaines bancaires (Banque de l'Isère Ferradou, Reiss & Cie, Union française de crédit pour le commerce et l'industrie…), de la papeterie (Fabrique rouennaise de cellulose, Papeteries Navarre, Société anonyme des Papeteries du Centre, Société des Cartonneries de l'Isère…) et surtout de l'hydro-électricité (Société des Forces Motrices du Haut-Grésivaudan, Compagnie des forces motrices du Vénéon, Société biterroise de Force et Lumière…). La correspondance personnelle d'Aimé Bouchayer (73 J 93-116) fournit ensuite une mine d'informations sur ses activités et sa stature dans la notabilité grenobloise, soulignant la porosité existante entre intérêt professionnel et intérêt personnel au début du XXe siècle. A noter en complément, la présence de quatre registres de correspondance liés à son mandat de maire de la commune de Pariset de 1912 à 1925.
A la tête effective des EBV de 1928 à 1954, Jean Bouchayer participe au conseil d'administration (73 J 129-130), au comité de direction (73 J 131) tout en assurant un suivi constant des filiales anciennement implantées tels que la SDEM ou les Etablissements Joya mais aussi de celles nouvellement créées (73 J 132-135). A l'image de son père, Jean Bouchayer est actionnaire de nombreuses sociétés (73 J 138-144), possédant d'ailleurs un lien familial avec certaines grâce à son mariage avec une des descendantes de la ganterie Perrin en 1928, Marcelle Perrin : Gant Perrin détail, Valisère ou la société immobilière et financière de l'Aigle. Les cotes 73 J 155-161 soulignent enfin l'engagement associatif et social continu de Jean Bouchayer en faveur de l'éducation et de la lecture publique.
Président des EBV jusqu'en 1963, Jean Bouchayer en délègue toutefois la direction effective dès 1954 à son fils aîné Robert. Ingénieur diplômé de l'Institut électrotechnique de Grenoble, Robert Bouchayer entre à la Société dauphinoise de d'études et de montages en 1946 après avoir travaillé chez Peugeot. Un minutier de la correspondance générale et de toutes les notes produites est d'abord placé au début de ses papiers de direction (73 J 162-183). Le pilotage des Etablissements Bouchayer et Viallet rassemblent les procès-verbaux et comptes-rendus des conseils d'administration, des assemblées générales et des comités de direction (73 J 184-189). Fréquemment présent comme administrateur des filiales, les documents de Robert Bouchayer renseignent sur la restructuration du groupe par la création et le développement de nouvelles sociétés : RIBSAN, GE, PRODIC, DITECNIC, Alpes Rhône, CERES, CITTIC (73 J 190-220). Les rubriques suivantes reprennent l'organisation et les activités des différents services des EBV : personnel (73 J 221-226), production (73 J 227-240), affaires immobilières (73 J 241-245), affaires financières (73 J 246-259), affaires étrangères (73 J 260-266), et relations publiques (73 J 269-272). L'activité de Robert Bouchayer en dehors de son entreprise est enfin considérable entre 1950 et 1972 (73 J 273-322) : associations d'intérêt local, association de cadres, syndicats patronaux, Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble. Il s'occupe notamment du Centre des Jeunes Patrons dans la région Sud-Est (73 J 277-293), entretient d'étroites relations avec l'Université de Grenoble et participe à de nombreux voyages d'études ou congrès techniques (73 J 315-322).
La quatrième grande partie du fonds rassemblent des documents issus de des services des Etablissements Bouchayer et Viallet. Faisant suite aux documents d'administration générale réunissant des actes de société (73 J 323) et des procès-verbaux d'assemblées générales ou de conseil d'administration (73 J 324-327), on trouve une abondante collection de correspondance organisée de façon thématique et chronologique. Les cotes 73 J 328-571 renseignent ainsi sur les relations avec les clients et fournisseurs, la vie des bureaux EBV à Lyon et Paris, le suivi administratif des chantiers hydroélectriques et les travaux réalisés pour le ministère de la Guerre entre 1913 et 1921.
Les cotes 73 J 580-599 permettent ensuite de mesurer le rôle des EBV dans l'aménagement urbain des terrains à proximité du Drac et du cours Berriat, tout en soulignant le développement progressif de réelles activités immobilières, par l'intermédiaire des locations et autres projets de construction. Le très faible volume de documents financiers ou comptables permet de pointer un des manques de ce fonds et de s'interroger sur le sort de ces archives (73 J 600-603). A l'inverse les questions de production sont plutôt bien illustrées par des études techniques (73 J 604), des dépôts de brevets (73 J 605-607) et de nombreuses publications scientifiques (73 J 610). Au niveau du personnel, on trouve des éléments pour l'essentiel sur les mouvements d'effectifs (73 J 615-624), la paie (73 J 625-643, 754-763), le suivi des accidents de travail (73 J 644-661) et les relations sociales oscillant entre grèves et oeuvres sociales à destination des employés (73 J 662-667, 671-681). Puis la réorganisation et la diversification des EBV au tournant des années 19 60 transparaît par la multiplication des nouvelles sociétés et filiales : Société anonyme d'études de gestion et de participations - Etablissements Bouchayer et Viallet (73 J 715-725), Robinetterie industrielle pour le bâtiment, le sanitaire et les applications nucléaires (73 J 726-730), Société anonyme des ateliers de chaudronnerie Alpes Rhône (73 J 731-744), Générale d'Equipement (73 J 745-746), Diffusion de techniques nouvelles pour l'industrialisation de la construction (73 J 747-751), Consortium d'études et de réalisations d'ensembles sportifs (73 J 752) et Société de promotion et diffusion industrielles et commerciales (73 J 753).
La cinquième grande partie du fonds rassemblent les documents iconographiques : albums constituées en interne (73 J 764-771) et autres tirages isolées (73 J 772-777), offrant une large visibilité sur la vie au sein de l'entreprise et ses activités de production entre 1882 et 1958.
En conclusion, il est important de noter que les fonds d'archives des Etablissements Bouchayer et Viallet (73 J), de la Société dauphinoise de montages (74 J) et des Etablissements Joya (76 J) sont étroitement liée et doivent être consultés de façon simultanée. Vu les activités entremêlées et les dirigeants souvent identiques, il peut en effet exister une certaine confusion sur le contexte de production des archives de ces trois principales sociétés et de leurs filiales.
ARCHIVES PRIVEES D'ENTREPRISES
Publication :
Archives départementales de l'Isère et du Dauphiné
05/06/2023 à 16:35
Informations sur le producteur :
L'histoire des Etablissements Bouchayer et Viallet commence avec celle de Joseph Bouchayer, né en 1835 à La Motte-d'Aveillans dans une famille de maîtres-cloutiers. Quittant la maison paternelle en 1848, Joseph Bouchayer se rend à Grenoble où il fait des études à l'école Vaucanson, avant d'entrer en 1852 dans l'entreprise de fonderie et de chaudronnerie d'Hippolyte Bouvier (située rue du Vieux-Temple). A la mort de ce dernier en 1868, Joseph monte sa propre entreprise de chaudronnerie. Il achète en août 1869 la fonderie Tallin et développe la fabrication de chaudières, d'installation d'usines et surtout de conduites forcées.
Le 28 juin 1870, il s'associe à Félix Viallet, ingénieur de l'Ecole centrale de Paris. Entre 1894 et 1917, de multiples acquisitions immobilières sont effectués le long du Drac à proximité du chemin des 120 Toises (actuelle rue Ampère). Les usines et bureaux étaient auparavant situés 9 rue Champollion (1869) puis avenue de la Gare (1873). L'achat de la galerie des machines de l'Exposition universelle de 1900 sert à monter la première usine sur les nouveaux terrains. Au décès de son père en 1898, Aimé Bouchayer, le fils aîné, lui succède, d'abord en association avec son oncle Eugène Bouchayer et Félix Viallet (1901), puis avec Maurice Viallet (fils de Félix Viallet) et Auguste Bouchayer son frère à partir de 1906.
En 1912, les Etablissements Bouchayer et Viallet deviennent société anonyme au capital de 4 millions de francs. Sous l'impulsion d'Aimé Bouchayer, la société continue son développement. Participant à la grande entreprise d'électrification de la région alpine, les Etablissements Bouchayer et Viallet fabriquent essentiellement des conduites forcées mais aussi des chaudières à vapeur et des pylônes. La collaboration entre Aimé Bouchayer et Louis Loucheur (sous-secrétaire d'Etat à l'Artillerie et aux Munitions puis ministre de la Reconstitution industrielle), est à l'origine de réalisations telles que la construction de la ligne permettant d'amener la houille blanche des Alpes au Massif Central. La personnalité d'Aimé Bouchayer, son influence dans l'activité économique de la région ainsi que ses initiatives dans le domaine social méritent d'être soulignées. Ainsi la participation des Etablissements Bouchayer et Viallet à l'effort de guerre et à la fabrication des obus gonflent les effectifs (278 ouvriers en 1914 et 3000 en 1918). Parmi les autres fils de Joseph Bouchayer, on peut mentionner Auguste, esprit ingénieux qui fait adopter le principe de la soudure au gaz à l'eau et crée la Société hydroélectrique du Drac-Romanche. Hippolyte fait lui une carrière en dehors de la maison paternelle en exploitant les ressources de l'électrolyse de l'aluminium et en fondant de très nombreuses sociétés.
Après la guerre, les Etablissements Bouchayer et Viallet achètent le fonds de commerce des Etablissements Bonnet-Spazin. En 1919, la société des Chaudronneries des Pyrénées est fondée en association avec les Etablissements Joya ; les Chaudronneries des Pyrénées vont apporter leur concours à l'électrification du Sud-Ouest français et par la suite aux lignes de chemin de fer de la Compagnie du Midi. En 1926, les Etablissements Bouchayer et Viallet prennent le contrôle effectif des Etablissements Joya en difficultés de gestion. En 1928, Aimé Bouchayer meurt et la direction revient à son fils Jean Bouchayer et à son gendre Louis le Chatelier. Une des filiales des Etablissements Bouchayer et Viallet, la Société dauphinoise d'études et de montages (SDEM), créée en 1917, permet au groupe de traverser sans trop de mal la grande crise économique de 1929, à une époque où les constructeurs de France s'arrachent les rares commandes. Néanmoins, les Etablissements Joya ferment leurs ateliers et sont réduits à la veille de la guerre, à un bureau d'études qui confie ses fabrications aux Etablissements Bouchayer et Viallet. Entré chez Bouchayer en 1906, le directeur de la SDEM Georges Ferrand (ingénieur de l'Ecole des arts et métiers de Cluny) met au point des procédés très compétitifs (autofrettage, soudure électrique) qui mettent l'entreprise au premier rang des fournisseurs de conduites forcées.
Après la Deuxième Guerre mondiale, les Etablissements Bouchayer et Viallet profitent de l'exécution du Plan d'équipement français (dit Plan Monnet) et atteignent en 1952 un maximum de production. Par la suite les commandes manquent, les fournitures à Electricité de France baissant considérablement. A partir de 1956, les Chaudronneries des Pyrénées cessent leurs activités. Face à cette situation, les Etablissements Bouchayer et Viallet réagissent en se restructurant, en créant de nouvelles filiales et de nouveaux produits ; la vente de ses terrains permet de financer ces opérations. Une ouverture vers les sociétés étrangères est faite sans grand résultat : création de Condotte Forzate (COFOR) en 1948 en association avec la société italienne Terni, création de Bouchayer-Viallet Espanola (BVE) en association avec Zabala. L'acquisition de quelques marchés importants et le développement d'un secteur vannes, oeuvre de Jean Bouchayer, permettent aux Etablissements Bouchayer et Viallet et à la SDEM de continuer à vivre : montage des clapets pour les dix-huit écluses de l'Yonne ou vannes des centrales électriques construites au bord du Rhône.
En 1959-1960, les Etablissements Bouchayer et Viallet subissent une première restructuration : vente des avoirs Chaudronneries des Pyrénées, absorption de Joya et de la SDEM, création des Etablissements Joya « société nouvelle » et d'une Société d'entreprise de montage (SDEM). Les services entretien, bureau d'études ou personnel sont communs aux Etablissements Bouchayer et Viallet et aux nouvelles sociétés. En 1960, Joya vend son matériel et ses commandes à l'entreprise lyonnaise Danto-Rogeat et se trouve mis en liquidation.
En 1964-1965, les Etablissements Bouchayer et Viallet supervisent de multiples secteurs d'activités et sont propriétaires d'un actif immobilier important. De nouveaux changements interviennent alors pour surmonter les difficultés. Les EBV envisagent de confier l'exploitation des diverses branches d'activités à des filiales créées à cet effet, créations envisagées seules par apports ou avec un partenaire. Le secteur hydraulique est confié à une filiale créée en association avec la Société des forges et ateliers du Creusot (SFAC - groupe Schneider) : BVS. D'autre part, des activités nouvelles sont confiées à des filiales créées pour la circonstance : bâtiment (DITECNIC), tanks à lait (Générale d'Equipement), robinetterie (RIBSAN), chaudronnerie pour industrie chimique et pétrole (Alpes Rhône). La Société anonyme d'études, de gestion et de participation - Etablissements Bouchayer et Viallet (SABV) est fondée pour reprendre tous les biens industriels, les Etablissements Bouchayer et Viallet ne conservant que les biens immobiliers et abandonnant toute activité industrielle.
En 1967-1968, la société PRODIC est créée pour vendre les tanks à lait construit par Générale d'Equipement tandis que deux autres entreprises sont aussi fondées : CITTIC (chauffage) et CERES (piscines métalliques). Cette politique de nouveaux débouchés se solde par un échec. Par exemple, RIBSAN qui devait exploiter le brevet d'invention de l'ingénieur Georges Daumy n'a jamais fabriqué aucun robinet et a été mis en liquidation. Excepté la SDEM dont l'activité se poursuit normalement, BVS absorbé par Neyrpic en 1978-1979 et CITTIC qui se détache du groupe, l'ensemble des filiales disparait. Restent la société SABV et la société mère, cette dernière devenant en 1973 Omnium français d'entreprise. Le groupe s'oriente uniquement vers une destinée foncière et immobilière. Deux parcelles de terrains sont par exemple vendues à l'Etat en 1972, pour la construction de l'échangeur du Pont de Catane à Grenoble.
Informations sur l'acquisition :
Le fonds des Etablissements Bouchayer et Viallet est entré par l'intermédiaire d'un don principal réalisé en 1985, enrichi par plusieurs dons successifs reçus entre 1991 (albums photographiques) et 2015 de la part de Jean Le Chatelier, ancien président du conseil d'administration des Etablissements Bouchayer et Viallet.
Conditions d'accès :
Le fonds est librement communicable selon les délais définis dans le Code du Patrimoine.
Description physique :
Le fonds comprend 825 articles et représente 84,5 mètres linéaires.
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
Barbillon (Louis), « Un grand dauphinois disparu Auguste Bouchayer (1874-1943) », Bibliothèque littéraire du Dauphiné, Grenoble, Librairie du Dauphiné
Bienfait (Hervé), Une industrie dans la ville Bouchayer & Viallet à Grenoble, Libris, 2004.
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Bouchayer (Jean), « discours de réception », Bulletin de l'académie delphinale, décembre 1965.
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Vatin-Perignon Emile, « nécrologie Auguste Bouchayer », Bulletin de l'académie delphinale, 1942-1943.
Verey-Verner (Germaine), L'industrie des Alpes françaises, étude géographique, Grenoble, Arthaud, 1948.
Vernus (Isabelle) et Linossier (Jean), Bouchayer & Viallet. Photographies inventaire analytique des albums photographiques (1882-1958). Grenoble, Archives départementales de l'Isère, 1993.
Observations :
Sigles
BVE : Bouchayer Viallet Espanola
BVS : Bouchayer Viallet Schneider
CERES : Consortium d'études et de réalisations d'ensembles sportifs
CIPRA : Caisse interprofessionnelle paritaire de retraites des Alpes
CITTIC : Constructions et installations thermiques pour toutes industries et chauffage
COFOR : Condotte Forzate
CDP : Chaudronneries des Pyrénées
DITECNIC : Diffusion de techniques nouvelles pour l'industrialisation de la construction
EBV : Etablissements Bouchayer et Viallet
EDF : Electricité de France
GE : Générale d'équipement
GIMECA : Groupement des industries mécaniques
PRODIC : Promotion et diffusion industrielle et commerciale
RIBSAN : Robinetterie industrielle pour le bâtiment, le sanitaire et les applications nucléaires
SABV : Société anonyme d'études, gestion, participation – Etablissements Bouchayer et Viallet
SDEM : Société dauphinoise d'études et de montages (1917-1959), Société d'entreprise de montages après 1959
SDEMA : Société d'entreprise de montages Afrique
SERMA : Société des entreprises René Manuel
SFAC : Société des forges et ateliers du Creusot
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD038_73J_Etablissements_Bouchayer-Viallet