Origine:

Les seigneurs de Liré et de La Turmelière étaient vassaux de la seigneurie de Champtoceaux. Ils possédaient divers droits, notamment la basse et la moyenne justice. Au XVIII ème siècle, la paroisse de Liré dépendait du diocèse de Nantes et du doyenné de Clisson, du présidial, de la sénéchaussée et de l'élection d' Angers.

C'est la famille de Liré qui possèda ces terres jusqu'en 1221 puis en 1228 la famille d'Avoir (le premier fut Jean d'Avoir). Vers la fin du XIII ème siècle elles appartennaient à la famille Chabot qui possédait en outre les terres de Gonnord et dont l'un de ses membres, Perceval Chabot, restaura le château de la Turmelière. L'une de ses descendantes, Renée Chabot, épousa en 1521 Jean du Bellay, gouverneur de Brest. Ils eurent trois enfants : René, qui succéda à son père et dilapida la fortune familiale ; Joachim, le célèbre poète (qui naît au château de la Turmelière en 1522), et Catherine. En 1562, Claude, le fils de René, décéda transmettant les domaines à Catherine. Celle-ci se maria à Christophe du Breil. Par le mariage de Marie du Breil en 1643 avec Jean de La Bourdonnaye, la famille La Bourdonnaye possèda les seigneuries de Liré et de la Turmelière jusqu'en 1772, date à laquelle les terres passèrent aux Thoinnet, qui les abandonnèrent en 1793 lorsque le château de la Turmelière fût brûlé par les Républicains lors des guerres de Vendée. Pierre Thoinnet, riche commerçant d'Ancenis, revint sur les terres de sa famille dans les années 1860. Après qu'il se soit marié en 1860 avec Adèle Velpeau, fille du célèbre chirurgien, ce qui accrut considérablement sa fortune, il fit bâtir un château non loin des ruines de l'ancien château brûlé. Devenu comte, il fit détruire son premier château pour en construire un autre sur le même emplacement (en 1887), une réplique du château de Beaumesnil (Normandie).

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