Inventaire d'archives : Accueillir, soigner, guérir

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Selon la tradition, en octobre 1816, René-Théophile Laennec expérimente pour la première fois l'usage d'un cornet fait de papiers pour écouter les bruits thoraciques d'une patiente.   Si la date de cette expérimentation est aujourd'hui incertaine, l'objet qui a permis cette auscultation, le stéthoscope, a toutefois été conservé, amélioré et son usage perdure encore aujourd'hui. Cette découverte marque l'apogée d'une nouvelle technique de prise en charge du patient, dont les principes sont posés dès le milieu du XVIIIe s. : l'examen clinique.   Une nouvelle ère d'investigations médicales s'ouvre alors, marquée par l'abandon progressif d'une médecine dite traditionnelle, dont les principes remontent à l'Antiquité, et par le passage à une médecine clinique basée sur l'examen physique du patient et la confrontation rigoureuse des signes avec des lésions. Grâce aux progrès des sciences de laboratoire (physique, chimie, etc.) réalisés depuis le XVIIe s. et dont le stéthoscope est l'un des aboutissements, les praticiens (médecins, chirurgiens, auxiliaires de soin) formés à la médecine moderne dès la Révolution, se dotent, à partir du début du XIXe s., de nouveaux outils et exercent dans des lieux propres à leurs nouveaux usages : de lieu d'accueil, l'hôpital devient donc un lieu de soin, où désormais la guérison est possible.   À l'aide du riche patrimoine archivistique et mobilier des établissements de soins du département, la question de l'évolution de la thérapeutique dans l'Yonne depuis le XVIe s. jusqu'à l'Entre-deux-guerres est abordée à travers cette exposition sous l'angle du personnel soignant, des lieux de soins, des remèdes et techniques et du coût des soins.  

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD089_00000008

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