Inventaire d'archives : Archives communales déposées de La Roche-Guyon (1578-2001)

Contenu :

L’intégration des compléments de dépôt au dépôt initial a entraîné le reclassement et la recotation de l’ensemble. A cette occasion, une partie des documents classés en 1980 a été transférée en série L départementale, consacrée à la période revolutionnaire : il s’agit des archives relatives à la période an III-an VIII, durant laquelle la commune faisait partie d’une administration municipale de canton. Un document concernant la contribution patriotique à Vétheuil en 1790 (ancienne cote G1), sans lien visible avec la commune de La Roche-Guyon, a par ailleurs été transféré dans le fonds communal de la commune de Vétheuil.
Le fonds de La Roche-Guyon est intéressant à plusieurs titres. D’une part, la majorité des dossiers comportent des documents datant de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, ce qui est rare dans les fonds des archives communales déposées. D’autre part, toutes les thématiques sont représentées, pour un ensemble plutôt complet. Les délibérations de l’assemblée paroissiale sont disponibles à partir de 1776, puis les délibérations du conseil municipal débutent en 1790 ; elles ont été collectées jusqu’en 1953, avec toutefois une lacune entre l’an V et 1828 (1D1 à 1D13).
Les registres paroissiaux et d’état civil sont quant à eux répertoriés de 1578 à 1882 (E4 à E30), tandis que les recensements de population débutent en l’an III (cotes 1F2 à 1F3). Pour les affaires militaires, les listes de recensement débutent en l’an VIII (cote 1H1) ; des dossiers assez fournis concernent la garde nationale (cote 3H1 à 3H5) ainsi que les sapeurs-pompiers (cotes 3H6 à 3H10). Sans être particulièrement fournis, ceux relatifs aux périodes de conflits permettent de retrouver des informations intéressantes, notamment sur l’occupation et le cantonnement des troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que sur les dommages de guerre (cotes 4H17 à 4H21).  
On peut noter dans la sous-série 2I consacrée à la police générale un questionnaire de 1793 du ministère de l’Intérieur sur les ressources de la commune minutieusement rempli (cote 2I1), un dossier regroupant les passeports intérieurs de 1792 à 1873 (cote 2I3), ainsi que de nombreux documents relatifs au signalement d’individus soupçonnés de délits ou de crimes (cotes 2I7 et 2I9).
La série M consacrée aux édifices reste curieusement assez pauvre comparée à l’ensemble du fonds. Le dossier relatif à la construction et à l’entretien d’un bateau-lavoir (cote 1M4), ainsi que celui relatif au monument aux morts de la Première Guerre mondiale, avec notamment des dessins au crayon sur calque (cote 1M5) peuvent retenir l’attention. A l'inverse, la série O consacrée à la voirie est assez complète ; on peut noter la présence d’un registre relié des plans et chemins de la commune (cote 1O3), ainsi que d’un registre des plans d’alignements (cote 1O4). Un dossier est consacré aux projets successifs de pont sur la Seine (cote 1O5). Dans la série Q consacrée à l’assistance, on trouve des documents liés à la surveillance des nourrices à partir de l’an II (cote 5Q11), ainsi qu’un ensemble important consacré à la société de secours mutuels des sapeurs-pompiers (cote 5Q15).
Pour terminer, on peut souligner que la situation du bourg, place de négoce importante située le long de la Seine, a entraîné le développement d’activités spécifiques dont on retrouve la trace dans les archives. Sont ainsi parvenues jusqu’à nous de nombreuses informations concernant la tenue des marchés, notamment dans la première moitié du XIXe siècle : registres des mercuriales et contrôle de l’approvisionnement (cotes 4F1 à 4F3), droits de place (cote 2L3), droits des pesages mesurages et jaugeage (2L4)… On peut également consulter des dossiers relatifs au port fluvial - toutefois assez succinct -(cote 3O1), au bac qui reliait les deux rives du fleuve en l’absence de pont (cote 3O2), ou encore aux droits de circulation pour les hommes et les marchandises (cote 3G2). Autre particularité de La Roche-Guyon, les habitations troglodytiques ont ponctuellement fait l’objet d’un suivi, notamment pour des problèmes de sécurité et de salubrité (cote 2O4). Enfin, on peut trouver quelques documents concernant le fonctionnement de l’hôpital de la commune aux XIXe et XXe siècles (cote 3Q2).

Cote :

E-DEPOT 2

Publication :

Archives départementales du Val-d’Oise
2021

Informations sur le producteur :

La Roche-Guyon (Val-d'Oise, France)
De très nombreux écrits, scientifiques ou de vulgarisation, ont été publiés à propos de La Roche-Guyon. La grande majorité s’attache néanmoins à retracer l’histoire du château et de ses propriétaires. L’histoire de la commune proprement dite a peu été étudiée.
Situation géographique
La Roche-Guyon est une commune située à l’extrême ouest du département du Val-d’Oise, à la jonction avec l’Eure et les Yvelines et à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris. Elle s’est développée sur la rive droite d’un méandre de la Seine, au pied d’une paroi crayeuse délimitant le plateau du Vexin. Elle est limitrophe des villages d’Amenucourt, Chérence et Haute-Isle dans le Val-d’Oise, Moisson, Freneuse et Gommécourt dans les Yvelines et Gasny dans l’Eure.
Population
Au 1er janvier 2018, la commune de La Roche-Guyon comptait 507 habitants (population totale légale 2015 de l’Insee), appelés Guyonnais. 
Etymologie
Le nom dérive du latin « rupes guidonis », la roche de Gui. Il est dû à la position du château creusé à même la falaise et au nom de la famille qui l’occupe jusqu’au XVe siècle.
Eléments d’histoire
Des fouilles archéologiques sur le site même de La Roche-Guyon ont permis de retrouver une nécropole mérovingienne sous la place du village, attestant ainsi une présence à partir du Ve siècle. La légende raconte toutefois qu’au IVe siècle ap. J.C, Pience, dame de la Roche, fit creuser un sanctuaire dans un rocher à l’endroit où elle rencontra saint Nicaise, évangélisateur du Vexin : ce sanctuaire constituerait la nef ouest de la chapelle du château. Durant le Haut Moyen Age, une première motte féodale fut élevée au nord de l’actuel donjon. Le village était alors entièrement troglodytique. En 911, lorsque le traité de Saint-Clair-sur-Epte céda au chef viking Rollon les territoires de la future Normandie, La Roche-Guyon, située sur la frontière, acquit une importance stratégique. Un donjon fut édifié en 1190, complété d’un manoir au pied de la falaise.
La première mention de La Roche-Guyon apparaît en 1125 sous la plume de Suger, conseiller des rois Louis VI et Louis VII ; elle concerne le château, forteresse creusée dans la roche et appartenant à un certain Gui. A la fin du XIIe siècle, Guy de la Roche se vit accorder par le roi le droit de péage pour les bateaux naviguant sur la Seine ainsi qu'un droit de chasse en forêt d'Arthies. En 1419 durant la guerre de Cent ans, le château finit par tomber aux mains anglaises après avoir opposé une forte résistance. Guy VII de la Roche le reprit en 1449. Lorsqu'il mourut en 1460, sans héritier mâle, son fief s’étendait de part et d’autre du fleuve, de Bonnières à Vétheuil. En 1474, sa fille épousa en secondes noces Bertin de Silly, chambellan de Louis XI. Le fief de La Roche-Guyon demeura dans la famille des Silly jusqu’en 1628, date du décès de François de Silly, puis, par le jeu des alliances, la seigneurie revint finalement en 1659 à François VII de la Rochefoucauld, ami de Louis XIV.
La famille de La Rochefoucauld joua au XVIIIe siècle un rôle important dans le développement de la commune. Ainsi, Alexandre de La Rochefoucauld (1690-1762) lança un chantier de distribution d’eau sous pression en allant capter l’eau dans le bourg voisin de Chérence ; cela permit d’alimenter le château, les communs, le potager ainsi que la fontaine du village. Il améliora également les voies de communication et employa de nombreux habitants pour agencer le parc, tandis que sa fille, la duchesse d’Enville (1716-1797), humaniste éclairée, créait briqueterie, four à chaux, fabrique de toile de coton, fabrique de toile de soie, atelier de charité, école gratuite… Cet investissement auprès des villageois lui sauva la vie pendant la Révolution française : arrêtée en 1794, elle fut épargnée ainsi que sa belle-fille grâce à une pétition signée par les habitants de La Roche-Guyon.
Le 31 janvier 1790, Jean-Baptiste Leconte devint le premier maire de la commune. On peut préciser que La Roche-Guyon prit le nom de « La Roche-sur-Seine » durant la période révolutionnaire et fut chef-lieu de canton jusqu’en 1801.
La famille de La Rochefoucauld fut écartée du château quelques dizaines d’années, de la période révolutionnaire à la fin de la Restauration : à la mort de Louis Alexandre de La Rochefoucauld en 1792, le château passa à son beau-frère et neveu par alliance Alexandre Louis Auguste de Rohan Chabot (1761-1816), puis au fils de ce dernier, Louis-François de Rohan-Chabot (1788-1833), futur cardinal ; ce dernier revendit ses parts de l’héritage en 1829 à son cousin par alliance, François XIII de La Rochefoucauld.
Le 31 janvier 1790, Jean-Baptiste Leconte devint le premier maire de la commune. On peut préciser que La Roche-Guyon prit le nom de « La Roche-sur-Seine » durant la période révolutionnaire et fut chef-lieu de canton jusqu’en 1801.
La famille de La Rochefoucauld fut écartée du château quelques dizaines d’années, de la période révolutionnaire à la fin de la Restauration : à la mort de Louis Alexandre de La Rochefoucauld en 1792, le château passa à son beau-frère et neveu par alliance Alexandre Louis Auguste de Rohan Chabot (1761-1816), puis au fils de ce dernier, Louis-François de Rohan-Chabot (1788-1833), futur cardinal ; ce dernier revendit ses parts de l’héritage en 1829 à son cousin par alliance, François XIII de La Rochefoucauld.
Au XIXe siècle, toujours présents, les La Rochefoucauld continuèrent à s’impliquer dans la vie du bourg. Le comte Georges, fils cadet du duc François XIV, fut conseiller municipal de 1855 à sa mort, en 1861. Quelques décennies plus tard, Pierre de la Rochefoucauld, duc de la Roche-Guyon (titre de courtoisie) issu d’une branche cadette, occupa la même fonction de 1892 à 1894, date à laquelle il devint maire. Révoqué en 1907, il retrouva sa place de conseiller dès 1908 et la conserva jusqu’à son décès en 1930.
Par ailleurs, la famille, propriétaire de nombreux biens immeubles sur le territoire communal, fut ponctuellement sollicitée par la municipalité pour vendre bâtiments et terrains : l’ancienne halle aux grains, cédée en 1838, accueillit la mairie à partir de 1847 ; un terrain appartenant au châtelain fut utilisé pour implanter le nouveau cimetière construit vers 1860. Plus insolite, le comte Georges ouvrit en 1850 dans sa propriété un accueil pour les enfants convalescents des hôpitaux de Paris, à l’ouest de la commune. Après plusieurs extensions dans les maisons voisines, il fit construire un pavillon dédié en 1854. A sa mort, il légua la structure à l’Assistance publique de Paris ; un legs de Théodore-Marie Fortin d’Ivry en 1890 en faveur des enfants pauvres des écoles congréganistes permit d’ouvrir un bâtiment supplémentaire et d’augmenter la capacité d’accueil. L’hôpital de La Roche-Guyon existe toujours aujourd’hui ; accueillant des enfants polyhandicapés, il est rattaché au service de neuro-pédiatrie de l’hôpital Armand-Trousseau (Assistance publique-hôpitaux de Paris).
Tout au long du XIXe siècle, La Roche-Guyon s’équipa en infrastructures : un bureau de poste en 1826, de nouvelles écoles dans les années 1870 et 1880, un bateau-lavoir –don d’un particulier- en 1880… Le télégraphe fut installé au milieu des années 1870, le téléphone suivit dans les premières années du XXe siècle. L’adduction d’eau potable fut mise en place à partir du milieu des années 1920, s’appuyant au départ sur les structures construites au XVIIIe siècle. Une concession pour la distribution d’énergie électrique fut passée avec la Société andelysienne d’électricité en 1930.
Toutefois, la principale construction réalisée au XIXe siècle concerna un pont suspendu sur la Seine, à la destinée chaotique. Edifié en 1838 par l’ingénieur Boulland, il fut en partie détruit en 1882 par des rafales de vent. Une reconstruction fut programmée et le démontage de l’ouvrage lancé…avant d’être interrompu par le déclenchement de la Première Guerre mondiale. En 1935, un nouveau pont fut enfin inauguré, pour être bombardé par le Génie français en juin 1940. Un dernier projet, lancé dans les années 1950, resta lettre morte.
La commune connut d’autres aléas : elle dut faire face à plusieurs éboulements, parfois meurtriers, qui touchèrent les habitations troglodytiques au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Par ailleurs, son importance économique déclina petit à petit à partir de la seconde moitié du XIXe siècle : l’activité de négoce liée à la Seine et au port fluvial subit notamment la concurrence du chemin de fer qui détourna le trafic sur Bonnières. Le village acquit alors une vocation résidentielle et de villégiature, qui prit de l’importance au début du XXe siècle. Au début des années 1920, la municipalité entreprit même les démarches pour ériger La Roche-Guyon en « station touristique ». La bourgeoisie parisienne s’y installa, les canotiers remplacèrent les bateaux de transport de marchandises le long des berges. Mais la Seconde Guerre mondiale mit à mal ces nouvelles activités de plaisance et de loisirs : après le bombardement du pont en juin 1940, La Roche-Guyon subit un fort exode de population et fut occupée dès août 1940. En 1943, les Allemands s’installèrent au château et y implantèrent un poste de DCA. En février 1944, le maréchal Rommel fit du château son quartier général, tandis que les soldats étaient logés dans des maisons réquisitionnées. Il était toutefois absent le 6 juin, rentré en Allemagne pour fêter l’anniversaire de son épouse. Les Allemands évacuèrent le village dès le 18 août, mais les Alliés bombardèrent massivement la commune le 25 août, définitivement libérée par les Américains le 29 août.
Vie économique
Agriculture : le village a longtemps gardé une vocation agricole. La vigne était notamment fortement implantée jusqu’à l’arrivée du phylloxera fin XIXe siècle-début XXe siècle. Près de 40 hectares étaient encore dédiés à la viticulture en 1900, mais l’activité avait disparu au milieu du XXe siècle.
Commerce et industrie : La Roche-Guyon accueillit un grenier à sel en 1504. Sous l’Ancien Régime elle fut également dotée d’une halle aux grains. A la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, elle obtint l’autorisation d’organiser deux foires annuelles et deux marchés hebdomadaires et grâce au salpêtre qui proliférait dans les boves (des excavations dans la falaise calcaire, utilisées comme habitations mais aussi comme étables), le bourg devint une place importante d’approvisionnement des poudreries. Des ateliers de tissage et des filatures subsistèrent jusqu’en 1827, des fours à plâtre jusqu’en 1839. En 1812, pas moins de 19 débitants de boissons étaient recensés. Le coeur du village, voué au commerce, était encore actif dans la première moitié du XXe siècle : on y trouvait magasins d’alimentation, hôtels et restaurants, pharmacie, chausseur… De nombreux artisans du bâtiment étaient également installés dans la commune.
Confréries
La confrérie de Saint-Roch fut sans doute créée vers 1348 quand la peste noire envahit la Normandie. Attestée en 1582, elle disparut en 1890. Une confrérie des Dames de la Charité, instituée en 1661, fut active jusqu’à la Révolution.
Personnalités
La confrérie de Saint-Roch fut sans doute créée vers 1348 quand la peste noire envahit la Normandie. Attestée en 1582, elle disparut en 1890. Une confrérie des Dames de la Charité, instituée en 1661, fut active jusqu’à la Révolution.
Personnalités
L’importance des familles de Silly puis de La Rochefoucauld a favorisé le séjour de personnalités éminentes à La Roche-Guyon (ou plus précisément au château) : on peut citer François 1er, Henri IV, Turgot, Condorcet, Jefferson, Hugo, Lamartine…
Edifices remarquables
Le château et le potager : de nombreux ouvrages retracent l’histoire de l’édifice et ses évolutions architecturales, notamment au XVIIIe siècle. Le donjon médiéval a été classé monument historique en 1862. Le château, la cour d’honneur avec les écuries et la grille d’entrée, la cour des communs et les communs, ainsi que le potager, ont quant à eux été classés en 1943, ce qui a permis d’accélérer le traitement des dossiers déposés pour dommages de guerre ; les réparations se poursuivirent néanmoins jusqu’au début des années 1960. Plusieurs objets mobiliers ont également fait l’objet d’un classement comme monuments historiques : un bureau dit de Louvois datant du XVIIe siècle, un lustre en bronze de la fin XVIIe siècle/début XVIIIe siècle, deux bas-reliefs, une carte du duché de La Roche-Guyon, deux chenets, une pelle d’âtre et des pincettes, des luminaires en bronze, un canapé et six fauteuils, quatre tentures de l’Histoire d’Esther datant du XVIIIe siècle, ainsi qu’une maquette du château du XIXe siècle.
Le potager, remarquablement développé à partir de 1741 par Alexandre de La Rochefoucauld, resta entretenu et exploité tout au long du XIXe siècle et au début du XXe siècle par les employés du château. Il fut ensuite baillé à des maraîchers jusqu’au milieu des années 1950, puis fut délaissé avant de renaître à partir de la fin des années 1990, dans le cadre plus général de la réhabilitation du domaine. Restauré en 2004, il fut remis en culture à partir de 2008, dans l’esprit expérimental souhaité par son créateur.
Le château appartient toujours (en 2020) à la famille de La Rochefoucauld et est géré depuis 2003 par un établissement public de coopération culturelle.
L’église Saint-Samson : la construction de l’édifice débuta au XVe siècle et s’acheva vers 1520. Une première église, mentionnée dans les archives en 1244 et contiguë au château, avait été détruite en 1404, jugée trop vétuste. L’église Saint-Samson a été inscrite au titre des Monuments historiques en 1926. On y trouve plusieurs objets également classés, comme les vantaux de la porte principale (début du XVIe siècle), mais aussi un reliquaire en bronze de 1656, un tableau de l’Adoration des mages de la fin XVIIe/début XVIIIe siècle, ou encore la stèle funéraire en marbre de François de Silly (XVIIe siècle).
La fontaine : construite en 1742 sur la place du village, elle a été inscrite au titre des Monuments historiques en 1965.
La mairie et le marché couvert : l’ensemble datant des XVIIIe et XIXe siècles a été inscrit au titre des Monuments historiques en 1946. Au XVIIIe siècle, la partie basse accueillait la halle aux grains mais aussi le corps de garde et la prison.
Le grenier à sel : le petit bâtiment, situé à un angle du potager, a été construit au XVIIIe siècle. Un grenier existait toutefois à La Roche-Guyon depuis 1504.
La promenade Louis Guy : ce parcours sous les tilleuls le long de la Seine porte le nom du maire de La Roche-Guyon qui le fit aménager en 1926.
L’ancien aqueduc : cette construction est un vestige du système de captage d’eau sur la commune de Chérence, mis en place par Alexandre de La Rochefoucauld au début des années 1740.
 

Informations sur l'acquisition :

Un premier dépôt a été effectué en 1980 et a fait l’objet d’un classement. Un important complément a été déposé en 2007, un autre plus succinct en 2020. En 2021, le registre de délibérations couvrant la période 1866-1884 (1D13) a été déposé après avoir été retrouvé chez un particulier par Pascal Ferrand, brocanteur.

Description :

Critères de sélection :
Des éliminations réglementaires ont été opérées sur des documents n'ayant pas d'intérêt historique.
Mise en forme :
Le classement de ce fonds a été effectué conformément au cadre de classement des archives communales de 1926.

Conditions d'accès :

Délai de communicabilité réglementaire : conformément à l’article L213-2 du Code du patrimoine.
Restrictions d’accès liées à l’état matériel des documents : conformément au règlement de la salle de lecture en vigueur.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

Conformément au règlement de la salle de lecture en vigueur.

Description physique :

Importance matérielle :
9,27 m.l. (428 articles)

Mises à jour :

  • Intégration des notices du répertoire dans Ligeo Gestion par Caroline Pompier
  • 2021-11-10
  • Structuration du répertoire à l'aide du module d'import de Ligeo Gestion
  • 2021-11-10

    Identifiant de l'inventaire d'archives :

    FRAD095_00974

    Archives départementales du Val-d'Oise

    Liens