Inventaire d'archives : Théâtres. Administration des spectacles (1796-1942) et divers (1918-1940) (XIXe-XXe siècles)

Contenu :

Plan de l'inventaire Pp. I - II
Introduction III - IV
Bibliographie V
Inventaire des articles F/21/4523 - 4708 (bureau des théâtres puis des spectacles) 1 - 150
Notes se rapportant à cet inventaire 151 (1 - 7)
Inventaire des articles F/21/4709 et 4710 152 - 155
PLAN DE L'INVENTAIRE
Administration des spectacles
F21/4523 à 4542 - : enregistrement (1888 à 1931).Correspondance
F/21/4543 et 4544 -administrative diverse (1909 à 1934) etdu bureau (1907 à 1931).Correspondanceorganisation
F/21/4545 à 4547 (1 à 6).
-(1907 à 1940).Budgets
F/21/4547 (7), F21x 4548, F/21/4549 et 4550.
-(1863 à 1935).Comptabilité
F/21/4551 -(1853 à 1935) et(1918 à 1933).Personnellocaux
F/21/4552 à 4582 - : organisation (1882 à 1932), financement (1903 à 1936), professions du spectacle (1895 à 1935), personnalités artistiques diverses (1920 à 1931), distinction honorifiques (1894 à 1935), bourses, encouragements et missions, assistance aux artistes (1897 à 1934), indemnités et secours (1860 à 1935), avantages divers (1909 à 1936), locaux (1902 à 1936), cérémonies et manifestations diverses (1907 à 1940), archives de la voix et du geste (1933 et 1934), demandes de renseignements (1912 à 1936), presse (1914).Musique et spectacles en général
F/21/4583 (1) - : questions diverses (1915 à 1931).Art musical en général
F/21/4583 (2 à 4) à 4590.
- : organisation (1883 à 1941), établissements d'établissements d'enseignement musical (1815 à 1933), inspection (1865 à 1936), bibliothèques musicales (1908 à 1934), enseignement du solfège et de la musique vocale dans les mairies (1920), de la danse et de l'éducation physique (1820 à 1926), concours de la fondation Cressent (1873 à 1933), concours de la Ville de Paris (1926 et 1927).Enseignement musical en général
F/21/4591 à 4609 - : organisation (1848 à 1933), budgets (1902 à 1934), Personnel (1853 à 1937), bâtiments (1850 à 1921), instruments de musique (1870 à 1901), enseignement (1886 à 1942), élèves (1873 à 1934), archives, bibliothèques et musée (1847 à 1934).Conservatoire de musique et de déclamation
F/21/4610 à 4625 - : g généralités (1882 à 1942), Abbeville à Ver non (1842 à 1937),(1853-à 1932).Ecoles nationales et municipales de musique et succursales du Conservatoire de musique et de déclamation dans les départementsécoles privées
F/21/4626 à 4628 - : généralités (1921 à 1934), Alger à Tourcoing (1852 à 1937) ; tournées Eugène Reuchsel (1927 à 1932).Sociétés de concerts
F/21/4629 à 4632 -(1881 à 1936).Sociétés musicales, musique populaire et musique militaire
F/21/4633 à 4636 - : inspection, commissions théâtrales, personnel, bâtiments, répertoire, réprésentations, théâtres étrangers, office international du théâtre (1831 à 1934).Théâtres en général
F/21/4637 à 4681 - : généralités (1870 à 1934), Comédie française (1822 à 1940), Théâtre italien (1780 à 1932), Théâtre lyrique (1861 à 1880), Théâtre de Monsieur (1819), Odéon (1796 à 1934), Opéra (1796 à 1937), Opéra-Comique (1801 à 1936), Trocadéro (1877 à 1934), théâtre Ventadour (1868).Théâtres subventionnés
F/21/4682 -(1873 à 1930).Théâtres municipaux de Paris et de la Seine
F/21/4683 à 4686 : généralités (1848 à 1929), Abri (Théâtre de l'), à Zémith (Théâtre du) (1852 à 1930).Théâtres privés de Paris et de la Seine
F/21/4687 et 4688 -(1878 à 1934)(1865 à 1918).Théâtres de provinceet théâtre populaire
F/21/4689 et 4690 -(1902 à 1932),(1901 à 1933),(1926 à 1944).Théâtres de plein airtournées théâtralescompagnies théâtrales
F/21/4691 à 4698 -(1919 à 1938).Cinéma
F/21/4699 à 4708 -(1926 à 1938).Radiodiffusion
Divers
F/21/4709 -(1918 à 1940).Action artistique à l'étranger
F/21/4710 -(1939 et 1940).Service de la lecture, des arts et des loisirs aux armées
Sous la Restauration, la coexistence des services du Département de la Maison du Roi et de ceux du Département de l'Intérieur fut maintenue jusqu'en 1831. Du premier Département relevaient les Théâtres royaux, ainsi que l'Ecole royale de musique et de déclamation, qui avait été détachée de l'Instruction publique, puis des établissements scientifiques dépendant de l'Intérieur. Les théâtres de Paris et des départements, la censure des pièces, les troupes stationnaires et ambulantes, la nomination des directeurs, les spectacles de curiosité, danseurs et sauteurs étaient dans les attributions du second Ministère.
La disparition de ce dualisme permit un retour à une certaine stabilité. L'ensemble des spectacles fut rattaché, avec les Beaux-Arts, au Département du Commerce et des Travaux publics, puis, en 1834, retourna à l'Intérieur.
Mais le Second Empire rétablit, de 1853 à 1855, l'état de choses antérieur. Le Ministère d'Etat reçut dans ses attributions les Théâtres impériaux, le Conservatoire impérial de musique et de déclamation, les écoles de musique des départements. Le Département de l'Intérieur conserva seulement les théâtres non subventionnés de Paris et les théâtres des départements, qui, deux ans plus tard, furent également rattachés au Ministère d'Etat.
L'unité administrative se trouvait donc à nouveau réalisée : la Surintendance générale des Théâtres avait pour attributions les théâtres de Paris et des départements, le Conservatoire impérial de musique et de déclamation, les écoles de musique de province, la nomination des directeurs, les règlements, les indemnités et encouragements à l'art dramatique et musical, aux auteurs et artistes, la censure des ouvrages dramatiques, l'Inspection des spectacles. De 1863 à 1870, elle fut rattachée, on même temps que les services des Beaux-Arts, au Ministère de la Maison de l'Empereur, qui prit le nom de Ministère de la Maison de l'Empereur et des Beaux-Arts.
Puis, en 1870, la Division des Beaux-Arts et la Direction générale des théâtres firent partie du Département des Beaux-Arts créé le 2 janvier et transformé le 15 mai suivant en Département des Lettres, Sciences et Beaux-Arts. Le 23 août de la même année, la Direction générale des théâtres disparaissait, et la Division des Beaux-Arts était définitivement rattachée au Ministère de l'Instruction publique et des Cultes : parmi les bureaux qui la composaient se trouvait la Bureau des Théâtres.
Sous la Troisième République, les attributions de ce bureau devaient s'étendre aux Caisses des retraites et pensions pour les Théâtres subventionnés, legs, concours Cressent, concerts et maîtrises. De 1896 et 1932, on lui rattacha la Conservation des Palais nationaux et du Mobilier national. Et en 1928, le bureau s'intitulait Service des Lettres, du Théâtre, du Cinématographe, de la Conservation des Palais nationaux et du Mobilier national. Parmi ses tâches nouvelles, qu'il conserva jusqu'en 1940, on relève les rapports avec les Sociétés d'Auteurs dramatiques, de Compositeurs et Editeurs de musique pour les questions relatives au droit d'auteur, la décentralisation artistique dans les départements, l'action artistique dans les départements, l'action artistique à l'étranger, le cinéma (contrôle des films, rapports avec leurs auteurs et éditeurs, règlementation de l'exploitation des spectacles, cinématographiques), enfin la radiodiffusion.
L'administration des théâtres en France a relevé de services, dont les vicissitudes ont été nombreuses. C'est ce qui explique la dispersion de ses archives dans plusieurs séries aux Archives nationales. La série F/21/renferme une partie de ces papiers, ceux qui ont été versés par l'administration des Beaux-Arts à partir de 1906. Ces versements n'ont pas l'homogénéité désirable, en raison de leur irrégularité. Ils forment néanmoins un ensemble, de documents importants, et leur consultation est indispensable à ceux qui voulent étudier l'histoire du théâtre, et, d'une façon générale, des spectacles en France, de la Révolution à la deuxième guerre mondiale.
Cf. Martine PLOUVIER ...... - Paris, 2012 (Editions du Comité des Travaux historiques et scientifiques), p. 262 et suiv.Guides des sources de l'Histoire de l'Art aux Archives nationales et aux Archives de Paris
Sans entrer dans les détails de l'histoire administrative des services en question, il sera rappelé que la Révolution supprima les entraves qui gènaient le développement des théâtres des boulevards, dont la concurrence avait paru dangereuse aux théâtres royaux. La loi du 13 janvier 1791 proclamait la liberté des entreprises théâtrales : celles-ci n'avaient plus d'ordre à recevoir que des officiers municipaux, leur seule obligation étant de se conformer aux lois et règlements de police.
Cf. Emile CAMPARDON.... - Paris, 1877, 2 vol.Les spectacles de la foire. Théâtres, acteurs, sauteurs et danseurs de corde, monstres, géants, nains, animaux curieux ou savants, automates, figures de cire et jeux macaniques des foires Saint-Germain et Saint-Laurent, des boulevards et du Palais-Royal, depuis 1595 jusqu'à 1791. Batiments inédits recueillis aux Archives nationales
Cet état de choses allait se prolonger jusque sous l'Empire ; à partir de 1792 la surveillance des théâtres fut dans les attributions du Ministère de l'Intérieur, sauf sous le gouvernement révolutionnaire de la Convention qui les fit dépendre de deux commissions et d'un Comité d'Instruction publique. Il en résulta un accroissement excessif du nombre des théâtres, et la concurrence entraîna une crise, dont Rémusat et Talleurand dénonçaient les dangers dans un rapport à l'Empereur d'avril 1807. Le 1er novembre suivant, un décret impérial chargeait le Comte de Rémusat, au Ministère de la Maison de l'Empereur, de la Surintendance des Spectacles et de l'administration des quatre grands théâtres de Paris (Académie impériale de musique, Théâtre français, Théâtre de l'Impératrice et Opera buffa réunis, Théâtre impérial de l'Opéra-Comique), qui, échappant à la surveillance du Ministère de l'Intérieur, avaient été placés, dès 1804 déjà, sous la dépendance d'un Préfet du Palais. Ainsi revivait une institution de l'Ancien Régime, à côté de l'institution d'origine républicaine représentée par le Ministre de l'Intérieur. La création et l'exploitation des théâtres furent à nouveau limitées par un règlement, l'obligation de demander un privilège étant rétablie et chaque entreprise étant tenue de faire approuver son cahier des charges par l'administration. La liberté ne devait être rendue aux théâtres que bien plus tard, par la loi du 6 janvier 1864, à la charge d'une simple déclaration de leur directeur.
F/7/4233.
Consulter les documents annexes ci-joint

Cote :

F/21/4523-F/21/4710

Publication :

Archives nationales
1959

Références bibliographiques :

, 1790-1919 :Almanach royal, national, impérial
...- Paris, 1911 - 1914 1920 - 1940.Annuaire de la curiosité et des beaux-Arts
.- Paris, 1929/1930 - 1939/1940.Annuaire général de l'université et de l'enseignement français... avec les établissements d'enseignement des beaux-arts... rédigé et publié par l'Information universitaire
Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Direction des beaux-arts..- Paris, 1888.Législation théâtrale. Recueil des lois, décrets, arrêtés, réglements, circulaires se rapportant aux théâtres et aux établissements d'enseignement musical et dramatique
Nicolas Boussu..- Paris (1877).Etudes administratives. L'administration des beaux-arts
Paul Dupré et Gustave Ollendorf....- Paris, 1885, 2 vol.Traité de l'administration des beaux-arts. Historique, législation, jurisprudence, écoles, musées expositions, monuments, manufactures, théâtres
Pierre Caron..- Paris, 1909 (Extrait des, nouvelle série, tome II, 1908).Le versement de l'administration des beaux-arts aux Archives nationalesArchives de l'art français
... tome III, fascicule L.- Paris 1933 (Etat de F/21 par Pierre Caron et Jacques Chassaing de Borredon).Etat sommaire des versements faits aux Archives nationales par les ministères et les administrations qui en dépendent
Ministère de l'Education nationale. Direction des archives., par Mireille Rambaud, ... - Paris, 1955.Les sources de l'histoire de l'art aux Archives nationales

Localisation physique :

Pierrefitte

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_000222

Archives nationales

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