Inventaire d'archives : Fonds Philippe Ariès

Contenu :

L’essentiel du fonds est composé de documents liés au parcours d’historien de Philippe Ariès depuis l’Histoire des populations françaises (1948), à l’exception de deux manuscrits inédits pour les années trente. La majorité des textes manuscrits dont certains ont fait l’objet de publications concernent essentiellement sa période de conférencier, à partir du milieu des années soixante-dix puis, sa production liée à son séminaire de l’Ehess (1978-1982). Le fonds contient de très nombreuses fiches de travail et notes de lectures relatives à l’Enfant et la vie familiale sous l’ancien régime et à l’Homme devant la mort dont on dispose, par ailleurs, un jeu d’épreuves annotées très partiel. La correspondance, à caractère professionnel, est en général directement liée, aux ouvrages publiés par l’historien. Notons l’existence de deux correspondances plus personnelles et plus fouillées avec l’historien américain Orest Ranum et le peintre Joseph Czapski. La correspondance ne comporte que les lettres adressées à Philippe Ariès, à quelques rares exceptions près, car l’historien ne conserve pas, a priori, les doubles des lettres qu’il envoyait. Outre de nombreux articles, contributions et tirés à part de Philippe Ariès depuis ses premières publications dans la revue Population de l’Institut national des études démographiques (INED), en 1949, le fonds comprend des documents iconographiques en relation avec l’Enfant et la vie familiale et l’Homme devant la mort. Enfin, on y trouvera de précieux dossiers de réception pour chacun des ouvrages de l’historien.

Cote :

EHESS 106 EHE 1-13

Publication :

Agence bibliographique de l'Enseignement supérieur
2020
227 avenue Professeur Jean-Louis Viala 34090 Montpellier

Informations sur le producteur :

Producteur:
Ariès, Philippe (1914-1984)
Né en 1914 à Blois (Loir-et-Cher), Philippe Ariès s’installe à Paris, dans le 16e arrondissement, en 1920, un lieu chaleureux qui compte beaucoup pour lui. Mais la famille Ariès garde des liens profonds avec la Gironde où son père Emile est né et avec la Martinique d’où est originaire sa mère Yvonne. La « douceur des îles » et ce qu’il nomme, dans Un historien du dimanche, « la parentèle atlantique » imprègnent les première années du jeune Ariès. L’autre héritage qui le façonna fut celui d’une famille catholique et royaliste puis d’Action française qui fut traumatisée par la condamnation pontificale de 1926.
Scolarisé d’abord dans un collège de Dominicains, Philippe Ariès est inscrit, au milieu des années vingt, rue Franklin, au collège jésuite Saint-Louis de Gonzagues où il resta jusqu’à la fin de la seconde. Il poursuivit ensuite ses études secondaires au Lycée Janson de Sailly. Il débute, en parallèle, une activité militante chez les « Lycéens et collégiens d’Action française ». Après une année à Grenoble où il prépare « un certificat d’histoire du Moyen Age », Philippe Ariès poursuit ses études supérieures à la Sorbonne obtenant une licence en histoire et géographie. Il y soutient, en 1936, un diplôme d’études supérieures intitulé Les commissaires-examinateurs au Châtelet de Paris au XVIe Siècle.
Tout en exerçant, semble-t-il de manière ponctuelle, la fonction de professeur dans un cours libre à des enfants de quatrième et de troisième, et en préparant l’agrégation d’histoire (1er échec en 1939), il fréquente les Etudiants d’Action française en s’investissant, entre 1936 et 1939, dans le journal L’Etudiant français où il rédige une vingtaine d’articles. Philippe Ariès consacre un chapitre entier de l’Historien du dimanche, « La Sorbonne et l’Action française » à cette expérience militante évoquant les amitiés qu’il y noua avec le philosophe Pierre Boutang, Philippe Brissaud, François Léger, l’historien Raoul Girardet.
Après avoir intégré, en septembre 1939, une unité d’élèves officiers à Fontenay le Comte, Philippe Ariès est démobilisé en août 1940. Demi solde, il prépare l’agrégation à laquelle il échoue, une deuxième fois, en 1941. Dans le même temps, il suit de près les activités du Cercle Fustel de Coulanges d’Henri Boegner, organisation qui cherche à peser sur la politique de l’éducation du régime de Vichy. Fin 1941, il participe ainsi à un cycle de conférence du Cercle à la Sorbonne présidé par celui qui devient alors l’un de ses maîtres à penser, Daniel Halévy (1872-1962). Formateur dans des Centres de formation de la jeunesse, Philippe Ariès exerça aussi cette fonction, entre octobre 1941 et l’été 1942, à l’Ecole des cadres de la Chapelle en Serval près de Senlis (Oise), pendant de l’école d’Uriage en zone occupée.
Grâce aux sociabilités de cette école, il intègre en 1943, un service de documentation à l’Institut des fruits et agrumes coloniaux (IFAC) qui devient plus tard l’Institut de Recherche sur les Fruits et Agrumes (IRFA) où il exerce durant 37 ans des responsabilités importantes.Profitant du temps que lui laissent ses nouvelles fonctions, Philippe Ariès rédige et publie son premier ouvrage, un essai intitulé Les Traditions sociales dans les pays de France aux éditions de la Nouvelle France, dans les cahiers de la Restauration française. Tout en étant influencé par certaines thèmes liés à la Révolution nationale, cet essai révèle aussi l’originalité de l’historien à venir si bien que Roger Chartier a jugé utile de le rééditer en 1983 aux Editions du Seuil avec d’autres textes.
Dans la foulée de son essai, en parallèle à sa nouvelle activité professionnelle qui lui laisse du temps libre suite au débarquement des Alliés en Afrique en novembre 1942, l’historien se lance dans le vaste chantier de la démographie qu’il aborde du point de vue des « mentalités » et qui aboutit à la publication de son Histoire des populations françaises et de leurs attitudes devant la vie, en 1948, chez Self bien que finalisée dès la fin 1945. Le 23 avril 1945, son frère Jacques, âgé de 26 ans, se tue sur le front allemand à Uttenweiller (Württemberg).
Si l’histoire tend à prendre le dessus dans l’itinéraire de Philippe Ariès, il reste lié à la communauté maurrassienne, avec laquelle il partage son dernier combat politique durant la guerre d’Algérie. Au sortir de la guerre, alors qu’il termine son Histoire des populations, il renoue avec le journalisme de combat à Paroles françaises, entre 1945 et 1946, aux côtés de son ami Pierre Boutang. Cet hebdomadaire se positionna notamment contre l’épuration. Jusqu’en 1955, l’historien reste proche d’Aspects de la France qui poursuit le combat de l’Action française en y collaborant occasionnellement et en participant à des conférences à l’Institut de politique nationale.
En 1955, il suit une équipe dissidente d’Aspects sous la houlette de Pierre Boutang qui dirige, jusqu’en 1966, l’hebdomadaire La Nation française. Il y retrouve ses amis de l’Etudiant français. Mais le journal monarchiste ne tarde pas à se radicaliser dans le contexte de la guerre d’Algérie et Philippe Ariès, qui y incarna une ligne plutôt « légitimiste » en soutenant le Comte de Paris, n’en mena pas moins un virulent combat contre De Gaulle. Il sortit épuisé, en 1966, de cet ultime engagement qui le conduisit à s’éloigner d’une partie de ses meilleurs amis, « ultras » dans leur antigaullisme qui provoquèrent un schisme en créant le journal proche des positions de l’OAS, Esprit public. Une large partie des articles de Philippe Ariès dans la Nation française a été publiée par Jeannine Verdès-Leroux, en 1998, sous le titre Le Présent Quotidien (1955-1966). Une publication qui permit de mieux comprendre l’héritage politique dans la vocation de l’historien.
La vie de Philippe Ariès ne se limite pas à la politique. Outre ses fonctions de responsable d’un centre de documentation qui l’occupent une bonne moitié de ses journées, il déploie ses recherches dans deux directions. Dans une logique d’introspection, afin de mieux comprendre les origines de sa vocation d’historien et de mieux les faire comprendre à ses proches et au premier chef, à celle qui devient son épouse en 1947, Primerose Lascazas de Saint Martin, il commence à rédiger, dès 1946, les chapitre autobiographiques et ceux concernant l’attitude de l’homme devant l’histoire de ce qui devait devenir Le Temps de l’histoire. Ouvrage d’épistémologie et essai d’égo-histoire avant l’heure, il fut publié en 1954 aux Editions du Rocher et seulement réédité, en 1986, par Roger Chartier dans la collection « l’Univers historique ».
Dans le même temps, ses travaux sont remarqués par l’Institut national des études démographiques (Ined) où Louis Chevalier le mit en contact avec Alfred Sauvy. L’observation de l’évolution de la famille dans les années cinquante, dans le contexte du baby boom, le conduit via la question démographique à faire de l’enfant un objet de recherche. Au terme d’une longue décennie de travail en prise avec les acteurs sociaux de l’époque, l’historien publie, en 1960, l’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien régime à l’origine d’un modèle interprétatif de l’enfance toujours opérationnel dans de nombreuses disciplines des sciences humaines.
Cet ouvrage, d’abord publié chez Plon, passe inaperçu en France. N’ayant pas trouvé d’éditeur, Philippe Ariès a du se résoudre à le publier dans sa propre collection qu’il dirige alors « Civilisations d’hier et d’aujourd’hui » (1953-1961) où il prit la succession de René Grousset. Passionné par les questions d’écriture, l’historien est devenu, en 1946, lecteur chez Plon par l’entremise de l’historien Adrien Dansette. Proche des sociabilités de l’Institut où ses trois livres obtiennent un prix, Philippe Ariès fréquente les salon de Daniel Halévy et de Gabriel Marcel qu’il considère comme des maîtres à penser, les seuls qui eurent de l’influence sur lui. Dans le prolongement de ces sociabilités, il rédige des notes de lectures dans plusieurs revues comme la Revue française de l’Elite, la revue de bibliographie J’ai lu, et la plus connue des trois car elle fut considérée comme la concurrente, à droite, des Temps modernes dans l’après guerre, La Table Ronde.
Mais cet historien si français dans sa relation à la tradition et à la civilité qui cherchait à se faire élire, en 1966, à l’Académie des sciences morales et politiques vit sa carrière accélérée après le succès américain de l’Enfant et la vie familiale. Traduit, dès 1962, sous le titre Centuries of childhood : A Social History of Family Life (Knopf), l’ouvrage sur l’enfant fut utilisé, dans une logique contestataire, bien au delà du public étroit des seuls historiens par certains sociologues, psychologues et autres spécialistes des sciences humaines pour montrer les limites de la famille nucléaire. En 1971, l’universitaire américain Orest Ranum invite Philippe Ariès pour un cycle de conférence sur le Temps de l’histoire puis, en 1973, il livre plusieurs autres conférences sur les attitudes de l’homme devant la mort à l’origine de l’ouvrage publié aux Editions John Hopkins University Press, Western Attitudes toward Death (1974).
Cette « success story » américaine apporte enfin, en France, au-delà des cercles liés à l’Institut, la notoriété et la légitimité amorçant le cycle des rééditions au Seuil, à partir de 1971, avec la version abrégée de l’Histoire des populations françaises dans la toute nouvelle collection de poche « Points histoire ». Après les éditions Self, Le Rocher et Plon, l’historien obtient une meilleure visibilité dans le paysage intellectuel et universitaire français avec une maison spécialisée dans les sciences humaines. Deux ans plus tard, le Seuil réédite, dans le contexte très favorable des années soixante dix, dans lequel l’enfant devient un débat de société, L’Enfant et la vie familiale (1973) dans sa version intégrale dans la prestigieuse collection « L’Univers historique » avec une longue préface de l’historien qui constitue un essai en soi sur l’ouvrage qui est alors reçu comme un livre permettant de comprendre l’histoire immédiate. Plusieurs éditions « poches », en « Points histoire », suivent cette réédition.
Devenu un historien médiatisé aux tirages élevés et tout en poursuivant sa carrière professionnelle dans la documentation en tant qu’expert auprès d’organisations internationales comme l’Unesco (1969-1978), Philippe Ariès se voit donner les moyens matériels par le Seuil de finaliser ses recherches sur la mort débutées depuis le début des années soixante. L’éditeur publie d’abord une traduction de Western Attitudes toward Death avec des rajouts sous le titre Essais sur l’histoire de la mort en occident (1975) puis finance une période de recherches aux Etats Unis au Woodrow Wilson Center, en 1976. L’historien profite de ce moment privilégié de sa vie – qui ne fut pas une vie de chercheur au sens strict du terme – pour donner quelques conférences à Princeton, Ann Arbor et Los Angeles [dont nous disposons des textes] et entreprendre la rédaction de L’Homme devant la mort (1977).
Ce livre, considéré comme un chef d’œuvre par ses pairs, accélère l’intégration de Philippe Ariès parmi la communauté historienne, lui qui fut si longtemps perçu, comme un « historien du dimanche » pour reprendre les termes de l’ouvrage entretien qu’il rédigea, en 1981, avec Michel Winock. Pleinement adopté, sur le tard, par les « nouveaux historiens » (Le Goff, le Roy Ladurie, G. Duby, Michel Vovelle) à la suite des problématiques des Annales autour de l’histoire des mentalités, Philippe Ariès devient directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, en 1978, quittant définitivement l’Institut de recherches sur les fruits et agrumes après 35 ans de bons et loyaux service.
Il publie avec André Béjin, en 1982, Sexualités occidentales (Seuil) issu des réflexions de son séminaire à l’Ehess (1978-1982). Au tout début des années 80, il se lance, en même temps, dans deux projets éditoriaux qui sont aussi la poursuite de thèmes plus anciens.
Compte tenu du succès éditorial rencontré par l’Homme devant la mort pour lequel Philippe Ariès a été reçu à l’émission de télévision phare de l’époque « Apostrophes », le Seuil lui donne la possibilité de prolonger son travail en rassemblant la documentation iconographique sur laquelle l’historien s’était appuyé pour écrire son livre sur la mort. Privilégiant depuis ses recherches sur le Temps de l’histoire et sur l’Enfant et la vie familiale, dès 1945, l’image comme source, l’historien dispose d’une véritable banque d’images à partir de laquelle il compose l’Album des Images de l’homme devant la mort (1983). Il est publié quelques mois après la mort de son épouse Primerose qui avait joué un rôle essentiel dans sa composition.
Enfin, toujours cette même année, il dirigea un séminaire sur la vie privée à Berlin [Cf. dans le fonds, le texte des conférences en manuscrits avec les différents intervenants.], thème à l’origine d’un vaste projet éditorial, décliné en plusieurs tomes, paru sous sa direction et celle de Georges Duby (1986) mais après sa mort intervenue, le 8 février 1984, à Toulouse où il s’était retiré l’année précédente.

Informations sur l'acquisition :

A la fin des années 90, Marie-Rose Ariès a contacté Brigitte Mazon, la responsable du service des archives de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) pour faire don des archives de son frère Philippe Ariès.
Entre temps, suite à son déménagement de son domicile du Chesnay pour Chauvigny (près de Poitiers), Marie-Rose Ariès a exhumé de sa cave deux cartons supplémentaires contenant essentiellement des fiches de travail de l’historien et une partie du manuscrit de l’Homme devant la mort. Ces deux boîtes, l’une sur l’enfant et l’autre sur la mort, ont donc été intégrées et inventoriées dans le présent inventaire.
Historique de conservation :
Les documents qui figurent dans les archives Philippe Ariès n’ont pas été sélectionnés directement par le principal intéressé mais résultent du choix opéré par sa sœur Marie-Rose Ariès dans la logique de l’identité de l’historien. La mort de sa femme puis, très vite la sienne, ont créé une situation complexe sur le plan matériel des biens de l’historien qui se partageaient entre Maisons-Laffitte (Yvelines) et la rue de l’Echarpe à Toulouse.
Une grande partie des documents de Philippe Ariès, en particulier sa bibliothèque, a été dispersée au moment du règlement de la succession et de la vente de son domicile des Yvelines.Toutefois, avant cette dispersion, Marie-Rose Ariès – légataire universelle -, sœur cadette de l’historien, a rassemblé un certain nombre de documents personnels et familiaux et d’autres liés à son activité d’historien. Jusqu’à la fin des années 90, ces « archives Ariès » étaient consultables au domicile de Marie-Rose Ariès au Chesnay (Yvelines). Les correspondances familiales n’en faisaient pas partie, la sœur de l’historien ne souhaitant pas que l’on pénètre dans l’intimité de la famille. En revanche, il était possible de consulter un ensemble de dossiers classés de manière très rigoureuse par l’épouse de Philippe Ariès, Primerose, en fonction des titres publiés par l’historien à partir de l’Histoire des populations françaises.
Par ailleurs, en concertation avec Marie-Rose Ariès, les éditions du Seuil, par l’intermédiaire de Jean-Pi La Pierre et de Roger Chartier, ont également rassemblé certains documents (manuscrits inédits dont le texte sur Musset, le Diplôme d’études supérieures d’Ariès, textes anciens ou conférences) dans la perspective d’une publication de textes inédits ou peu connus de l’historien. Certains d’entres eux ont été publiés sous le titre Essais de Mémoire par Roger Chartier. Les documents rassemblés par le Seuil, rangés dans une valise, étaient consultables rue Guénégaud (75006).

Description :

Mise en forme :
Classement thématique et chronologique. Fonds décrit au niveau du dossier.
Plan de classement :
1. Sources manuscrites et tapuscrites.
2. Correspondance.
3. Documents de travail.
4. Contributions, articles et tirés-à-part.
5. Articles ou tirés-à-part collectifs.
6. Dossiers de réception des oeuvres.
7. Recensions à la mort de Philippe Ariès.
8. Participation à des associations, colloques, séminaires et autres organismes.
9. Carnets de travail.
10. Documentation.
11. Documents à caractère personnel.

Conditions d'accès :

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée et conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation.

Conditions d'utilisation :

Réutilisation dans le respect des droits d'auteur (Code de la propriété intellectuelle).

Description physique :

Importance matérielle et support:
Importance matérielle :
8 boîtes armic (2,6 mètres linéaires)

Ressources complémentaires :

Fonds complémentaires :
- Archives du Seuil. Dossiers auteur des livres suivants : - Histoire des populations françaises, 1971 - L'Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, 1973 - Essais sur l'histoire de la mort en occident, 1975. - L'Homme devant la mort, 1977 - Essais sur l'histoire de la mort en occident, rééd., 1977 - Le Temps de l'Histoire, 1986 - Essais de mémoire, 1943-1983, 1993.- Le Présent Quotidien, 1997
- Bibliothèque de l'Institut. ° Fonds Jérôme Carcopino.Lettre de Philippe Ariès, s. d. (1951), m. 7134, f. 155.
- Bibliothèque Nationale. Département des manuscrits. ° Fonds Gabriel Marcel. - Lettres de Philippe Ariès à G. Marcel - Dossier « Plon »- Dossier « Monarchie » ° Fonds Henri Boegner. - Dossier « Cercle Fustel 1937-1940 dont un cahier » (D. 97-26). - Dossier « Inspiration de notre enseignement ».
- Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales. ° Dossier de candidature à un poste de directeur d'études cumulant à l'EHESS.
- Institut de la Mémoire de l'édition contemporaine (IMEC). ° Fonds Michel Foucault. - Lettre de Philippe Ariès, 1er mai 1980. ° Fonds Jean-José Marchand. - Lettre de Philippe Ariès, 6 janvier 1979. ° Dossiers de presse des titres suivants : - Le Temps de l'Histoire, rééd., 1986 - Essais de mémoire, 1943-1983, 1993 - Le Présent Quotidien, 1997.
- Institut de Recherche sur les Fruits et agrumes, Département « Fruitiers » du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). ° Dossier Philippe Ariès.
- Archives du Père Serge Bonnet ° Lettres de Philippe Ariès au Père Serge Bonnet (1977-1984).
- Archives privées Philippe Brissaud - Lettres de Philippe Ariès - Lettres de Pierre Boutang
- Archives privées Pierre du Colombier - Lettre de Philippe Ariès à Noëlle de la Blanchardière, 20 septembre 1975.
- Archives privées Adrien Dansette - Lettres de Philippe Ariès
- Archives privées François Léger - Lettre de Philippe Ariès, 11 novembre 1982.

Références bibliographiques :

Roger Chartier, « L’amitié de l’histoire », dans Philippe Ariès, Le Temps de l’histoire, Paris, Le Seuil, 1986, coll. « L’univers historique », pp. 9 à 31 [Contient également des annexes sur la réception du livre en 1954].
Roger Chartier, « Avant propos », dans Philippe Ariès, Essais de mémoire, 1943-1983, Paris, Le Seuil, 1993, coll. « L'Univers historique », pp. 7-23.
Jeannine Verdès-Leroux, « La « fidélité inventive » de Philippe Ariès », dans Philippe Ariès, Le Présent quotidien, 1955-1966, Paris, Seuil, 1997, coll. « XXe siècle », pp. 7-38.
André Burguière, « Philippe Ariès », dans Dictionnaire des sciences historiques (sous la dir. de André Burguière), PUF, 1986.
Roger Chartier, « Philippe Ariès », dans Dictionnaire des intellectuels français. Les personnes, les lieux, les moments (sous la dir. de Jacques Julliard et Michel Winock), Paris, Seuil, 1996.
François Dosse, « Philippe Ariès », dans : Christian Amalvi, Dictionnaire biographique des historiens français et francophones, La Boutique de l’Histoire, 2004, pp. 4-6.
François Lebrun, « Philippe Ariès » dans : Véronique Sales, Les Historiens, Armand Colin, 2003, pp. 193-209.
Guillaume Gros, Philippe Ariès (1914-1984). Un traditionaliste non-conformiste. De l’Action française à l’Ehess, Presses Universitaires du Septentrion, 2008.

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Humathèque Condorcet
10 cours des Humanités
93322 Aubervilliers Cedex
Téléphone : 33 (0)1 88 12 08 80
archives.humatheque@campus-condorcet.fr
Site web du Campus Condorcet 

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FR-930019801-EHESS-106EHE

Où consulter le document :

Humathèque Condorcet - Service des archives

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