Inventaire d'archives : Archives du Parti Communiste Français (PCF), section départementale.
Contenu :
Présentation du contenu
Le fonds de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français se compose de trois parties, qui traitent de son organisation, de son fonctionnement et de ses activités. Le plan de classement complet est proposé dans le sommaire ; on indiquera seulement ici les différentes séries du fonds avec quelques informations générales.
Organisation
Cette partie comprend les dossiers de la direction de la fédération, de l'organisation des sections et cellules, de La Maison du peuple de La Rochelle et des renseignements sur les adhérents, ainsi que de le documentation sur l'organisation. Les archives de la direction sont peu nombreuses car la plupart des comptes rendus des réunions sont classés dans les dossiers des thèmes abordés (fête, élections, conférences, etc.).
Les dossiers concernant les sections sont très inégaux, selon que la section rendait plus ou moins compte de ses activités ; par ailleurs, ils cessent d'être alimentés à la fin des années 1970. Les archives de La Maison du peuple se trouvaient dans le fonds pris en 1939 et fournissent des renseignements sur l'organisation des communistes avant la création de la fédération. Les dossiers des effectifs forment une série continue entre 1964 et 1995 et sont complétés par deux études sur la sociologie des adhérents en 1966 et 1979.
Fonctionnement
Le fonctionnement de la fédération regroupe trois séries : l'administration, la comptabilité et le contentieux. L'administration se compose des dossiers du secrétariat et de ceux de toutes ses relations avec diverses organisations, communistes ou non. Les archives des conférences régionales puis fédérales se trouvent notamment dans les relations avec les instances nationales. Les documents comptables apportent essentiellement des informations sur la gestion financière entre 1953 et 1997. Les documents du contentieux concernent quelques affaires dans lesquelles la fédération s'implique, notamment pour aider des adhérents face à leurs employeurs.
Activités
Il s'agit de la partie la plus volumineuse du fonds. Toutes les activités importantes de la fédération sont représentées : les référendums et élections, la propagande, les manifestations et la formation des adhérents, activités auxquelles il faut ajouter les dossiers thématiques constitués pour recueillir les informations concernant tous les champs d'action de la fédération.
Les élections sont classées de la circonscription la plus vaste à la plus petite et, pour chacune, par ordre chronologique. La propagande est organisée elle aussi du niveau national au niveau local, avec de la documentation, c'est-à-dire des journaux ou tracts édités par le PCF. Les manifestations, très variées, sont souvent illustrées par des photographies et les dossiers des fêtes principales comportent peu de lacunes. La série concernant la formation des adhérents est moins riche en documents ; elle est formée de pièces isolées et de dossiers classés avec les dossiers thématiques. Ces derniers sont classés par thématique ; les thèmes, les sous-thèmes et les dossiers sont classés par ordre alphabétique.
Intérêt historique
Les intérêts de ce fonds sont multiples dans la mesure où il touche tous les pans de l'histoire
de la seconde moitié du XXe siècle et qu'il donne même quelques aperçus sur l'Entre-deux-guerres. On ne présentera ici que quelques pistes d'études.
Le fonds permet tout d'abord d'écrire l'histoire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français de ses origines aux années 2000 : les archives apportent en effet des enseignements à la fois sur l'organisation, sur le fonctionnement et sur les activités de la fédération. Même des activités a priori peu documentées, comme les ventes de bourriches d'huître à Noël ou la vente de journaux dans la rue, se retrouvent à travers les journaux, la correspondance ou encore les photographies. L'historien consultera avec profit les dossiers des conférences régionales puis fédérales - malheureusement en partie lacunaires avant 1956 - pour trouver la liste des élus à la direction de la fédération, des enquêtes sur la sociologie des adhérents ou encore les propositions d'amendements des sections au projet de résolution du congrès national.
Les séries des référendums et des élections sont une référence pour l'histoire électorale en Charente-Maritime de la Quatrième et de la Cinquième République. En effet, ces séries comportent très peu de lacunes et les dossiers contiennent, outre des archives sur l'organisation et la propagande du parti, des documents de propagande des autres partis (notamment les professions de foi) et tous les résultats du scrutin. Elles sont donc souvent plus complètes que les fonds de la préfecture (série W) des Archives départementales.
Signalons enfin quelques dossiers remarquables qui mériteraient une étude approfondie :
-181 J 11-12 : études sociales de 1966 et 1979 ; elles comprennent des fiches sur chaque cellule ou section, avec des informations sur le nombre et les catégories socio-professionnelles des adhérents.
-181 J 98 : relations avec les partis de gauche, actions communes ; plusieurs dossiers concernant les
programmes communs de la gauche lors de diverses élections contiennent de la correspondance particulièrement riche entre les différents partis.
-181 J 430 à 434 : hommages aux adhérents et anciens adhérents de la fédération ; ces cotes sont essentiellement composées de discours d'hommages et d'éloges funèbres qui retracent la vie et le parcours politique et syndical des adhérents. Elles seraient très utiles pour la formation d'un dictionnaire biographique des principaux adhérents même si elles ne fournissent pas de renseignements sur tous les adhérents. En effet, il faut atteindre les cinquante ans d'adhésion au parti pour devenir vétéran, les hommages et inaugurations ne concernent que quelques grandes figures communistes du département, tous les adhérents ne fêtent pas leur départ en retraite et les éloges funèbres ne sont écrits que pour les adhérents décédés dont les familles ont souhaité une intervention de la fédération aux obsèques.
Cote :
181 J 1-624
Publication :
Archives départementales de la Charente-Maritime
2009
La Rochelle
Informations sur le producteur :
Origine:
Fonds de la Fédération départementale de la Charente-Maritime du Parti communiste français (PCF)
Biographie ou histoire
Le Parti communiste français
Le parti communiste est fondé lors du Congrès de Tours de décembre 1920, par la scission d'une partie de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Il prend alors le nom de " Section française de l'Internationale communiste " et s'affilie à l'Internationale communiste (ou Komintern) fondée en 1919 par Lénine.
Les premières années, le parti adopte une ligne politique dure, exclut plusieurs membres fondateurs et refuse toute collaboration avec la SFIO. Mais à la fin des années 1920, le parti perd des adhérents et des électeurs. C'est alors que Maurice Thorez devient secrétaire général et adopte une ligne politique plus conciliante, notamment après l'élection de Hitler en Allemagne. En 1936, il fonde avec la SFIO et les radicaux le " Front populaire ", qui remporte les élections. En 1939, le parti approuve le pacte germano-soviétique de non-agression qui partage la Pologne entre les deux puissances. Il est aussitôt mis hors-la-loi par le gouvernement Daladier : les élus communistes sont privés de leur mandat et L'Humanité, journal du parti, ne peut plus paraître. Après l'invasion de la France par les Allemands, une partie des anciens membres du parti entre dans la clandestinité et la Résistance, plus encore après l'invasion de l'Union soviétique en décembre 1941 ; en 1943, les communistes participent à la fondation du Conseil national de la Résistance et sont représentés dans le Gouvernement provisoire de la France libre, créé par le général de Gaulle et installé à Alger. C'est aussi à cette date que le parti prend le nom de Parti communiste français (PCF), après la dissolution du Komintern.
En 1945, le PCF devient le " premier parti de France " en remportant le plus grand nombre de sièges aux élections législatives. Mais dès 1947, sur fond de guerre froide, le parti retourne dans l'opposition. La mort de Staline en 1953 ne modifie pas la ligne du PCF. En 1956, le parti vote les pouvoirs spéciaux à Guy Mollet pour son intervention en Algérie mais il change rapidement d'avis, s'allie au Front de libération nationale (FLN) et demande la paix.
Maurice Thorez décède en 1964 ; il est alors remplacé par Waldeck Rochet, mais c'est rapidement Georges Marchais qui s'impose, et qui sera élu secrétaire général en 1970. En 1968, le PCF désapprouve la répression du Printemps de Prague, ce qui constitue un début d'éloignement avec l'Union soviétique. L'élection présidentielle de 1969 marque encore la puissance du PCF qui récolte le plus grand nombre de voix des partis de gauche avec Jacques Duclos.
En 1972, Georges Marchais signe un Programme commun de gouvernement avec les socialistes, mais il sera abandonné en 1978, car l'alliance profite au Parti socialiste, tandis que les communistes voient leur audience se réduire fortement. En 1976, au XXIIe congrès, le PCF affirme son indépendance face au parti soviétique en abandonnant l'idée de la " dictature du prolétariat ".
L'année 1981 marque l'accentuation du déclin du parti : Georges Marchais n'obtient que 15,35 % des voix au premier tour des élections présidentielles, alors que le PCF obtenait jusque-là plus de 20 %. Le parti se rallie à François Mitterrand, qui est élu, et qui va placer des ministres communistes au gouvernement. Dès 1984 cependant, le PCF se retire du gouvernement pour protester contre les nouvelles orientations libérales du pouvoir.
Les scores du PCF aux élections ne cessent ensuite de diminuer, et la chute du Mur de Berlin en 1989 aggrave la situation. En 1994, Robert Hue succède à Georges Marchais et devient secrétaire national. S'engage alors un mouvement de rénovation du parti, qui conduit notamment les communistes à participer au gouvernement de Lionel Jospin, après la victoire de la Gauche aux élections législatives de 1997. Il permet également la formation de courants au sein du parti, mais cette politique n'est pas couronnée de succès, et, en 2002, le PCF n'obtient que 3,37 % des voix, ce qui provoque la démission de Robert Hue. Marie-Georges Buffet, qui le remplace, obtient 1,93 % des voix aux présidentielles de 2007 ; elle est remplacée en 2010 par Pierre Laurent.
La Fédération de la Charente-Maritime
La Fédération de la Charente-Maritime est fondée en 1936, mais ses origines remontent à la création du parti lui-même. En effet, dès 1919, avant la création du parti, le secrétaire de la Société immobilière de la Maison du peuple de Bourges décrit comment fonder une telle société ; la Société immobilière de la Maison du peuple de La Rochelle est créée en 1922 et ses fondateurs, communistes, seront à l'origine de la création de la fédération.
En 1936, à sa création, la fédération s'organise en plusieurs échelons : le plus petit est le " cercle ", qui peut correspondre à une usine, à un village ou à un quartier ; l'échelon intermédiaire est le " rayon ", qui englobe plusieurs cercles géographiquement proches ; l'échelon départemental se nomme la " région ". La région est dirigée par un secrétaire délégué régional, entouré d'un comité régional et d'un trésorier et gérant du journal La Voix des Charentes ; il dépend du comité central. Les adhérents (2 500 en 1939) se réunissent tous les ans pour la conférence régionale.
Les secrétaires délégués changent souvent : en 1936 est nommé Ernest Geoffroy, gérant d'un magasin de chaussures ; en 1937, René Floras, remplacé quelques mois plus tard par Devoureix, ce dernier étant démis de ses fonctions l'année suivante ; Fernand Crespin fait l'interim avant la nomination de Sautel, ancien secrétaire de la fédération du Gard .
En 1939, lorsque le PCF est interdit en France, les archives de la fédération sont probablement emportées par un service de police à la suite d'une perquisition. En 1945, la fédération se reforme, et elle change d'organisation dès 1946 : la région devient la fédération, le rayon devient la section et le cercle devient la cellule. En 1939, il y avait quatorze rayons ; en 1972, il y a vingt-trois sections ; en 1991, il en reste dix.
Lors de la conférence fédérale, qui réunit annuellement (puis un peu moins régulièrement ) tous les adhérents de la fédération, sont élus les membres du comité fédéral, parmi lesquels sont choisis les membres du bureau fédéral ; sont enfin élus au sein du bureau les secrétaires fédéraux, c'est-à-dire un secrétaire fédéral associé à un secrétaire fédéral à la propagande et à un secrétaire fédéral à l'organisation. Parallèlement, la conférence élit la commission de contrôle financier. Parmi les membres du comité fédéral, on élit également les délégués au comité national, les années où celui-ci se réunit .
Le siège de la fédération se situe en 2010 à La Rochelle, 13 rue de l'Escale ; ce bâtiment, assez ancien, était depuis 1945 le siège du mouvement local de la jeunesse communiste. L'ancien siège de la fédération, situé rue Bazoges, a été quitté lorsque le mouvement de la jeunesse communiste n'a plus eu la possibilité de supporter seul les frais du loyer. Avant 1939, le siège se situe au 16 rue de Cordouan, également à La Rochelle.
Les secrétaires de la fédération sont successivement Yves Le Dluz (1945), Jean Poilane (1946), Serge Vergnaud (1947-1954), Léon Belly (1954-1972), Jacques Bessière (1972-1987), Gérard Moreau (1988-1993), Jean-François Mémain (1993-2008), Brahim Jlalji (2009-...).
Yves Le Dluz (1900-1977)
Ouvrier métallurgiste.
1922 : adhésion au Parti communiste français.
1924 : élu secrétaire du syndicat Confédération générale du travail unitaire (CGTU) des métaux.
1927 : élu secrétaire de l'union locale des syndicats unitaires.
1940-1944 : interné, s'évade.
1944-1946 : siège au Conseil de la République.
1945 : secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
1945-1959 : conseiller municipal à La Rochelle.
Jean Poilane (1913-1989)
Ajusteur au dépôt des chemins de fer de Saintes.
1939-1942 : résistant, réorganise le Parti communiste français, arrêté en 1942.
1945 : conseiller municipal à Saintes.
1946 : secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
Serge Vergnaud (1920- )
Employé.
1937 : adhésion au Parti communiste français.
Léon Belly (1923-2005)
Employé de la Société nationale des chemins de fer ; révoqué pour avoir fait grève en 1951.
1948-1952 : secrétaire du secteur fédéral de la Confédération générale des travailleurs de Saintes.
1949 : adhésion au Parti communiste français.
1950 : secrétaire départemental du Mouvement de la paix.
1953-1989 : conseiller municipal puis adjoint au maire de La Rochelle.
1954-1972 : secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
1964-1988 : conseiller général de la Charente-Maritime.
1972-1989 : conseiller régional du Poitou-Charentes.
1989-1995 : adjoint au maire d'Aytré.
Jacques Bessière (1936- )
Apprentissage de serrurier aux Entreprises industrielles charentaises (futur Alsthom) ; métier exercé dans plusieurs entreprises, dont aux Ateliers et chantiers de La Rochelle-La Pallice.
1954 : adhésion aux Jeunesses républicaines de France.
1959 : adhésion au Parti communiste français.
1963 : permanent de la fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
1972-1987 : secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
1977-2001 : conseiller municipal de la Rochelle (un moment maire adjoint et vice-président de la communauté d'agglomération rochelaise).
1990-1998 : conseiller régional Poitou-Charentes.
Gérard Moreau
1988-1993 : secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
Jean-François Mémain (1954- )
Fraiseur.
1973 : adhère au Parti communiste français.
1979 : participation dans le journal communiste Nouvelles de la Charente-Maritime.
1993-2008 : secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français.
Brahim Jlalji
2009 : élu secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français. Chaque section possède un secrétariat, un bureau et un comité et réunit tous ses membres en conférence de section. À l'origine, il existe environ autant de sections que de cantons, soit une cinquantaine. En 2010, les sections sont au nombre de neuf : La Rochelle, Rochefort, Saintes, Royan, Nord-Aunis, Sud-Saintonge, Est-Saintonge, île d'Oléron, île de Ré.
Les activités principales de la fédération sont la préparation des élections et les campagnes d'adhésions. Pour ce faire, la fédération dispose d'un organe principal de propagande, le journal La Voix des Charentes, de 1937 à 1950, puis les Nouvelles de la Charente-Maritime, à partir de 1972.
Elle organise en outre plusieurs manifestations festives dans l'année, à l'image de la Fête de L'Humanité : la fête fédérale, la plus importante, aussi appelée fête des parcs, est créée en 1946, elle se déroule généralement pendant un week-end du mois de juin à La Rochelle puis à Aytré ; la fête de La Terre - autre journal du parti - a lieu à Saint-Césaire à partir de 1964 un dimanche au début du mois de juillet.
Informations sur l'acquisition :
Informations sur les modalités d'entrée
Dépôt, 2006.
Historique de conservation :
Historique de la conservation
À la suite d'une note diffusée par le Parti communiste français en 2005 auprès des secrétaires fédéraux et d'une instruction de la Direction des Archives de France visant la sauvegarde des archives anciennes des fédérations du parti, les Archives départementales de la Charente-Maritime et la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français se sont entendues pour que cette dernière dépose ses archives aux Archives départementales. Dans le même temps, la fédération engage une campagne pour se voir donner des fonds d'adhérents. Le dépôt est effectué le 31 mai 2006, après un récolement du fonds au siège de la fédération, et la convention de dépôt est signée le 21 août 2006. Une partie du fonds avait déjà fait l'objet d'un classement et d'un instrument de recherche par Bruno Essard, membre du parti, en 1998. Le fonds est alors conditionné en boîtes d'archives et représente 20,46 mètres linéaires, fonds privés des adhérents compris. Ce dépôt reçoit un complément en juillet 2010 lorsqu'une nouvelle visite du siège du parti est effectuée avant le classement définitif du fonds. Il s'agit notamment de photographies et des éloges funèbres, qui occupent alors un mètre linéaire. Enfin, les archives prises en 1939, qui étaient provisoirement cotées en 3 J, parmi les pièces isolées, ont été réintégrées au fonds. Il s'agit de toutes les pièces antérieures à 1939 décrites dans cet instrument de recherche. Il est possible que d'autres documents viennent s'ajouter dans le futur à ce fonds ouvert.
Description :
Critères de sélection :
Informations sur l’évaluation
Lors du classement, il a été procédé à l'élimination des doubles et des brouillons lorsqu'ils ne différaient pas de la version finale. Les anciennes pochettes, classeurs-trieurs et chemises ont également été remplacés par de nouveaux conditionnements lorsqu'ils étaient usés ou inadaptés. Les informations ont alors été reportées sur les nouveaux conditionnements.
Mise en forme :
Mode de classement
Un premier classement partiel pour les archives antérieures à 1992 (soit cinquante-huit boîtes d'archives) avait été effectué par un membre de la fédération en 1998. Son plan était le suivant : Série A : élections. Série B : presse Charente-Maritime. Série C : presse nationale et revues. Série D : organisations hors Parti communiste français et hors Mouvement de la jeunesse communiste de France. Série E : Parti communiste français (organisation, propagande, manifestations, fêtes, congrès et conférences, courrier, réunions, affaires internes, divers). Série F : Mouvement de la jeunesse communiste. Série G : International, paix. Série H : revendications. Série I : photographies, plaques imprimerie. Les séries B et C, composées de journaux et d'ouvrages, ont intégré les fonds de la bibliothèque des Archives départementales ; cette documentation est présentée dans les sources complémentaires. Le plan de classement adopté aux Archives départementales correspond à la structure d'un parti politique : organisation, fonctionnement et activités. Au sein de ces grandes parties, on retrouve cependant les séries adoptées par le plan de classement de la fédération elle-même. L'organisation et le fonctionnement se trouvent dans les séries D et E ; les séries G et H forment une partie des dossiers thématiques ; les photographies et plaques d'imprimerie ont été intégrées dans leur fonds d'origine. La série F n'a pas été retrouvée lors du récolement des archives et n'a donc pas été déposée.
Conditions d'accès :
Statut juridique
Archives privées
Communicabilité
Le fonds est communicable sur autorisation du déposant.
Conditions d'utilisation :
Conditions d'utilisation
Reproduction soumise à autorisation du déposant.
Langues :
Langue des unités documentaires: La langue des documents est le français, à l'exception de quelques affiches en allemand, anglais et espagnol.
Description physique :
Description physique:
Document d'archives
Support
Support: Papier.
Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 148
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 15,80
Ressources complémentaires :
Autre instrument de recherche
ARTAUD (Amandine), Fonds de la Fédération de la Charente-Maritime du Parti communiste français (1919-2010). 181 J 1-624. Répertoire numérique détaillé, Archives départementales de la Charente-Maritime, 2010.132 p. Ill.
Références bibliographiques :
Bibliographie
Cette bibliographie sommaire propose quelques ouvrages récents et généraux. On consultera avec profit leurs bibliographies pour des recherches plus précises.
Histoire politique du XXe siècle
BECKER (Jean-Jacques), CANDAR (Gilles) dir., Histoire des gauches en France, vol. 2 " XXe siècle : à l'épreuve de l'histoire ", Paris, La Découverte, 2005, 776 p.
CHAGNOLLAUD (Dominique) dir., La vie politique en France, Paris, Le Seuil, 1993, 480 p.
WINOCK (Michel), La France politique, XIXe-XXe siècle, Paris, Le Seuil, 1999, 553 p.
Histoire du communisme et du Parti communiste français
ANDOLFATTO (Dominique), PCF : de la liquidation à la mutation, Monaco, éd. du Rocher, 2005,
312 p.
BRUNET (Jean-Paul), Histoire du Parti communiste français : 1920-1986 (nouv. éd.), Paris, Presses
universitaires de France, 2001, 127 p. (Que sais-je ?)
COURTOIS (Stéphane) dir., Dictionnaire du communisme, Paris, Larousse, 2007, 639 p.
COURTOIS (Stéphane), LAZAR (Marc), Histoire du Parti Communiste Français (2e éd.), Paris, Presses
universitaires de France, 2000, 480 p.
DREYFUS (Michel), Le siècle des communismes (nouv. éd.), Paris, Le Seuil, 2004, 781 p.
GÉRÔME (Noëlle), TARTAKOWSKY (Danielle), La Fête de l'Humanité : culture communiste, culture
populaire, Paris, Messidor-éd. sociales, 1988, 340 p.
KRIEGEL (Annie), Les communistes français dans leur premier demi-siècle, 1920-1970 (nouv. éd.),
Paris, Le Seuil, 1985, 400 p.
LAZAR (Marc), Le communisme, une passion française (nouv. éd.), Paris, Perrin, 2005, XIV-247 p.
MARTELLI (Roger), Le communisme, Toulouse, Milan, 2005, 63 p.
PENNETIER (Claude) dir., Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social
de 1940 à mai 1968, Paris, éd. de l'Atelier, 2005-2008.
ROBRIEUX (Philippe), Histoire intérieure du Parti communiste, 4 tomes, Paris, Fayard, 1980-1984.
SANTAMARIA (Yves), Histoire du Parti communiste français, Paris, La Découverte, 1999, 122 p.
TARTAKOWSKY (Danielle), Une histoire du P.C.F., Paris, Presses universitaires de France, 1982, 126 p.
Localisation physique :
Localisation physique: Archives départementales de la Charente-Maritime, site de La Rochelle.
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives départementales de la Charente-Maritime
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD017_181J
Personnes :
Belly, Léon (1923-2005 ; secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du PCF, candidat aux élections municipales de La Rochelle de 1977), Bessière, Jacques (secrétaire de la Fédération de la Charente-Maritime du PCF, candidat aux élections régionales), Gaulle, Charles de (militaire, homme d'Etat français, président de la République), Le Dluz, Yves (1900-1977 ; membre du PCF)
Institutions :
Fonds de la Fédération départementale de la Charente-Maritime du Parti communiste français (PCF), Fédération départementale de la Charente-Maritime du Parti communiste français (PCF), Parti communiste français (PCF)
Thèmes :
Cinquième République (1958-...), Guerre 1939-1945, Quatrième République (1946-1958), affiche politique, agriculture, communisme, conchyliculture, conflit du travail, manifestation de protestation, parti politique, politique, politique internationale, presse, propagande, pêche maritime, transport, vie politique, visite officielle, viticulture, éducation, élection cantonale, élection européenne, élection législative, élection municipale, élection politique, élection présidentielle, élection sénatoriale, équipement