Application de l’opération « échantillonnage géographique permanent (EGP°) » INSEE, préconisée par la circulaire AD 91-3/INSEE 75/H010 du 7 juin 1991 : conservation des documents concernant des quartiers et communes correspondant à l’échantillon géographique permanent. Le versement datant de 1969 et le découpage de l’époque n’étant pas connu, le tri a été un peu plus large que préconisé pour englober les zones de l’EGP qui préconise la conservation de quelques communes rurales, quelques communes moyennes et quelques quartiers de grande commune. Le découpage de 1962 par districts est inconnu et n'a pas permis de distinguer les quartiers ou communes à sélectionner, donc il a été décidé de conserver l'ensemble des documents pour les communes choisies. Ce versement a été traité a posteriori en 1992 par les Archives départementales, les documents non retenus ont fait l’objet d’une élimination réglementaire. Extrait de la circulaire citée : « Le But de l’EGP : L’EGP n’est pas par nature statistique ; son but n’est donc pas de faciliter des exploitations statistiques, qui continueront à être assurées par les services de l’INSEE, notamment à partir des enregistrements magnétiques des fichiers de recensement conservés au Centre des archives contemporaines de Fontainebleau (voir liste en annexe). Il n’est pas plus d’offrir une exploitation à caractère généalogique, compte tenu en particulier de ce que les renseignements à caractère nominatif collectés dans le cadre des enquêtes statistiques sont strictement non communicables (… pendant le délai en vigueur). D’autre part, l’interdiction faite par la CNIL de constituer des listes nominatives de recensement rend dans la pratique impossible une telle utilisation. En revanche, l’EGP doit permettre l’élaboration de monographies locales, portant sur des unités-types de localités ou de quartiers, qui s’avèrent particulièrement précieuses pour l’historiographie actuelle. Les documents de l’EGP trouvent leur complément naturel dans les informations pré-imprimées (tableaux de présentation standard complétés par les statistiques de chaque échelon territorial) et dans les publications diffusées par l’INSEE. L’ensemble constitue alors une source susceptible d’être croisée avec les archives communales, mais aussi avec d’autres documents des archives départementales (remembrement contrôlé par les directions de l’agriculture, aides accordées par les DDASS, etc."