Inventaire d'archives : 147 J - Fonds de la famille Legouz de Saint-Seine

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Présentation du contenu
x Première partie : Legouz (147 J 1-503)
- 147 J 1-39. En tête les dossiers généalogiques constitués par Pauline de Brosses ou hérités par elle de son grand-père, Louis-François de Villeneuve-Trans. Ils concernent beaucoup plus de familles que la famille Legouz et celles qui lui furent alliées. Il n'a pas été possible de comprendre la méthode suivie pour les constituer, ni, en raison de leur grand nombre, d'en établir la liste.
- 147 J 40-150. Dossiers personnels des membres de la famille Legouz, branche principale et cadets morts sans descendance, filles mariées ou religieuses, depuis Pierre, trésorier de France au XVIe siècle, jusqu'à Raoul, mort en 1915.
Les titres personnels de Bénigne II, décédé en 1800, sont complétés par les dossiers de la liquidation des successions Gagne (147 J 64-73) et quelques dossiers hétéroclites ayant trait à ses activités parlementaires (147 J 74-84).
À signaler pour Raoul de Saint-Seine et Pauline de Brosses, de belles séries de correspondances de 1859 à 1894 (147 J 128-146).
- 147 J 151-157. Dossiers personnels des membres de la famille Legouz-Morin (en fait la branche aînée), devenue Legouz de Gerland, depuis Guillaume, au début XVIIe siècle, jusqu'à Bénigne, mort en 1774. Avec un petit dossier de la famille de Cirey (famille de l'épouse de Bénigne Legouz de Gerland) constitué par l'archiviste de la famille et Pauline de Brosses.
- 147 J 158-165. Succession de la famille Maillard, échue à Benoît-Étienne Legouz, mort sans héritier direct. Y sont joints quelques dossiers de l'hospice Sainte-Anne, dont les Legouz étaient patrons, comme légataires de son fondateur, Pierre Odebert, époux d'Odette Maillard.
147 J 166-501. Domaines.
[Principes de classement : pour chaque domaine sont placés en tête le ou les inventaires d'archives du XVIIIe siècle, lorsqu'ils existent, et les documents classés suivant cet inventaire, qui constituent une première partie ; sont classés ensuite un ou plusieurs compléments, constitués essentiellement de pièces de gestion postérieures à la rédaction desdits inventaires et de pièces justificatives de celle-ci, lesquelles peuvent leur être antérieures ; le tout est complété par les références, en sources internes et externes, des documents restés aux Archives départementales de la Côte-d'Or ou aux Archives départementales de Saône-et-Loire.
Une constatation : il y a peu ou pas de lacunes dans les fonds ayant fait l'objet d'inventaires au XVIIIe siècle et une abondance de pièces postérieures à ceux-ci. Il apparaît donc que, malgré les tribulations subies, peu de documents ont disparu…].
- Dijon (147 J 166-181) : pièces isolées, 1442-1889. Contient peu d'informations sur l'hôtel de la rue Verrerie).
- Jancigny (147 J 182-248) : bien hérité de Bénigne Legouz de Gerland. En tête un inventaire établi en 1755-1774 (146 J 184-185) et les documents correspondants, 1456-1755 + complément, 1674-1826.
- Loisy, Noiron, Saint-Sauveur (147 J 249- 259) : pièces isolées, 1615-1826.
- Saint-Seine-sur-Vingeanne (147 J 260-501). En l'absence d'inventaires anciens et compte tenu de la complexité de l'histoire des quatre seigneuries (Saint-Seine-l'Église, Saint-Seine-les-Halles, Saint-Seine-la-Tour, Rosières) et de leur réunion entre les mains des Legouz entre 1728 et 1751, un plan de classement en 6 parties a été établi, 1183 (copie)-1865.
À signaler, comme pour d'autres domaines, une belle série de registres de la justice de 1610 à 1731 (147 J 414-462), les derniers, saisis au moment de la Révolution, étant conservés aux Archives départementales de la Côte-d'Or sous les cotes B II 853-854, et une série de dossiers rendant compte des affaires de la communauté de 1544 à 1826 (147 J 463-501).
x 2e partie : Gagne (147 J 504-1332)
- 147 J 504-540. Dossiers personnels des membres de la famille Gagne, depuis Barthélemy, mort en 1546, jusqu'à Antoine-Jean, mort en 1783.
À signaler des marchés pour un autel et pour le tombeau d'Antoine-Bernard Gagne à l'église Saint-Michel de Dijon. (147 J 539- 540).
- 147 J 541-550. Dossiers personnels des membres des familles Gontier et Gallois, dont Jacqueline Gontier, épouse d'Antoine-Bernard Gagne, fille de Marie Gallois (sœur de Louis Gallois d'Auvillars) et Gaspard Gontier était l'une des héritières, depuis Jean Gontier, né en 1549, jusqu'à Louis Gontier, mort en 1748.
- 147 J 551-1332. Domaines dans l'ordre alphabétique de leurs noms, sans considération d'origine ni de date.
- Greffes (147 J 551-568) : bail collectif des greffes des justices secondaires, 1636-1700.
- Bantanges et Les Dallemands (147 J 569-671) : biens hérités de Marguerite Guyet, fille de François Guyet, intendant de Lyon, lui-même frère de Marie Guyet, épouse d'Antoine Gagne. En tête les inventaires établis par Philiberte-Thérèse Guyet et Bénigne II Legouz, 1770-1775. (147 569-571) et les documents correspondants, 1443-1787 + complément concernant la gestion par les familles Potet, Guyet, Gagne et Legouz (1571-1788).
Un terrier est conservé aux Archives départementales de la Côte-d'Or (E 1135).
Les registres et dossiers de la justice (1748-1787 sont conservés aux Archives départementales de Saône-et-Loire sous les cotes B 129-130.
- Charengeroux, (147 J 672-704) : biens de même origine. En tête un inventaire établi en 1785, (147 J 672) et les documents correspondants, 1296 (copie)-1759 + complément, 1478-1737.
À signaler une belle série de registres de justice, 1506-1630 (147 J 697/1-10).
- Dijon (147 J 705) : quelques pièces relatives à une maison rue Chabot-Charny, 1696-1787.
- Is-sur-Tille, fief de la Tour et étang de Marcilly (147 J 706-788) : biens légués en 1767 à Marguerite-Philiberte Gagne, épouse de Bénigne II Legouz, par Claude-Marie Gagne, épouse de Pierre-François Bernard Legrand de Saulon. En tête des inventaires établis en 1687 et 1739-1781 (147 J 706-707) et les documents correspondants, 1422-1788 + complément, 1590-1792.
- Louhans et Sagy (147 J 789-900) : biens hérités de Marguerite Guyet, fille de François Guyet. Il s'agit de deux domaines de statuts différents, gérés conjointement à partir de 1577. En tête de chaque partie sont classés les inventaires établis en 1711-fin XVIIIe s. pour Louhans (147 J 790-792), et à la fin du XVIIIe s. pour Sagy (147 J 873) et, après chacun d'eux, les documents correspondants, 1388-1785 pour Louhans, 1506-1741 pour Sagy + compléments, 1477-1792.
À signaler les comptes et dossiers de gestions des familles de Hochberg et d'Orléans-Longueville, ainsi que ceux rendant compte des efforts de mise en valeur des domaines par François Guyet, le Livre de Bourgeoisie de Louhans, 1456-1627 (147 J 819), une vue à vol d'oiseau de la ville au début du XVIIIe s. (147 J 821), des dossiers des affaires de la communauté, 1711-1821 (147 J 856-870).
Les registres et dossiers de la justice de la châtellenie royale de Sagy (1692-1790) sont conservés aux Archives départementales de Saône-et-Loire sous les cotes B 436-457.
- Nanteux et Saint-Prix (147 J 901-907) : possession éphémère de Jean-Baptiste II Gagne de Pouilly. Un terrier, des reprises de fiefs et des baux généraux, 1280-1756.
- Perrigny-lès-Dijon (147 J 908) : biens acquis par Nicolas II Gagne en 1650, Ces biens ayant été légués par testament par Antoine-Jean Gagne à Jean-François de Clermont-Montoison, c'est sur lui que les archives ont été saisies. Elles n'ont pas été restituées et sont conservées aux Archives départementales de la Côte-d'Or sous les cotes E 479-509. Il n'y a ici que quelques pièces isolées, 1551-1756.
- Pouilly-sur-Saône (147 J 909-932) : biens de la famille Jannon parvenus entre les mains des familles Gagne puis Legouz à la suite du mariage de Marguerite Jannon avec Aimé-François II Gagne de Pouilly en 1716. Saisis en 1793 en l'hôtel de Saint-Seine, sur Bénigne-Alexandre Legouz, les documents n'ont pas été restitués : ils sont conservés aux Archives départementales de la Côte-d'Or sous les cotes E 1142-1153 (Sous la cote E 1153 est conservé un inventaire établi en 1719 par Bénigne-Germain Legouz). Il n'y a dans le fonds qu'un inventaire et des dossiers isolés, 1599 (copie)-1816.
- Saint-Bonnet-en-Bresse et Le Perroux (147 J 933-1191) : biens des familles Gallois et Gontier passés à Antoine-Bernard Gagne, époux de Jacqueline Gontier. Les archives ayant été sommairement partagées en 1785 entre Marguerite-Philiberte Gagne et sa sœur, Jeanne-Claude-Bernardine, épouse de Louis-Jacques Beaudéan de Parabère, lors de la liquidation de la succession de leur frère Antoine-Jean Gagne, la plus grande partie de celles concernant Le Perroux ont été remises à cette dernière, Bénigne II Legouz n'ayant conservé que les dossiers nécessaires à sa gestion. En tête deux inventaires établis en 1773 et 1776-1777, (147 J 933-935) et les documents correspondants pour chaque domaine, 1394-1776 + compléments, 1466-an III.
À signaler de belles séries de registres de justice de Toutenant, Les Flais et Saint-Bonnet, 1500-1763 (147 J 970-976, 147 J 991-997 et 147 J 1091-1187), les registres et dossiers postérieurs, 1759-1790, saisis au moment de la Révolution, étant conservés aux Archives départementales de Saône-et-Loire sous les cotes B 471-475.
- Simard et Bessandrey (1192-1332) : biens apportés par Jeanne de Thésut, épouse de Philibert-Bernard Gagne. Il n'y a pas d'inventaire, mais des dossiers constitués de minutes notariales réunies pour la préparation d'un terrier entre 1691 et 1733. Ce terrier est conservé aux Archives départementales de Saône-et-Loire (E 266).
À signaler une série de registres de justice, 1406-1742 (147 J 1300-1332), un registre et des dossiers plus récents, 1749-1790, saisis au moment de la Révolution, étant conservés aux Archives départementales de Saône-et-Loire sous les cotes B 521-522.
x 3e partie : Esmonin (147 J 1333-1660)
- 147 J 1333-1353. Généalogie et dossiers personnels des membres de la famille Esmonin depuis François, né en 1590, jusqu'à Antoine IV, mort en 1824.
(cf. Patrick GUYON, Antoine Esmonin de Dampierre, magistrat et franc-maçon dijonnais, 1744-1844, Dijon, 1984, mémoire de maîtrise dir. D. Ligou).
- 147 J 1354-1380. Papiers de Catherine-Claude de La Ramisse, femme d'Antoine IV, 1753-1819, et dossiers des successions Maillard de La Motte et Jannon, 1659-1834, dont elle était l'héritière, en particulier dossiers de celles de Charles-Louis Maillard de La Motte et Simon-Pierre Maillard de Bérou, morts à Haïti en 1758 (147 J 1365-1373).
- 147 J 1381-1441. Papiers personnels d'Antoine IV : émigration et radiation de la liste des émigrés (147 J 1381-1393), gestion générale et comptabilité (147 J 1394-1422) correspondances, Conseil général, travaux, 1745-1839.
147 J 1442-1660. Domaines.
- La Chassagne (147 J 1444-1524). Biens provenant des familles La Ramisse et Maillard de La Motte. L'inventaire établi en 1793 (Q 973) l'ayant été d'après un inventaire disparu, c'est ce classement qui a été respecté pour les documents qui y sont analysés, 1435-1788 + complément concernant la gestion et la vente des domaines, 1303 (copie)-1819.
À signaler une série de comptes de 1435 à 1592 (147 J 1469-1477) et une série de registres de justice de 1498 à 1757 (147 J 1449-1460).
- Dampierre-en-Bresse (147 J 1526-1643) : bien acquis en 1767 par Antoine III Esmonin. De même que pour La Chassagne c'est le classement de l'inventaire de 1793 (Q 973) qui a été adopté pour les documents qui y sont analysés et ceux qu'y ont été ajoutés lors des remaniements effectués après leur restitution, 1448-1824 + en complément, d'importants dossiers de gestion, 1768-1864.
À signaler de petites séries de jours et audiences pour chaque lieu : de 1451 à 1696 pour Dampierre (147 J 1553-1556), de 1645 à 1741 pour Aloise (147 J 1576-1579), de 1477 à 1521 et de 1718 à 1735 pour Reure-sur-Florence (147 J 1583-1585), de 1640 à 1733 pour le Petit Taperey (147 J 1593-1595), l'ensemble des registres et papiers de la Justice d'Authumes, Pierre-de-Bresse, Dampierre et dépendances étant conservé aux Archives départementales de Saône-et-Loire sous les cotes B 436-457.
- Dijon (147 J 1644-1647), pièces isolées, 1691-1823.
Il n'y a pas de document sur la construction de l'hôtel, 40 rue de la Préfecture, par Antoine IV Esmonin.
- Magny-lès-Aubigny (147 J 1648-1659) : bien acquis en 1776, vendu an 1820 au préfet Paul Sabatier de Lachadenède, à qui les papiers furent remis. Dans le fonds sont restés quelques titres de propriété et documents de gestion, 1773-1808.
x 4e partie : Berbis (147 J 1661-1755)
- 147 J 1661-1735. Généalogies, inventaire et dossiers personnels des membres de la famille et des familles alliées, de Pierre I Berbis, mort en 1452, à Marie-Angélique, morte en 1851.
147 J 147 J 1736-1755. Domaines de la famille Berbis.
- Dijon, hôtel 45 rue Jeannin et 6 rue du Lycée, 1597-1826 (147 J 1736).
- Longecourt, Tart (147 J 1736-1740) : seuls sont conservés ici un inventaire des titres et papiers de Longecourt, Thorey et Potangey, un livre de baux à cheptel et un journal de recettes et dépenses, 1730-1830, les titres eux-mêmes étant dans le fonds de Longecourt (172 J).
- Thorey-en-Plaine (147 J 1741-1755) : seules sont conservées ici les pièces de procès postérieurs à l'achat par Jacques III Berbis et Catherine de Mucie, 1685-1762, les titres eux-mêmes étant dans le fonds de Longecourt (172 J).
147 J 1756-1769. Domaines de la famille Kempfer.
- Plobsheim (Bas-Rhin) (147 J 1756-1769) : titres de propriété et pièces isolées, 1343-1833, dont un terrier de 1591-1594 (en allemand) et l'acte de vente en 1832. Dans les dossiers du fonds Vantoux, avaient été insérés un historique et une évaluation de Plobsheim annotés par Pauline de Brosses, qui ont été réintégrés ici (147 J 1762).
147 J 1770-1773. Domaines de la famille de Brosses.
- Magny-sur-Tille (147 J 1770-1773) : pièces isolées, 1540-1827, reliquat de ce qui n'a pas été restitué et est conservé est aux Archives départementales de la Côte-d'Or (archives de Claude-Charles de Brosses et son neveu René : E 292-334 bis). Dont un terrier pour Thomas et Claude de Plaines, 1540.
- 147 J 1774-1777. Famille Macheco : pièces isolées dont l'origine n'a pu être définie (pièces sans doute réunies par Pauline de Brosses). Documents personnels et titres de domaines à Sennecey-lès-Dijon et Villy-en-Auxois, 1660-1825.
- 147 J 1778-1790. Varia : reliquat de pièces triées par Pauline et l'archiviste de la famille (familles et lieux), pièces isolées concernant l'administration et la justice, récits de voyages, tableau de la marine anglaise et plan du port de Plymouth, textes littéraires et spirituels.
Conclusion : malgré les bouleversements qu'ont subi ses différentes parties, ce fonds constitue un ensemble à la fois cohérent et complet, qui apporte d'abondantes informations sur une série de familles bourguignonnes, sur les liens qui les unissaient, sur la constitution de leur fortune foncière et sur les conditions de l'extinction de plusieurs d'entre elles à la veille ou au lendemain de la Révolution, mais aussi sur l'histoire des villes et villages qu'elles ont possédés, en particulier en Bresse.

Cote :

147 J 1-1790

Publication :

Archives départementales de la Côte-d'Or
2019
Dijon

Informations sur le producteur :

Origine:
Famille Legouz de Saint-Seine
Biographie ou histoire
La famille Legouz de Saint-Seine est la seule famille de la noblesse de robe bourguignonne, dont la lignée est connue depuis le XVe siècle et dont des descendants sont encore bien présents en Côte-d'Or.
Établie à l'origine dans la région langroise, où elle possédait divers fiefs, elle s'est fixée à Dijon au milieu du XVIe siècle, lorsque Pierre Legouz acquit en 1554 un office de conseiller maître à la Chambre des comptes.
Les domaines de Saint-Seine-sur-Vingeanne, dont elle porte le nom, sont entrés dans son patrimoine, à la suite de legs et d'acquisitions, entre 1728 et 1751. Leurs descendants possèdent et occupent toujours le château de Saint-Seine-l'Église, où se trouvait, depuis 1903, une partie des archives.
On compte parmi ses membres un ambassadeur du duc de Wurtemberg, personnage qui constitue une exception (pas de pièces dans le fonds), le rôle de la famille, fondé sur une considérable richesse foncière, accrue au XVIIIe siècle par une habile politique matrimoniale, ayant toujours été presque exclusivement provincial (Chambre des comptes, Bureau des finances, Parlement, quelques militaires, des prêtres, des religieuses…).
Bénigne II Legouz de Saint-Seine fut, de 1777 à 1789, le dernier premier président du Parlement de Dijon., celui qui eut à affronter, entre autres, la liquidation de l'affaire Lally-Tolendal…
La branche aînée de la famille s'était éteinte quelques années plus tôt, en 1774, en la personne de Bénigne Legouz de Gerland, grand bailli du Dijonnais, archéologue et mécène, fondateur du jardin botanique de Dijon. Bénigne II en avait hérité.
À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle la fortune foncière de cette famille s'était accrue de celles, essentiellement bressanes, de deux autres puissantes familles bourguignonnes en voie d'extinction : les Gagne, possesseurs du comté de Louhans, de la châtellenie de Sagy et du marquisat de Bantanges, et les Esmonin, qui venaient de se constituer un vaste domaine autour de Dampierre-en-Bresse, acquis en 1767, et de se faire construire l'un des plus vastes hôtels de Dijon (Hôtel de Dampierre, 40 rue de la Préfecture).

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Dépôts successifs en 1975 et 2001.
Historique de conservation :
Historique de la conservation
C'est le plus important fonds d'archives privées confié aux Archives départementales de la Côte-d'Or : il occupe près de 70 mètres linéaires de rayonnages après tri classement et conditionnement. Son classement a donné lieu à l'établissement du présent répertoire, comportant 1790 articles.
Avant son entrée aux Archives départementales de la Côte d'Or, il n'était connu que par deux fiches d'enquête, la seconde très sommaire, établies en application de l'arrêté ministériel du 14 février 1949 créant auprès de la Direction des archives de France un comité chargé d'assurer la sauvegarde et la mise en valeur des archives privées : une fiche sur l'état du fonds conservé au château de Saint-Seine-sur-Vingeanne, établie en août 1949 par M. Jean Richard, et une simple note sur celles conservées à l'hôtel de Saint-Seine (Dijon, 29 rue Verrerie), due à Léon Delessard, en 1956. Ce dernier avait alors constaté qu'elles y occupaient 55 ml de rayonnages.
Le fonds est entré aux Archives départementales de la Côte-d'Or en deux fois :
- En septembre 1975, ont été versées les archives conservées dans l'hôtel de Saint-Seine, à Dijon. Leur entrée aux Archives départementales eut lieu en présence d'Étienne de Saint-Seine, chef de la branche aînée de la famille, qui en était responsable, et de Xavier de Saint-Seine, représentant d'une branche cadette, alors engagé dans d'importantes recherches généalogiques.
- En août 2001, ce sont les archives conservées au château de Saint-Seine-sur-Vingeanne, sous la responsabilité de M. François de Saint-Seine, fils d'Étienne de Saint-Seine, qui entrèrent aux Archives départementales à l'initiative de M. Gérard Moyse, directeur desdites Archives départementales, alors que les premiers travaux de mise en ordre des documents, avant classement, avaient mis en évidence la complémentarité des deux ensembles.
Un premier contrat de dépôt provisoire fut signé le 12 mai 1980 par le préfet Yves-Bertrand Burgalat (les Archives départementales relevant alors de l'État) et Étienne de Saint-Seine. Il stipulait que le classement devait être effectué dans un délai de 3 ans. Ce délai ne put être respecté en raison de la complexité des travaux de simple mise en cohérence des documents, le fonds étant arrivé (comme la plupart des fonds privés…) dans le plus complet désordre. Aussi un avenant à ce contrat fut-t-il signé le 9 octobre 1985, qui prolongeait ce délai de 3 ans et était accompagné d'un état sommaire établi après un tri matériel rapide. Après l'arrivée des dossiers restés au château de Saint-Seine, un second contrat de dépôt provisoire fut passé le 22 août 2001, signé par MM. François de Saint-Seine et Gérard Moyse, directeur des Archives départementales, agissant au nom du président du Conseil général.
Le contrat définitif de dépôt a été signé le 20 septembre 2019 par M. François Sauvadet, président du Département de la Côte-d'Or, et M. François de Saint-Seine.
Formation du fonds : des strates successives
• Titres de la famille Legouz de Saint-Seine et de ses domaines. (147 J 1-503)
• Titres de la famille Gagne et de ses domaines (entrés dans le fonds en 1774 et 1783 à la suite du mariage, en 1742, de Bénigne II Legouz avec Marguerite-Philiberte Gagne de Perrigny, fille de Philibert-Bernard Gagne de Perrigny et Jeanne-Marie de Thésut, dernière de sa lignée. (147 J 504-1332)
• Titres de la famille Esmonin et de ses domaines (entrés dans le fonds en 1824, à la suite du mariage, en 1801, de Bénigne-Alexandre-Victor Barthélemy Legouz avec Catherine-Claude Esmonin, fille d'Antoine IV Esmonin et Claudine-Catherine de La Ramisse, dernière descendante, avec sa sœur Antoinette-Claudine, de sa lignée. (147 J 1333-1647) et des lignées dont descendait leur mère.
• Titres de la famille Berbis et de quelques domaines (entrés dans le fonds en 1830 à la suite du mariage, à cette date, de Bénigne-Étienne Legouz avec Marie-Anne-Angélique Berbis de Rancy, fille de Bénigne-Philippe Berbis et Adélaïde de Boistel, elle aussi dernière descendante de sa lignée. (147 J 1648-1769). Y ont été inclus, au début du XXe siècle, les dossiers personnels des membres de la famille Berbis prélevés sur les archives Berbis conservées au château de Longecourt- en-Plaine (cf. ci-dessous).
• Titres de la famille de Brosses : des éléments isolés des archives de la famille de Brosses, vraisemblablement remis à Raoul de Saint-Seine, frère d'Étienne Legouz, à la suite de son mariage avec Pauline de Brosses en 1862.
Histoire et le processus de formation des différentes parties du fonds
Cf, CLAUDON (Fernand).) Répertoire critique des anciens inventaires des Archives de la Côte d'Or, Dijon 1934, 216 p. (Dijon), et 1942 (296 p.).
♦ Saisies révolutionnaires et restitutions
- Titres Legouz et Gagne : conservées dans l'hôtel de Saint-Seine, rue Verrerie, les archives ont été saisies sur le président Bénigne II Legouz en février 1792 et inventoriées sommairement du 31 décembre 1792 au 7 janvier 1793, avant transfert au District puis au Département. Elles furent restituées, sans inventaire (notamment « un tas immense de papiers anciens »), à son fils Bénigne-Alexandre en deux fois, en l'an X et en 1827.
L'inventaire établi en 1792 (Q 1043) comportait sept chapitres et un supplément :
1. « Titres relatifs à l'Hôpital Sainte-Anne de Dijon » (62 cotes), dont les Legouz étaient patrons. (comptes, déclarations des domaines, inventaire du mobilier, panégyrique de Pierre Odebert, titres de propriété, récit de la fondation de l'hôpital Sainte-Anne en 1633, manuels, règlements, cens, rentes, procédures, marchés de réparations, plans de la maison à Dijon et de divers domaines, procédures à propos d'une maison au coin du Miroir à Dijon).
2. « Titres et papiers de Bénigne Legouz père », c'est-à-dire Bénigne II (108 cotes), dont titres de Louhans (terriers), Bantanges, Le Perroux et Saint-Bonnet, Jancigny et Saint-Seine-sur-Vingeanne [seulement une dizaine d'articles de procès relatifs aux droits seigneuriaux, indiqués comme envoyés au district d'Is-sur-Tille en 1794 et renvoyés du district lors de la suppression de celui-ci], Le Sauvement, terrier de Vantoux, successions Thésut, Guyet et autres, les papiers trouvés dans le cabinet du président Philibert-Bernard Gagne après son décès survenu en 1759, des discours, projets et mémoires.
3. « Titres et papiers de la terre de Vantoux » (22 cotes « placés dans la case de Vantoux comme étant de la première présidence »).
4. « Titres de M. Legouz trouvés dans un mannequin et une balle » (18 articles). Dont quittances, pièces de comptabilité, papiers de Bénigne-Germain Legouz, père de Bénigne II.
5. « Vieux titres et procédures trouvés dans le cabinet de Bénigne [II] Legouz » (32 cotes) Dossiers très variés, dont un « gros volume contenant le procès criminel fait contre les possédées d'Auxonne ».
6. « Titres concernant les propriétés de Bénigne [-Alexandre] Legouz » (55 cotes). Dont les dossiers de la succession Gagne et les titres de Pouilly-sur-Saône.
7. « Titres anciens de M. Legouz [Bénigne II] trouvés après coup dans un placard isolé » (4 cotes) dont succession Legouz de Gerland et titres du Sauvement, complétés d'«environ trois cents de papiers tant en lettres, anciens mémoires, rôles du ci-devant parlement et autres que nous avons regardé comme inutiles, sauf la révision, que nous avons également fait transporter au district avec tous les papiers devant inventoriés… » (pièces non cotées).
Par ailleurs l'inventaire de la bibliothèque, établi conjointement, fait état, sous le n°1882, de « cinquante six volumes in-fol° et in-quarto, la plupart reliés en parchemin, tous manuscrits les uns provenant des ouvrages de M. Legoux et les autres des registres du ci-devant parlement… ».
Il apparaît donc que Bénigne II Legouz conservait chez lui non seulement ses papiers personnels et les archives familiales, mais aussi une partie des archives de l'hospice Sainte-Anne et une partie des archives et de la bibliothèque du Parlement, dont il était le dernier premier président.
Lorsque les archives furent restituées à son fils, ces dernières n'y figuraient plus : mises à part dès la rédaction de l'inventaire de 1793, elles avaient rejoint les archives du Parlement proprement dites, quelques-uns des dossiers de Vantoux étant remis à l'acquéreur du domaine et du château. Ces derniers sont présents dans le fonds Vantoux, entré récemment aux Archives départementales, la plupart ayant été toutefois inclus dans le fonds du Parlement (B 12178-12195).
Sur le sort des archives du Parlement proprement dites avant leur entrée aux Archives départementales en 1866, les informations précises manquent (voir J. RIGAULT, Guide des Archives de la Côte d'Or, Dijon, 1984, p. 6 et p. 76-79. et GARRETA (Jean-Claude), "Les archives du Parlement de Dijon, étude des sources", MSHDB, t. 23, 1962, p. 203-244), mais il semble que les papiers conservés chez lui par Bénigne II Legouz n'aient pas tous été joints aux archives du Parlement, donc qu'il s'en soit perdu une partie : seuls deux registres de délibérations sont actuellement conservés.
Avaient aussi été extraite une partie des dossiers concernant l'hospice Sainte-Anne, confiés alors à l'Hôpital Général, auquel ledit hospice avait été réuni en 1792. Il est difficile de les identifier parmi les documents analysés dans le répertoire des archives de l'hospice Sainte-Anne déposées aux Archives départementales en 2008, avec celles de l'Hôpital général (H Dépôt, 239/2). Tous ne semblent pas s'y trouver : le dossier de la Maison du Miroir y semble plus mince que celui décrit en 1793.
Avaient enfin été extraits et expédiés au district de Chalon des documents concernant Louhans, Bantanges, Saint-Bonnet et Le Perroux : il y avait là des terriers, des manuels et des plans, pourtant assez soigneusement inventoriés, qui ont disparu, les Archives départementales de Saône-et-Loire conservant, sous la cote E 311, une unique liasse de pièces de gestion du XVIIIe siècle provenant de la famille Legouz.
La poursuite du récolement des pièces à partir des différents inventaires, effectué dans le but de comprendre les principes et les techniques de restitution post révolutionnaires afin de mieux appréhender le processus de composition du fonds, a été considérée comme vaine, et abandonnée après qu'il ait été constaté qu'une partie des archives de l'hôpital Sainte-Anne était restée entre les mains de Bénigne-Alexandre Legouz (147 J 161-165), mais qu'en revanche celles de Pouilly-sur-Saône, pourtant explicitement comprises dans les restitutions faites à Bénigne-Alexandre Legouz, étaient restées à Dijon, classées aux Archives départementales sous les cotes E 1142-1150, tandis que l'ensemble relatif à Louhans, resté très important malgré les prélèvements, était partagé inégalement entre le fonds Legouz, dont il constitue l'un des principaux éléments (147 J 790-900), et les Archives départementales de la Côte-d'Or, qui possèdent une série de terriers du XVIIe siècle (E 1130-1134), sans que l'on y trouve les documents cités comme envoyés en Saône et-Loire qui ont donc disparu.
- Titres Esmonin : saisi dans l'hôtel de Dampierre, ce fonds n'a pas connu les mêmes démembrements. Très soigneusement inventorié en 1793 sous forme de récolement à partir d'un inventaire antérieur disparu (Q 973), il a été restitué en totalité le 1er floréal an VIII (5 avril 1800) à Antoine IV Esmonin …qui s'est empressé d'en modifier le classement pour constituer des dossiers justifiant ses demandes de restitution de ses biens saisis durant son émigration. L'établissement de l'inventaire en 1793 avait permis de constater qu'une partie des titres de La Chassagne étaient « entièrement gâtés et illisibles », Antoine Esmonin ayant dû les enterrer pour les « soustraire à de plus grands accidents dans le moment d'une insurrection qui a eu lieu à La Chassagne au mois d'octobre 1789 ». Le même Antoine Esmonin signalait de plus que des titres se trouvaient entre les mains de son avoué pour la poursuite d'un procès au tribunal du district de Poligny.
Cette affirmation laisse perplexe car, après rétablissement de ce classement primitif, il n'a été constaté aucune lacune par rapport à cet inventaire et pas de dégâts visibles. Un supplément est constitué des pièces rendant compte de la gestion des domaines par Antoine Esmonin, les pièces du procès relatif aux bois (terminé par une vente aux habitants) ayant été réunies par Antoine IV dans trois liasses (147 J 1511-1513).
- Titres Berbis : le fonds, conservé au château de Longecourt, a été partiellement saisi en 1792 sur Nicolas-Bénigne Berbis et Catherine Lamy de Samerey, puis en partie restitué, quelques dossiers étant conservés aux Archives départementales de la Côte-d'Or (E 75-80), avant d'être divisé, au début du XXe siècle, entre les membres de la famille:
• Les documents relatifs à la succession de Nicolas Berbis et Catherine Lamy de Samerey et aux domaines de Tart-le-Haut, Tart-l'Abbaye, Molaise et Rancy ont été alors remis à la famille Dugon, héritière de leur fille Claudine-Bernarde Berbis, épouse d'Antoine François Jacquot d'Andelarre, tante de Marie-Angélique Berbis. Ils sont entrés par don aux Archives départementales de la Côte-d'Or en 1971 (41 F 1-305, 7 ml.).
• Les titres familiaux proprement dit ont été remis, après son mariage et la liquidation de la succession de Nicolas-Philippe Berbis et Catherine Lamy de Samerey, à Bénigne-Étienne-Joseph Legouz, époux de Marie-Anne-Angélique Berbis de Rancy. Ce sont eux qui sont dans le fonds Legouz.
Les pièces concernant Longecourt-en-Plaine, restées sur place, inventoriées une première fois en 1967 puis restituées, ont été déposés aux Archives départementales de la Côte-d'Or en 2017 (172 J 1-210, 7,20 ml).
Cette partie du fonds avait donc été éclatée en quatre parties : les dossiers non restitués restés aux Archives départementales, les papiers personnels des Berbis réunis au fonds Legouz, les titres domaniaux de Tart et lieux voisins constituant le fonds Dugon, les titres de Longecourt proprement dits restés au château de Longecourt où est restée aussi la série des portraits familiaux des Berbis.
- Titres Brosses : l'ensemble du fonds, saisi sur Claude-Charles de Brosses et son neveu René-Augustin de Brosses (ans II-III), fils de Charles de Brosses et Marie-Jeanne Legouz, grand-père de Pauline, épouse de Raoul de Saint-Seine, ne leur a pas été restitué, il est conservé aux Archives départementales de la Côte-d'Or sous les cotes E 292-334bis. Il n'y a donc ici que quelques pièces isolées (147 J 1770-1790), notamment des documents concernant des domaines alsaciens et allemands de la famille Kempfer, dont la grand-mère de Marie-Angélique Berbis, Anne-Victoire Kempfer, épouse d'Antoine-Henri de Boistel, était la dernière descendante.
♦ Remaniements ultérieurs
Ces différents ensembles se sont donc accumulés dans l'hôtel de la rue Verrerie entre l'an X et le début du XXe siècle, sans que jamais aucun inventaire, ni même un simple état en soit établi.
C'est ce dont témoigne le « tas immense de papiers anciens » restitués à Bénigne-Alexandre-Victor Barthélemy en 1827…
Jusqu'à ce qu'arrive rue Verrerie, en 1862, Pauline de Brosses, épouse de Raoul de Saint-Seine (1843-1906), frère d'Étienne de Saint-Seine, qui, passionnée de généalogie (elle tenait cela de famille !), fit appel à un archiviste (un personnage est désigné comme l'archiviste de la famille sans qu'il ait été possible de l'identifier) pour envisager un classement qui lui permette de mener à bien ses recherches généalogiques sur les 48 quartiers de la famille. Cet archiviste, dont il faudrait percer l'anonymat, proposa un plan de travail, constitua la série des dossiers des membres de la famille Legouz, accompagnés d'analyses très complètes, établit un cahier de copies de pièces concernant la famille Pérard, procéda à des reconnaissances dans l'ensemble du fonds, puis, semble-t-il peu soutenu par Pauline, abandonna l'entreprise que celle-ci poursuivit seule, se contentant, au fil d'un patient dépouillement des archives familiales, de repérer, voire d'extraire, les pièces fournissant des informations sur les naissances, mariages et décès, tandis qu'elle écumait les registres paroissiaux et d'état civil, accumulant analyses et notes, de sa belle écriture à l'encre violette dans des cahiers ou sur des feuilles volantes (souvent les pages vierges de faire-part de décès…) éparpillées un peu partout dans les fonds. Ce faisant elle n'hésitait pas à démembrer des dossiers pour les réorganiser selon sa propre logique (avec des cotations mystérieuses…). Des traces de ses interventions très personnelles ont été retrouvées jusque dans le fonds Vantoux, où ont été identifiés, lors de son arrivée aux Archives départementales, des dossiers et cahiers couverts de son écriture que Xavier de Saint-Seine avait, à l'évidence, prélevés pour ses propres recherches généalogiques. Les éléments principaux en ont été intégrés au fonds Legouz (147 J 1).
▪ En 1903 les archives, comme il a été précédemment signalé, ont été partagées entre plusieurs branches de la famille, celles concernant Saint-Seine-sur-Vingeanne étant en partie transférées au château de Saint-Seine-l'Église.
• Un dernier perturbateur est intervenu à la veille du dépôt: un locataire indélicat de l'appartement voisin du local où étaient entassées les archives Legouz, a forcé la porte de celui-ci et procédé à un tri très soigneux qui lui a permis d'extraire des pièces spectaculaires (exceptionnels terrier de Charangeroux, lettres de Philippe le Bon ou de René d'Anjou comprises dans une petite collection d'autographes, etc) mises en vente chez des libraires dijonnais ou parisiens en 1980 et 1981. Ce fâcheux incident s'est terminé par un procès si laborieux que les délais de forclusion étaient dépassés lorsque l'affaire est arrivée devant le tribunal de Metz en 1986. Entre temps les documents avaient été restitués dans leur totalité à leur propriétaire et inclus dans le fonds. Le seul élément positif de cet incident fut de hâter l'établissement d'un état du fonds et d'un premier plan de classement en 1985, afin d'être en mesure de prouver aux magistrats l'origine des documents subtilisés.

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Description physique :

Description physique: Document d'archives

Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 1802 articles
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 64,20

Références bibliographiques :

Bibliographie
Bibliographie sommaire : notices biographiques et notes sur les membres de la famille Legouz et des familles alliées dans :
ARBAUMONT (Jules d'), Armorial de la Chambre des comptes de Dijon…, Dijon, 1881.
BEAUNE (Henri) et ARBAUMONT (Jules d'), La noblesse aux États de Bourgogne de 1350 à 1789, Dijon, 1864.
BOUCHARD (M.), De l'humaniste à l'Encyclopédie.
BOURRÉE (André), La Chancellerie près le Parlement de Bourgogne de 1476 à 1790…., Dijon, 1927.
COLOMBET (Albert), Les parlementaires bourguignons à la fin du XVIIIe siècle, 2e édition, Dijon, 1937.
DESMARCHES (A. S.) Histoire du Parlement de Bourgogne de 1733 à 1790…, Chalon, 1851.
LACUISINE (E. de), Le Parlement de Bourgogne, Dijon et Paris, 1864, 3 volumes.
MONTARLOT (Paul), Les émigrés de Saône-et-Loire, Mémoires de la Société Éduenne, t.41- 44, 1920-1923.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de la Côte-d'Or

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD021_000002179

Nom de famille :

Famille Legouz de Saint-Seine

Type de document :

Document d'archives

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