Inventaire d'archives : Travailleuses chrétiennes

Contenu :

Ce fonds à pour thèmes l'activité religieuse et philosophique, ainsi que l'action catholique.
Il contient des comptes rendus des rencontres nationales, des conseils nationaux et régionaux, communications, retraites, textes spirituels, brochures de présentation du groupe, listes des membres, dossiers de réflexions (stagiaires, aînés, handicapés), bulletin de liaison et documents reçus.
 

Cote :

2000 35 1 à 11

Publication :

Archives nationales du monde du travail
2000

Informations sur le producteur :

Travailleuses chrétiennes
Le groupe des Travailleuses chrétiennes a été formé en 1931, dans le sillage de l'action catholique ouvrière et plus particulièrement de la Jeunesse ouvrière catholique féminine (JOCF). Malgré la proximité avec les Jeunesses ouvrières chrétiennes (JOC), le mouvement n'est pas rattaché organiquement à l'Action catholique ouvrière (ACO), toutefois la plupart de ses membres en font partie.
Les Travailleuses chrétiennes ne sont pas des religieuses, et la promesse qu'elles font n'est pas un vœu public. C'est pourquoi leur action sur le terrain doit rester discrète et elles ne dévoilent pas sans raison sérieuse leur appartenance au groupe.
Elles se définissent comme étant des "militantes ouvrières en communauté d'existence avec le milieu populaire, en communauté de conscience et d'engagement dans le mouvement ouvrier". L'œuvre des Travailleuses chrétiennes est définie comme un "moyen librement choisi par celles qui entendent vivre leur don au Seigneur et à la classe ouvrière dans un style de vie particulier". Le style de vie des Travailleuses chrétiennes  se caractérise par la communauté d'existence avec le milieu populaire, la communauté de conscience et d'engagement avec le mouvement ouvrier en tant qu'il est instrument de promotion collective de l'humanité. En application de ces engagements, les Travailleuses chrétiennes font vœu de chasteté, d'obéissance et de pauvreté.
L'activité du mouvement s'organise autour des comités nationaux, des rencontres nationales et régionales, des retraites et des récollections (rencontres à thèmes). Le groupe organise des stages validant l'engagement définitif des travailleuses. Pour les réunions régionales, les groupes se retrouvent une fois par trimestre dans le cadre des récollections, et annuellement pour les retraites. Des déléguées régionales sont choisies pour former l'équipe du Conseil national.
Le 6 janvier 2000, l'évêque de Créteil accorde à l'association le statut d'association privée de fidèles de droit diocésain. Des demandes similaires ont été posées dans les autres diocèses comptant des membres de l'association.
Les premiers groupes étaient plutôt localisés dans la région parisienne, le Nord puis le Rhône. En 2000, 104 travailleuses chrétiennes étaient réparties dans 42 diocèses.
Le siège des Travailleuses chrétiennes se situe au 29, place du marché Saint-Honoré, 75001 Paris.

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Ce fonds est entré au Centre des archives du monde du travail en 2000, sous forme de contrat révocable. D'autres documents ont été déposés en 2004 par Denise Dubuisson, résidant à Leers.
 
 

Conditions d'accès :

Archives privées.
Fonds communicable et/ou reproductible sur autorisation préalable du propriétaire-déposant.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

La réutilisation des documents extraits du fonds est soumise à l’autorisation de l’ayant-droit.

Description physique :

11 unités documentaires.
Importance matérielle :
1

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRANMT_IR_2000_35

Institutions :

Travailleuses chrétiennes

Lieux :

FRANCE

Thèmes :

vie religieuse

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

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