Inventaire d'archives : Société nouvelle de librairie et d'édition (anciennement Georges Bellais).

Contenu :

40 AQ 1 - Registre d'assemblées, statuts, contrats. - 1899-1932
40 AQ 2 - Affaires contentieuses (Péguy, Rueff). Bilans inventaires, rapports, dossiers des assemblées générales, correspondance (L. Blum, L. Herr, Caron, Mauss, Roques, Bourgin, Alb. Thomas, Milhaud, Simiand). - 1895-1929

Cote :

40 AQ 1 à 2

Publication :

Archives nationales du monde du travail

Informations sur le producteur :

Société nouvelle de librairie et d'édition (anciennement Georges Bellais)
Bénéficiant d'un petit avoir à la suite de son mariage (le 28 octobre 1897), en accord avec sa femme et sa belle-famille, Péguy fonde une librairie de propagande socialiste le 1er mai 1898 au 17 rue Cujas.La librairie prend le nom de son ami Georges Bellais, Péguy alors boursier d'études en Sorbonne ne pouvant fonder la maison sous son nom.Un an plus tard, la librairie en difficultés est transformée en Société nouvelle de librairie et d'édition, société anonyme à capital variable (août 1899) dont les principaux actionnaires sont Hubert Bourgin, Léon Blum, Étienne Burnet, Lucien Herr, Albert Monod, Mario Roques, Désiré Roustan et François Simiand. On reconnaît à Péguy 200 actions de 100 francs et 50 à G. Bellais. Péguy reçoit la fonction de "délégué à l'édition". Mais une mauvaise gestion conduit la librairie au bord de la faillite. Reprochant à la société son agissements plus commerciaux qu'idéologiques et devant le refus de celle-ci de mettre à exécution son projet de périodique authentiquement socialiste, Péguy démissionne avec Bellais (28 octobre 1900). Les actions de Péguy et de Bellais sont remboursées semestriellement. La société continue son existence nous la direction de Félix Malterre puis Clément Rueff. Ce dernier, après avoir abondamment puisé dans la caisse, s'enfuit aux États-Unis. Par suite de ce détournement, le remboursement des actions de Péguy et de Bellais est interrompu. Après un long conflit, Péguy obtient satisfaction des tribunaux (1904-1906).Après 1906, la société entre dans une période de sommeil comme en témoigne le registre de procès-verbaux d'assemblées générale, vierge de 1907 à 1909, puis de 1911 à 1929, année où l'on décide la liquidation de la société : Maurice Loéwé et Mario Roques sont nommés liquidateurs. Les profits de la liquidation sont attribués à l'édition des oeuvres complètes de Lucien Herr. Les derniers actes de la société datent de 1932.La société édita de nombreux ouvrages dont la plupart étaient à caractère polémique ou socialiste (Jean Jaurès, Léon Blum), notamment à travers la collection "Bibliothèque socialiste" ainsi que la revue "Notes critiques" (qui paraît de 1900 à 1906).

Informations sur l'acquisition :

1996don numéroviareprise_1523Service versant non identifié (voir le service producteur)
Historique de conservation :
Ce fonds est entré aux Archives nationales à Paris en 1935 (entrée n°522), sous les cotes AB XIX 1755 et 1756. Il s'agit d'un don des archives de la Société nouvelle de librairie et d'édition par Monsieur Mario Roques, un des principaux actionnaires. En 1949, ce fonds a été recoté en 40 AQ. Il a été transféré en 1996 au Centre des archives du monde du travail sous le numéro d'entrée 1996 060.L’inventaire a été établi par G. Bourgin.

Conditions d'accès :

Archives privées.
Fonds communicable et reproductible suivant les délais légaux prévus par le Code du patrimoine pour les archives publiques.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

La réutilisation des documents extraits du fonds est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d'application sur le site internet des ANMT).

Description physique :

2 unités documentaires
Importance matérielle :
0,3

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRANMT_IR_40_AQ

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Archives nationales du monde du travail - ANMT

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