Inventaire d'archives : Fonds de la Société d'études ferroviaires (STEDEF) (1942-1973)

Cote :

46 J 1-438

Publication :

Archives départementales du Gard
2020
Nimes

Informations sur le producteur :

Nom du producteur:
S.T.E.D.E.F. Société d'études ferroviaires. Monsieur Henri Girod-Eymery, ancien Président directeur général de la société
Présentation du producteur
Société d'études ferroviaires fondée en 1953 par Messieurs Roger Sonneville ingénieur des Arts et manufactures (Paris 1934), chef de la section des Recherches de la voie de la S.N.C.F. et Henri Girod-Eymery, directeur de sociétés. Elle avait pour objet de promouvoir à travers le monde la technique de la voie ferrée moderne, c'est-à-dire, longs rails soudés et traverses en béton.
Appliquée à la S.N.C.F. à l'initiative de Robert Lévi, directeur des installations fixes à la S.N.C.F. Ces techniques comportent la soudure en longues barres des rails, l'emploi de traverses en béton et de fixations de rail « doublement élastiques » sur traverses en béton et sur traverses en bois. Le rôle de la STEDEF s'entend : a) rôle d'ingénierie pour l'application et l'adaptation de ces techniques sur des réseaux autres que la S.N.C.F. : conception, études de tout ou partie des composants b) rôle commercial : exportation des techniques susdites brevetées ou non, avec contrats correspondants passés d'une part avec les intéressés français brevetés et fournisseurs et d'autre part avec les utilisateurs étrangers : réseaux et entreprises locales. - Ces activités diverses ont été menées avec un nombre limité de techniciens et de technico-commerciaux (maximum une dizaine de personnes au total). Elles ont été promues dans tous les pays ferroviaires de la planète, ce qui a permis de vendre et d'appliquer dans tous les pays où la technique française de la Voie Moderne pouvait s'adapter et où les conditions politiques et surtout financières locales en permettaient l'acquisition. - La technique de la Voie Moderne « à la française » a été pendant un temps sans concurrence pratique à l'exportation. D'une part, elle était la première à être appliquée avec la référence de la reconstruction du réseau français à partir de 1947 environ. D'autre part, elle était économique en matières et en main d'œuvre, tout en apportant des avantages sérieux sur les techniques classiques de le voie ferrée, pratiquement inchangées depuis le début du siècle. Les concurrents étrangers possibles : Allemagne, Grande-Bretagne. U.S.A., ne disposaient pas encore de techniques équivalentes et n'avaient pas encore pris part à la course. La STEDEF a fonctionné jusqu'en 1975 sur les bases précédentes. A ce moment, les idées des deux fondateurs ont divergées sur l'avenir. Il en est résulté : a) la cession par M. Girod-Eymery de sa part majoritaire du capital au groupe Renault et sa retraite, devenue définitive en juillet 1979, b) ultérieurement, la cession par Renault de l'entreprise STEDEF au groupe Allevard qui comporte des moyens de production des fixations doublement élastiques des rails et qui est de fait le fournisseur le mieux intéressé à la promotion mondiale desdites techniques (notes communiquées par M. Girod-Eymery).

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Don en 1979

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives privées
Communicabilité
Selon les dispositions prévues pour les archives publiques par le Code du Patrimoine (art. L 213-1 à 8)

Description physique :

Description physique:
Support
Support: Papier
Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 434
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 36,22

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Où consulter les documents ?: Archives départementales du Gard

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD030_00046_J

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