Inventaire d'archives : Fonds Maurepas (XVIe-XXe siècles)

Contenu :

L’étonnante personnalité que fut Maurepas peut être mieux connue grâce au fonds entré aux Archives nationales en 1962 : il était alors composé de 28 cartons de couleur noire, et de 10 cartons de couleur brune. Ces derniers cartons contiennent surtout des notes d’érudit, écrites la plupart par le comte de Chabannes-La Palice, dernier propriétaire du fonds ; 3 cartons cependant (257AP/8-257AP/10) renferment des pièces de choix, acquises lors de ventes ou entrées dans les archives des La Palice par voie de donation. Ce fonds procurera à l’historien soucieux de mieux connaître le milieu familial de Maurepas, de grandes satisfactions. Signalons par exemple l’intérêt que présenterait l’examen soigneux de la correspondance adressée par le chancelier à son fils Jérôme de Pontchartrain (257AP/2, dossier 1). Le chancelier suivit attentivement la carrière de son fils qu’il morigène parfois en termes sévères à cause de son « hors grand goût pour les changements ». Mais ce n’était pas là le moindre défaut de Jérôme de Pontchartrain qui passait pour avoir un caractère peu amène et facilement irritable. Cette réputation à laquelle Saint-Simon a fortement contribué par le portrait ingrat qu’il nous a laissé du père de Maurepas, dans ses mémoires ne se trouve que trop justifiée quand on lit les lettres qu’il écrivit à sa femme, Éléonore de Roye de La Rochefoucauld (257AP/3 dossiers 2 et 3). Les archives familiales des Pontchartrain offriront d’ailleurs des perspectives d’études assez inattendues : on y trouvera, par exemple, les lettres qu’écrivit Philippe de Béthune, frère de Sully à l’aïeul de Maurepas, Paul de Pontchartrain, au sujet des négociations qui furent entreprises en 1619 pour réconcilier Marie de Médicis avec son fils, le roi Louis XIII (257AP/1 dossier 1). D’autres documents ayant appartenu à Louis de Pontchartrain, qui fut chancelier de Louis XIV, jetteront une lumière nouvelle sur le fonctionnement du Conseil du Roi dont le grand père de Maurepas était membre de droit (257AP/1 dossier 4).
Les activités politiques et administratives de Maurepas furent très diverses : comme secrétaire d’État de la Maison du Roi, non seulement fut-il le dispensateur par excellence des grâces et des faveurs royales, mais encore eut-il à connaître des affaires politiques d’une portée très générale (sur les attributions du secrétaire d’État de la Maison du roi, voir les dossiers 1, 2, 3 de 257AP/5). Ainsi le voit-on mêlé de près aux querelles jansénistes qui sous le cardinal de Fleury agiteront tant l’opinion. Il convient même de souligner ici que les archives Maurepas conservent la plus grande partie – sinon la totalité – de la correspondance adressée à Mgr de La Fare, évêque de Laon, dont l’antijansénisme notoire et imprudent provoque les foudres du Parlement et cause à Fleury d’innombrables soucis. Il nous semble même que l’histoire du jansénisme tant épiscopal que parlementaire dans la première moitié du XVIIIe siècle mériterait d’être reprise à la lumière des nombreux documents inédits qui sont conservés dans ce fonds (les conclusions de Georges Hardy, , Paris, 1925, doivent certainement être nuancées, car l’attitude de Fleury en face du problème janséniste est beaucoup moins simple qu’il ne paraît, cf. 257AP/14 dossiers 1 et 2). Le cardinal de Fleury et le mouvement janséniste
C’est sans doute en tant que secrétaire d’État de la Marine que Maurepas entretint une correspondance suivie, non seulement avec nombre d’officiers illustres (257AP/23) – tel le maréchal de Maillebois, qui pendant toute la campagne de Bohême le tint informé, presque jour par jour, du déroulement des opérations militaires (83 lettres de Maillebois à Maurepas sont conservées dans 257AP/22 dossiers 1 et 2) – mais également avec des agents diplomatiques qui n’hésitaient pas à lui envoyer les relations les plus détaillées sur les négociations dont ils avaient la responsabilité : une très importante correspondance de l’évêque de Rennes, ambassadeur à Madrid pendant la guerre de la Succession d’Autriche, avec Maurepas est, par exemple, conservée sous la cote 257AP/25.
La grande variété de cette correspondance, dont on se persuadera aisément en parcourant l’inventaire que nous avons dressé, ne doit pas, cependant, trop faire illusion ; souvent – trop souvent peut-être – certaines lettres aux signatures prestigieuses combleront davantage les vœux des amateurs d’autographes que ceux des historiens à la recherche de perspectives nouvelles. On n’informait souvent Maurepas que pour mieux le solliciter ; quémander une faveur ou une grâce, tel est l’unique objet de la plupart des lettres qui lui furent envoyées.
À cette première déception s’ajoute celle de constater que parmi les documents parvenus aux Archives nationales, rares sont ceux qui concernent les activités de Maurepas comme ministre de la Marine. L’explication de cette rareté tient malheureusement dans la dispersion du fonds intervenu lors d’enchères publiques, à New York en 1962.
Sommaire :
  • 257AP/1-3. Archives des comtes de Pontchartrain, ascendants de Maurepas : Paul et Louis de Pontchartrain. XVIIe-XVIIIe siècles.
  • 257AP/4-27. Archives de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas. XVIIIe siècle.
  • 257AP/28-32. Titres de la famille Phélypeaux et papiers des familles alliées : écrits littéraires de Louis Jules Mancini-Mazarin, duc de Nivernais (XVIIIe siècle) ; titres de la famille Phélypeaux ; correspondance de l’infante Marie-Thérèse, dauphine de France (1732-1746) ; papiers Mazarin-Mancini (XVIIe-XVIIIe siècle) ; correspondance reçue par Charles-Louis de Chastellier Du Mesnil (1741-1760) ; documents divers (XVIIIe siècle ; lettres du cardinal Mazarin (1647-1651). XVIIe-XVIIIe siècles.
  • 257AP/33-41. Travaux d’érudition du comte de Chabannes-La Palice. XXe siècle.
  • 257AP/42. Archives de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas, ministre d’État. 1774-1777.

Cote :

257AP/1-257AP/42

Publication :

Archives nationales (France)
2018

Informations sur le producteur :

Phélypeaux (famille)
Maurepas, Jean-Frédéric Phélypeaux (comte de)
Le comte de Maurepas, Jean Frédéric Phélypeaux de Ponchartrain (1701-1781), est le dernier et illustre rejeton d’une famille qui a donné aux XVIIe et XVIIIe siècles de nombreux ministres et hommes d’Église.
Originaire de Blois, la famille Phélypeaux s’est divisée à la fin du XVIe siècle en 2 branches : les Phélypeaux d’Herbault, seigneurs puis ducs de La Vrillière, comtes de Saint-Florentin ; et les Phélypeaux de Pontchartrain, comtes de Pontchartrain et de Maurepas.
 
) a été secrétaire des commandements de la reine Marie de Médicis (1600-1610), secrétaire d’État chargé de la Religion prétendue réformée (1610). C’est lui qui achète en 1608 la seigneurie de Ponchartrain. Il épouse en 1605 Anne de Beauharnais.Paul Phélypeaux de Pontchartrain (1569-1621
, son fils, est secrétaire d’État en survivance de son père en 1621, conseiller au Parlement de Paris (1637), président à la chambre des comptes de Paris (1650-1671). Il épouse en 1639 Marie Suzanne Talon.Louis Ier Phélypeaux de Pontchartain (1613-1685)
, comte de Pontchartrain, son fils, est premier président au parlement de Bretagne (1677), contrôleur général des finances (1689-1699), secrétaire d’État à la Marine et à la Maison du roi (1690-1699), ministre d’État (1660-1714), chancelier de France (1699-1714). Il épouse en 1668 Marie de Maupeou.Louis II Phélypeaux de Ponchartrain (1643-1727)
, comte de Pontchartrain et de Maurepas, fils unique du précédent, est secrétaire d’État à la Marine et à la Maison du roi (1699-1715). Il épouse en premières noces, en 1697, Éléonore de Roye de La Rochefoucauld et en deuxièmes noces, en 1713, Hélène Angélique Rosalie de L’Aubespine.Jérôme Phélypeaux de Ponchartrain (1674-1747)
L’un de ses filles, Hélène Françoise Angélique (1715-1781), épouse Louis Jules Mancini-Mazarini, duc de Nivernois.
, second fils du précédent, est secrétaire d’État à la Marine et à la Maison du roi de 1723 à 1749. Après une longue disgrâce, il est nommé par Louis XVI ministre d’État (1774). Il épouse en 1718 sa lointaine cousine, Marie-Jeanne Phélypeaux de La Vrillière (1704-1793), fille de Louis Phélypeaux, marquis de La Vrillière (1672-1725), secrétaire d’État à la Maison du roi (1715-1718).Jean Frédéric Phélypeaux de Maurepas (1701-1781)
Liste des Phélypeaux secrétaires d’État de la Religion prétendue réformée :
  • 1610-1621 : Paul Phélypeaux de Pontchartrain, seigneur de Pontchartrain.
  • 1621-1629 : Raymond Phélypeaux, seigneur d’Herbault et de La Vrillière.
  • 1629-1681 : Louis Ier Phélypeaux, marquis de La Vrillière, marquis de Châteauneuf.
  • 1669-1700 : Balthazar Phélypeaux de Châteauneuf, marquis de Châteauneuf, comte de Saint-Florentin.
  • 1700-1725 : Louis II Phélypeaux, marquis de La Vrillière, seigneur de Châteauneuf, marquis de Saint-Florentin.
  • 1725-1775 : Louis Phélypeaux, marquis puis duc de La Vrillière, comte de Saint-Florentin.
Liste des Phélypeaux secrétaires d’État aux Affaires étrangères :
  • 1626-1629 : Raymond Phélypeaux, seigneur d’Herbault.
  • 1770-1771 : Louis Phélypeaux, duc de La Vrillère.
Liste des Phélypeaux secrétaires d’État à la Maison du Roi :
  • 1690-1699 : Louis Phélypeaux (1643-1727), comte de Pontchartrain.
  • 1693-1715 : Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain.
  • 1715-1718 : Louis Phélypeaux (1672-1725), marquis de La Vrillière.
  • 1718-1749 : Jean Frédéric Phélypeaux, marquis de Maurepas.
  • 1749-1775 : Louis Phélypeaux (1705-1777), marquis de La Vrillière, comte de Saint-Florentin.
Liste des Phélypeaux secrétaires d’État à la Marine :
  • 1690-1699 : Louis Phélypeaux, comte de Maurepas.
  • 1699-1715 : Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain.
  • 1723-1749 : Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas.
Ministre d’État :
  • 1774-1781 : Jean Frédéric Phélypeaux de Maurepas.
Chancelier de France :
  • 1699-1727 : Louis Phélypeaux de Pontchartrain (1643-1727).
Contrôleur général des finances :
  • 1689-1699 : Louis Phélypeaux de Pontchartrain (1643-1799).
Évêques et archevêques :
  • Balthasar Phélypeaux d’Herbault († 1751), évêque de Riez.
  • Georges-Louis Phélypeaux d’Herbault (1729-1787), archevêque de Bourges.
  • Michel Phélypeaux de La Vrillière (1642-1694), archevêque de Bourges.
  • Jacques Antoine Phélypeaux [de La Vrillière] (1650-1732), évêque de Lodève de 1690 à 1732.
  • Charles Henri Phélypeaux[-Pontchartrain] (†), abbé de Royaumont, évêque de Blois.
Consulter les tableaux généalogiques ci-joints.

Informations sur l'acquisition :

  • Dons du comte Jean de Chabannes de La Palice (entrées n° 1780 du 25 juillet 1962, n° 1782 du 26 juillet 1962, n° 1792 d’octobre 1962 et n° 1796 du 25 octobre 1962.
  • Achats (entrée n° 2301 du 18 janvier 1971, n° 3421 du 7 février 1986, n° 4054 du 1er juin 1992, n° 4061 du 18 juin 1992, n° 4148 du 17 mai 1993, n° 4458 et 4459 du 11 décembre 1998 et n° 20180101 du 20 février 2018).
Historique de conservation :
Les archives personnelles et de fonction de Maurepas ont été dispersées au cours du XXe siècle.
Un premier ensemble de papiers semblerait avoir été acquis par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris auprès d’un libraire vers 1958-1959 (correspondance de Maleville à Maurepas).
Un second ensemble de documents a été dispersé au cours de la vente qui s’est tenue à New York chez Parke-Bernet Galleries en 1962. Le catalogue en a été publié sous le titre , New York, Parke-Bernet Galleries, 1962. La dispersion s’est faite comme suit : The Maurepas Papers : a Unique Collection of French XVIII century Historical Documents
  • - les lots 1, 3-4, 8, 10, 12-13, 19, 21 (en partie), 25, 27-28, 35, 37-66, 68-69 et 73-74 ont été acquis par l’université Cornell ;
  • - les lots 20, 23, 26, 31-32 et 34 ont été acquis par ou donnés à l’université de Rochester ;
  • - les lots 2, 5, 16-17, 21 (en partie), 22 et 70-71 (en partie) ont été acquis par l’université d’État de l’Ohio ;
  • - les lots 67 et 72 ont été acquis par la fondation Henry Francis du Pont à Winterthur.
Les Archives nationales ont, avant cette vente, fait microfilmer les documents qui sont aujourd’hui conservés sous la cote 108MI selon le détail suivant : Compte tenu de l’urgence dans laquelle les opérations de prise de vue ont été réalisées, la qualité du microfilm est, semble-t-il, médiocre.
  • - [n° 80] 108MI/32 (la pellicule est marquée "39" à tort ; le n° 80 débute vers le 3e tiers de la bobine) : lots 1-16 (le lot 7 incomplet ?) ;
  • - [n° 80] 108MI/33 : lots 17-37 ;
  • - [n° 80] 108MI/34 : lots 63-74 (avec des manques), suivis notamment des lots 42, 41, 45, 53, 73, etc. ;
  • - [n° 83] 108MI/35 : autres lots.
Un troisième ensemble, le plus important, est constitué par les papiers Maurepas donnés aux Archives nationales en 1962, qui forment l’essentiel des articles cotés 257AP/1-257AP/32.
De 1971 à 1998, des papiers Maurepas ont été ponctuellement acquis par les Archives nationales et insérés dans cet ensemble coté 257AP/1-257AP/32.

Description :

Mise en forme :
Le classement ancien du fonds Maurepas fut entièrement bouleversé par son démembrement lors de la vente de 1962. Des étiquettes retrouvées dans certaines boîtes, mentionnant le contenu des liasses qui ont été par la suite dispersées, en témoignent bien : le fonds dans son état ancien était constitué de 22 liasses, dont la liste et la composition ont été retrouvées parmi les papiers du comte de Chabannes-La Palice (carton 8). Le désordre dans lequel se trouvaient les archives Maurepas à leur entrée aux Archives nationales devait ainsi compliquer singulièrement la rédaction de l’inventaire.
Quels principes convenait-il en effet d’adopter ? Reconstituer le fonds en suivant le classement fait au XVIIIe siècle apparut rapidement utopique, car aucun renseignement précis ne permettait d’établir avec certitude la composition exacte des liasses et des dossiers et leur économie interne. De surcroît, cet ancien classement avait été sérieusement remanié par le dernier propriétaire du fonds, le comte Alphonse de Chabannes-La Palice qui n’avait pas hésité à trier et à regrouper les documents selon des principes dont la logique m’a complètement échappé. L’idée générale de ce classement parait avoir été de regrouper les documents en vue de leur exploitation future. Les dossiers constituaient des unités artificielles qui devaient permettre d’étudier tel ou tel aspect des activités de Maurepas. En fait ce classement n’eut même pas le mérite d’exister car il fut rapidement désorganisé lors de la vente d’une partie du fonds en 1962. On notera cependant que ce reclassement eut du moins l’avantage d’inciter le comte de Chabannes à déposer les archives territoriales des Pontchartrain aux Archives départementales de Seine-et-Oise où elles ont été inventoriées par Henri Lemoine : Lemoine (Henri),, 1936, dactyl. Inventaire du chartrier de Pontchartrain
Après bien des hésitations et de nombreux tâtonnements, le classement a été conçu de la manière suivante : la distinction fondamentale qu’avait établie l’inventaire du XVIIIe siècle, entre les documents purement administratifs – tels que mémoires, dossiers et pièces diverses concernant les activités ministérielles de Maurepas – et la correspondance qui lui fut adressée, a été maintenue. Une subdivision a été par contre introduite ; tous les papiers dont Maurepas a hérité, ceux de son aïeul Paul de Pontchartrain, de son grand-père, le chancelier de Pontchartrain, de son père, enfin, Jérôme de Pontchartrain, ont été regroupés sous la rubrique générale « Archives des Pontchartain », qui borne la première partie de l’inventaire, les deux autres parties étant libellées respectivement : « Mémoires et documents divers », « Correspondance ». Si la première partie n’a posé aucun problème particulier quant au choix des sous-rubriques destinées à préciser le contenu de chaque liasse et, à l’intérieur de la liasse, celui de chaque dossier, il n’en alla pas de même pour les deux autres parties. Le caractère tout à fait disparate des documents, n’autorisait guère l’emploi de sous-titres généraux qui n’évoquaient jamais suffisamment les particularités des dossiers reconstitués. Pour échapper à cette difficulté, il eut fallu dresser un inventaire pièce par pièce, munir également d’un index détaillé pour orienter avec sûreté le lecteur vers les documents susceptibles de l’intéresser. Mais l’utilité d’un dépouillement aussi minutieux paraît pour le moins contestable dans le cas d’un fonds dont les dossiers ont un intérêt historique très variable. Le fonds Maurepas contient en effet quantité de mémoires si peu utiles pour l’historien à venir que ces documents ne méritent pas une analyse détaillée.
Le principe suivant a donc été adopté : les documents ont été répartis en fonction des attributions de Maurepas qui les recevait soit à titre de ministre de la Marine soit en tant que ministre de la Maison du Roi.
Ce tri préliminaire opéré, les dossiers ont été constitués de documents, sinon de même nature, du moins présentant certaines analogies. Dans chaque dossier, quelques pièces ont fait l’objet d’une description précise quand elles ont été jugées caractéristiques de l’ensemble auquel elles appartenaient. Chaque fois que le dossier n’a pas été analysé en détail, le nombre de pièces qu’il contenait a été précisé afin de donner une idée de l’importance numérique.
Pour la « Correspondance », les mêmes principes ont été appliqués. Chaque liasse a fait l’objet d’un tri soigneux pour lui donner la plus grande homogénéité possible. Les dossiers ont fait parfois l’objet d’une description minutieuse surtout quand il s’agissait de correspondance célèbres dont les noms méritaient d’être retenus. Le classement des lettres s’est fait soit par ordre alphabétique soit par ordre chronologique.
En ce qui concerne la très volumineuse correspondance adressée à l’évêque de Laon, convenait-il en effet de regrouper cette correspondance dans une quatrième partie, afin de mettre en évidence le fait que Maurepas n’était pas le destinataire de ces lettres ? En fin de compte il a semblé préférable de ne pas morceler plus qu’il n’était nécessaire le fonds et la correspondance de l’évêque de Laon, dont Maurepas est devenu le propriétaire en raison de sa fonction de secrétaire d’État de la Maison du Roi, est restée dans la troisième partie.

Conditions d'accès :

Communication libre, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales.

Conditions d'utilisation :

Reproduction autorisée, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales.

Description physique :

Importance matérielle :
37 cartons (257AP/1-257AP/42) ; 5 mètres linéaires.

Ressources complémentaires :

aux Archives nationales :
  • 25AP. Fonds Blau : lettres de Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain à Mme de Blau (mission secrète en Hollande). 1710.
  • 463AP. Correspondance de Louis XV et du comte de Saint-Florentin. 1744-1769.
. – Papiers de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas (1701-1781), 16 cartons : correspondance, 1694-1747 ; documents classés par ordre ordre chronologique, 1707-1751. Voir www.rmc.library.cornell.edu.Bibliothèque de l’université Cornell à Ithaca (New York, États-Unis)
. – Papiers de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas (1701-1781), 1 carton : pêche à la morue, 1739-1746 ; expédition en Acadie (lettres du duc d’Enville), 1746 ; défense de l’île Royale, 1745-1747 ; campagne de Louisiane, 1739-1740. Voir www.lib.rochester.edu.Bibliothèque de l’université de Rochester (New York, États-Unis)
. – SPEC.RARE.MS.FR.2. Papiers de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas (1701-1781) : rapports, documents et correspondance officiels (principalement sous forme de copies de secrétaires) datant surtout du premier ministériat de Maurepas à la fin des années 1730 et du début des années 1740 ; la plupart des documents concernent la défense et l’approvisionnement des colonies françaises d’Amérique du Nord et des Antilles pendant la guerre avec l’Angleterre, avec des informations sur les recettes et impôts coloniaux, la stratégie militaire et navale, le commerce et les affaires économiques, la censure des livres, etc. Voir https://library.osu.edu/.Bibliothèque Thompson de l’université d’État de l’Ohio à Columbus (Ohio, États-Unis)
. – Coll. 300. Papiers de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas (1701-1781), 2 dossiers (11 pièces) : rapports sur la fabrication textile en Angleterre et le commerce du Levant ; rapports sur l’exportation de toiles de Rouen vers l’Espagne et les Indes occidentales. Voir http://www.winterthur.org/collections/library/online-catalog/.Bibliothèque de la fondation Henry Francis du Pont à Winterthur (Delaware, États-Unis)

Localisation physique :

Pierrrefitte-sur-Seine

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives nationales (France)

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_000689

Liens