Louis BOSSU (Mirecourt, 3 avril 1857 – Jainvillotte, 11 mars 1929) effectue de brillantes études à Paris puis mène des études de droit pour entrer dans la magistrature en 1880 après avoir débuté dans l’administration préfectorale. Nommé en Tunisie, il participe notamment à la codification de la législation immobilière. De retour en France, il occupe divers postes dans le Nord comme président du tribunal civil puis procureur. Louis BOSSU se lance dans la politique aux élections législatives dans l’arrondissement de Neufchâteau, mais échoue en 1894 et 1902 contre le prince d’Hénin-Liétard. Rentré dans la magistrature, il est avocat général à Rennes, à Douai, puis procureur de la République à Reims (1909) où il va, pendant la guerre, partager les souffrances de la ville bombardée. Le 29 juillet 1911, Louis BOSSU est nommé chevalier de la Légion d’honneur. En 1917, il est procureur général à Bastia, puis Chambéry. Promu officier de la Légion d’honneur en récompense de ses longs services, il se retire finalement en 1927 à Jainvillotte (Vosges), continuant à collaborer à plusieurs revues de Champagne et de Lorraine.

 Jean BOSSU (Reims, 16 mars 1911 –Épinal, 23 septembre 1985) est le fils de Louis BOSSU et de Marie WAY, compositeur de musique. Il fait ses études principalement à Chambéry. Bachelier, il mène des études de droit à Dijon puis revient à Jainvillotte auprès de sa mère (dès 1931) collaborant alors à L’Est Illustré et à L’Idée libre. Au moment de la guerre, il est mobilisé dans l’Armée de l’air et fonde un journal. C’est à la Libération qu’il devient journaliste à La Liberté de l’Est à Épinal, effectuant de nombreux reportages sur la région, les traditions populaires…et créant un fichier biographique lui valant de correspondre avec de très nombreux chercheurs. Membre de la Société d’émulation du département des Vosges, il écrit ses ouvrages et devient un spécialiste de la franc-maçonnerie. Décoré de l’Ordre national du Mérite, Jean bossu exerce son métier jusqu’à la fin.