Inventaire d'archives : Fonds Amédée, Joseph et Emmanuel Niox

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Famille Niox. - Eutrope Niox (1786-1856), Amédée Niox (1831-1900), Joseph Niox (1868-1954), Emmanuel Niox (1915-2005), Yves Niox (1903-1980), papiers sans lien direct avec la famille (1668-1910). Maison de cognac Niox : administration générale, bâtiments et locaux, matériel d'exploitation, activités, service commercial, dépôts de marque (1798-1980). Documentation (XVe s.-1941.

Cote :

304 J 1-128

Publication :

Archives départementales de la Charente-Maritime
2016
La Rochelle

Informations sur le producteur :

Origine:
Famille Niox
Biographie ou histoire
Historique de la Maison de cognac par Cédric trochut
L'historique de cette maison de cognac a été réalisé à partir de la publication de Cédric Trochut intitulée : Niox : négociant en vins et eaux-de-vie. Une maison transmise de père en fils, Brétigny-sur-Orge, avril 2009. 27 p. Ill., photographies.
A l'aube du XIXe siècle, Nicolas Niox (1763-1835), parallèlement à son métier de menuisier, se lance en 1798 dans le commerce d'eaux-de-vie. Un acte relate une vente à Louis Xavier Dangibeaud, le 29 janvier 1804 (10 messidor an XII), de quatre bouteilles d'eau-de-vie nouvelle pour la somme de 5,60 francs.
Le 15 janvier 1805 (25 nivôse an XIII), la maison de négoce en vins et eaux-de-vie Niox est officiellement fondée à Saintes.
Cinquante deux ans après, son petit-fils Amédée Niox (1) (1831-1900) entreprit le commerce d'eaux-de-vie en entrant chez Hilaire Claviez, conseiller municipal de Saintes. Amédée est le douzième enfant de Rose-Porcie Voix et d'Eutrope Niox (2) (1786-1856), fabricant d'ornements d'églises et officieusement, par la même occasion, fournisseur de vin de messe.
En 1857, Amédée Niox créa sa propre société associé avec Anatole Vallein, fils de Victor Vallein fondateur du journal L'Indépendant de la Charente-Inférieure, sous le nom Amédée Niox, A.Vallein Fils & C°. La nouvelle maison, à la devise « vincit prundentia vires », prit la suite des affaires de Monsieur Claviez et acquit, peu après, la marque de la Société centrale des propriétaires vinicoles.
Cette société, dont le directeur seul responsable était Monsieur Redon, fut fondée à Saintes en 1853 pour libérer les viticulteurs de l'emprise négociante et déclarée en faillite en 1858 avec un passif d'environ deux millions de francs suite à la crise commerciale qui vint sévir en 1857.
Le 16 juillet 1859, Amédée Niox devint propriétaire de la marque de la Société centrale, ainsi que de tout le matériel afférent à la marque, comprenant étiquettes, marques à feu de toutes sortes pour fûts et caisses, et de l'agencement des filiales à l'étranger avec le droit de s'en servir.
« MM. Amédée Niox, A.Vallein Fils & C° préviennent les propriétaires vinicoles qu'ils ont dans leurs magasins, quai des Roches à Saintes, des futailles de toute espèce de contenance : foudres de 200, 150, 100, 60, 12 et 10 hectolitres; pièces de 6 à 7 hectolitres, demi-muids de 5 hectolitres, barriques de 2 hectolitres 70 litres et de 3 hectolitres, barriques bordelaises, etc., etc. Ils les préviennent également qu'ils achètent les tartres rouges et blancs ou gravelles », peut-on lire dans L'Indépendant de la Charente-Inférieure en novembre 1860.
La maison Amédée Niox, A.Vallein Fils & C° prospérait mais, au cours des années 1870 et 1871, les deux associés furent trahis par deux agents de Londres et firent faillite.
L'un des agents partit avec 100.000 francs, en laissant à l'autre tous les documents du stock important de cognac que la société centrale possédait sur les docks de Londres, ce qui les obligea à déposer le bilan le 14 mars 1872 avec un passif de 655 000 francs. Anatole Vallein se retira à Thénac pour se consacrait à l'agriculture alors qu'Amédée Niox, resté seul à la tête de la société Amédée Niox et Cie présente rue Monconseil et place Blair à Saintes en 1875, et après 25 ans de labeur obstiné en payant de sa personne, reconquérait son indépendance afin de pourvoir marcher le front haut partout.
Exploitant la marque Société centrale des propriétaires vinicoles de Saintes, Niox lutta pour maintenir l'intégralité et faire prévaloir hautement la supériorité incontestable des eaux-de-vie de la région. Il prit leur défense dans le journal L'Ère nouvelle de Cognac contre Paul Granier de Cassagnac qui, dans le journal L'Autorité du 11 juin 1890, les avait attaquées au profit des armagnacs.
La société, dont les bureaux se trouvaient rue Saint-Pierre en 1876, rue dans laquelle été installé en 1875 le négociant en eaux-de-vie Jacques Callandreau, commercialisait notamment des Grandes Fines Champagnes parfumées, chaudes, souples et veloutées, dont les plus remarquables, présentées à l'Exposition universelle de Bruxelles en 1898, remontaient aux années 1874, 1865 et 1842, ainsi que les liqueurs tout particulièrement délicates du Carmel de Saintes dont elle était le dépositaire exclusif.
« Elles unissent à une douceur des plus séduisantes l'arôme incomparable de la vieille Fine Champagne qui se dégage délicieusement. Aussi ne saurions nous marchander les éloges à la Goutte d'Or et aux Goutte de Rosée (« trois étoiles » et « cinq étoiles ») qui sont un véritable ravissement pour les palais les plus difficiles et qui doivent être aussi hygiéniques qu'elles sont agréables. »
Notons, pour l'anecdote, que Paul Niox, probablement le fils d'André-Léon Niox, un des frères de Joseph-Marie-Daniel, fut le seul dépositaire d'une crème de myrtilles récompensée à Nice et à Bordeaux en 1865, une liqueur hygiénique stomachique et digestive composée par Monsieur I.-G. Luck, inventeur et seul fabricant.
Le 5 mai 1893, la préfecture de Charente-Inférieure répond positivement à la demande faite par Petit, mécanicien à Saintes, qui avait déposé, le 22 août 1892, une demande d'autorisation pour pratiquer une prise d'eau à La Charente afin d'alimentation une distillerie qu'il est chargé d'établir quai Palissy pour le compte et dans les immeubles d'Amédée Niox. C'est en ce lieu, situé en bordure de Charente, que Monsieur Niox y emploie un personnel nombreux, tel qu'employés de bureau, hommes de chais, placiers. La redevance annuelle pour la prise d'eau est fixée à 15 francs, somme payable à l'avance, et révisable tous les cinq ans.
Une majeure partie des affaires d'Amédée Niox, unissant à une qualité incontestable l'avantage de prix fort abordables, se réalisaient à l'exportation, avec des eaux-de-vie qu'il commercialisait dans les années 1890 en collaboration avec Brunel, son agent d'exportation à Paris. La maison Niox envoyait ses eaux-de-vie à de nombreux comptoirs en Écosse et en Irlande, en Australie, dans les deux Amériques et les Indes où la société envoyait du brandy five daggers, ainsi qu'en Angleterre où Niox fut amené à poursuivre un contrefacteur de sa marque et obtint complète satisfaction.
« A côté de Fines Champagnes de haute qualité et de liqueurs absolument hors ligne, la maison Niox présente des eaux-de-vie destinées surtout à l'export, car tout le monde ne peut pas boire des spiritueux de grand prix et il est aussi méritoire de réussir dans la préparation des sortes courantes que dans celle des qualités de première marque » peut-on lire dans Le Moniteur vinicole de Paris du 15 octobre 1895.
Le 3 avril 1900, « cet homme de bien qui ne se trouvait nulle part mieux que parmi les ouvriers », selon le baron Amédée Oudet, qui s'impliqua par ses dons dans de nombreuses oeuvres de bienfaisance, comme la maternité ou la société des sapeurs-pompiers, décède à Saintes à l'âge de 69 ans.
Amédée Niox avait épousé Lucile Barlus, fille de Jean Barlus, dit Bessières, maître d'hôtel du Bateau à vapeur, commerce exploité dans un immeuble situé quai des Frères, en face de l'escale de ce bateau faisant chaque jour le service entre Saintes et Rochefort.
De cette union, naquirent sept enfants dont Joseph-Marie-Daniel qui prit la suite de son père dans les affaires.
Joseph-Marie-Daniel Niox devint propriétaire de la marque Société centrale des propriétaires vinicoles par acte reçu devant Maître Laferrière, notaire à Saintes, le 17 novembre 1900. Dans le courant du mois, il s'associa avec son frère Jules-Emmanuel Niox, prêtre desservant la paroisse de la Chapelle-des-Pots, et formèrent tous deux la société Joseph-Marie-Daniel Niox & Cie. L'abbé Jules-Emmanuel Niox cédera ses parts de l'affaire quelques années plus tard en décembre 1906.
Les principales marques exploitées par la maison Niox étaient Société centrale des propriétaires vinicoles, Bessières (nom de jeune fille de la femme d'Amédée Niox), Mortreuil, Léon & C° et Union française alimentaire notamment.
A l'origine de cette dernière marque, parlons de Pierre-Marie-Joseph Niox, agriculteur à Saintes et frère de Joseph-Marie-Daniel, qui dépose au tribunal de commerce de Saintes le 18 novembre 1891 la marque cognac Pierre Niox.
Il s'associa avec A. Carpentier et Cie à Bordeaux, Koch Fils à Avize et P. de Marcilly Frères (3), tous négociants, pour déposer le 16 juin 1892 au tribunal de commerce de Beaune (Côte-d'Or) la marque Union française vinicole, désignant des vins de Champagne et de Bordeaux ainsi que des eaux-de-vie de Cognac et de Bourgogne.
En offrant ses cognacs et ses vins au nom de l'Union française alimentaire, composée d'un groupe de producteurs, la maison Niox fournissait à sa clientèle l'assurance de recevoir les meilleurs produits de nos vignobles français et d'avoir une grande économie dans les frais d'expéditions puisque faites en réunion avec d'autres alcools proposés par l'Union.
Ainsi, outre des Grandes Fines Champagne et vieux cognacs de 5, 10, 15 et 20 ans d'âge de la maison Niox, on pouvait acheter à l'Union française alimentaire des vins de Bordeaux, de Champagne et de Bourgogne, des apéritifs, des liqueurs et des conserves alimentaires.
L'Union française alimentaire, c'était vers 1900 notamment :
- les vins de Bordeaux de la maison L. de Schryver Neveu et F. Nicoleau de Bordeaux;
- les vins de Champagne de la maison Bouché Fils & C° de Mareuil-sur-Ay dans la Marne;
- les vins de Bourgogne de la maison Charles Bernard de Beaune en Côte-d'Or;
- les liqueurs de la Grande-Chartreuse de Grenoble et du Carmel de Saintes;
- les kummels (4) de la maison A. Wolfschmidt de Riga dans les États baltes.
En 1914, J.-M.-D. Niox est mobilisé sous les drapeaux et, se trouvant dans l'impossibilité de s'occuper de sa maison de négoce, confie le 2 août 1914 à Anatole Grelaud, son fondé de pouvoir, la responsabilité de s'occuper des opérations en banque, des correspondances et de toutes les autres opérations de commerce de la maison Niox.
Dans un lettre du 21 octobre 1916, le capitaine Joseph-Marie-Daniel Niox, suppléant légal du surintendant militaire, écrit : « J'ai cru de mon devoir, lors de ma mobilisation, dès le premier jour des hostilités, de conserver à mes collaborateurs leur gagne-pain, en laissant ma maison de commerce ouverte sous la direction de M. Anatole Greleau, mon fondé de pouvoir. Celui-ci, alter ego de mon père ou de moi depuis vingt-cinq ans, m'a toujours remplacé en temps de paix lors des séjours nombreux et souvent de plusieurs mois que je faisais en Angleterre pour visiter ma clientèle. »
Après-guerre, la maison Niox, dont le siège social se situait au 2, rue du Pont-des-Monards, avait dans son entrepôt du quai Palissy quelques cognacs, des liqueurs, ainsi que des petits lots de vin rouge, de vin blanc et de cidre, que lui soumettait Vallein, négociant à Chermignac, et qu'elle achetait par son entremise pour la consommation.
Dés les années 1910, Joseph-Marie-Daniel Niox (1868-1954) collaborait beaucoup avec Georges Vallein. Le premier fournissait à son ami des paillons, des bouteilles et des barriques vides, tandis que le second procurait à l'autre des eaux-de-vie et des cognacs pour ses marchés et fidèles clients du Nord, comme André Boire, domicilié avenue Montaigne à Paris. La maison Niox n'étant pas très active, la maison Vallein l'épaulait fortement en lui facilitant l'écoulement de certaines marchandises, tel ce stock de 1922 composé d'un fût de vieux sirop, un fût de caramel, deux touques de pruneline et une touque d'infusion Goutte d'Or. De plus, la maison Vallein orientait Joseph-Marie-Daniel Niox dans ses affaires, pour preuve ce courrier qu'adressa ce dernier à son ami Paul, le fils de Georges Vallein, en 1923 : « On demande ma carte, donne moi donc tes prix pour ton eau-de-vie, j'ignore le degré auquel on vend; indique moi le coût du logement en un mot; donne-moi les renseignements pour me permettre de répondre ». J.-M.-D. Niox se prenait une commission de 10 francs par bouteille lorsque Vallein lui faisait ses expéditions de caisses de cognac. En août 1923, Niox lui fournissait simplement les étiquettes et capsules.
Complices dans les affaires, ces messieurs l'étaient aussi en dehors, comme en témoigne cette lettre de Joseph-Marie-Daniel Niox adressée à Paul Vallein le 25 février 1937. « Le déjeuner annuel des anciens juges du tribunal de commerce aura lieu cette année, le dimanche 14 mars à l'hôtel du Commerce. Réunion à midi quinze. Louis Rouyer-Guillet offrira le cognac. Je compte sur toi pour offrir le coup du milieu c'est-à-dire une ou deux bouteilles de pineau. En principe nous devons être 18. »
Joseph-Marie-Daniel occupa, durant de longues années, la place de président du tribunal de commerce de Saintes. A la tête d'une importante famille, il fut aussi le président fondateur de la ligue des familles nombreuses de Saintes et de la fédération des familles nombreuses des Deux-Charentes.
En 1935, la Société centrale des propriétaires vinicoles n'a qu'un très petit stock d'eaux-de-vie, qui sont toutes sous verre, et ne dispose plus guère d'outils de travail, n'ayant plus que du matériel pour filtrer le cognac par litre. Pour les petites quantités, les expéditions se faisaient en touque de 12 à 23 litres et en fûts à partir de 30 litres.
Le 12 février 1934, la maison Denis Mounié, basée à Cognac, écrivait à un de ses fournisseurs : « Connaîtriez-vous une marque en sommeil dans le genre de la marque Niox et que nous pourrions acheter ou louer pour la vente aux Etats-Unis ? » (5). Cette maison, fondée en 1828 et fournisseur officiel du roi Edouard VII, finira par absorber la marque de cognac Niox et sera elle-même rachetée par Bénédicte, puis acquise en 1985 par Thomas Hine & C°, une maison de cognac installée au bord de La Charente à Jarnac, créée en 1817 et dont le symbole est un cerf couché.
1939-1945, Seconde Guerre Mondiale; c'est cet évènement majeur dans l'histoire de France qui marqua la cession du commerce d'eaux-de-vie par la maison Niox.
On raconte que, pendant l'Occupation, Joseph-Marie-Daniel Niox, préférant se ruiner et donner aux Allemands de l'alcool à brûler plutôt que de l'eau-de-vie, avait vidé ses cognacs dans les eaux de La Charente.
Joseph-Marie-Daniel Niox transmis l'entreprise familiale à son fils Emmanuel Niox (1915-2005), perpétuant ainsi une longue tradition de transmission de père en fils. Cependant, alors qu'habituellement la succession du père, dans les affaires, était assurée par l'aîné de la fratrie, chez les Niox ce fut toujours le cadet qui prit la suite.
En 1944, il subsistait quai Palissy, dans un chai, deux foudres de 50 hectolitres chacun, et quelques demi-muids de 600 litres contenant de vieilles eaux-de-vie de cognac. Cette marchandise, trace de l'ancienne maison de cognac, qu'avait réussi à garder Joseph-Marie-Daniel Niox, malgré l'occupation allemande et la présence d'un barrage devant les établissements Niox, à l'angle du quai Palissy et de la rue du même nom, fut vendue peu après la Libération en 1945. Ces cognacs furent chargés depuis la cale Niox, un quai d'embarquement situé juste en face des établissements (détruit depuis), sur une gabare à destination de la ville de Cognac marquant ainsi la fin d'une époque.
Une fois les eaux-de-vie de cognac parties, l'entreprise familiale prit un nouvel essor en développant son commerce et le consacrant uniquement à celui de vins de consommation en gros et au détail. C'est ainsi qu'Emmanuel Niox fit construire des foudres, destinés à l'assemblage et au coupage des vins, ainsi qu'une cuverie en béton pour la réception des vins.
En 1944, la maison Niox comptait trois employés en plus du patron, Lemoîne, le jeune Serge Verot, âgé de 14 ans et demi, et une femme au bureau. Tout se faisait à la main, du lavage des bouteilles au goupillon jusqu'au bouchage, en passant par le remplissage avec un larron ou au robinet. Pour aller livrer le vin chez les cafetiers et épiciers en ville où au village des Gonds, qui n'était pas loin, on chargeait une ou deux futailles (des barriques ou demi-barriques) sur une petite charrette tirée par un âne, qui était mis en pâture sur les bords de La Charente devant les chais pour l'anecdote. C'est alors que le père Lemoîne, vêtu de son tablier bleu, se mettait à marcher devant la charrette que suivait derrière le jeune Serge, tenant le bourriquot pour le faire avancer.
Les livraisons pouvaient se faire aussi avec la charrette à bras, sur laquelle un ou deux fûts de 50 litres étaient posés, quand les clients n'étaient pas très loin, comme dans le quartier Berthonnière où l'on ne dénombrait pas moins de trois cafetiers, cinq épiceries, deux boucheries, une charcuterie, un réparateur de vélo, deux coiffeurs et deux boulangers dans les années 1950-1960.
Au début des années 1950, la maison Niox pris un essor considérable : grâce à l'achat de nombreux véhicules au début de l'année 1948, à la mise en place du ramassage des vins (auparavant, la société n'avait aucun moyen motorisé pour cette activité et ne disposait que d'une charrette à bras et d'une charrette tirée par un âne) et à l'installation d'une chaîne d'embouteillage automatique. Vers 1953-1954, la maison employait entre 15 et 20 ouvriers. Parmi les personnes qui travaillèrent pour Emmanuel Niox, et sa femme Madeleine, nous pouvons citer le père Lemoîne, une des figures de la maison Niox, Serge Verot, entré à 14 ans et demi chez Niox, Christian Boussion, mécanicien, ainsi que Edouard Chabot, René Favre ou encore Marius Levot et trois femmes affectées au bureau.
Le parc des véhicules, pour lequel l'entreprise employa un mécanicien, puis deux un peu plus tard, se composait de deux triporteurs pour les livraisons à Saintes et de quatre camions dont deux semi-remorques. Un camion citerne Ford pouvant contenir 70 à 80 hectos et un camion Citroën P45 avec plateau, sur lequel on posait des demi-muids avec une pompe à bras, servaient à aller chercher le vin dans la campagne environnante. Tandis que pour aller chercher du vin dans le Midi de la France, la société disposait de deux camions citerne avec remorques, un Unic et un Berlier, l'un pouvant transporter 130 hectos et l'autre 150.
Pour l'anecdote, lorsqu'il fallait aller chercher du vin dans le Midi de la France, la maison Niox envoyait deux chauffeurs pour la conduite du camion, partant à vide, lors de ce long trajet, aller-retour, qui s'effectuait d'un trait.
Le développement du négoce en vins d'Emmanuel Niox, au cours des années 1950, s'appuya uniquement sur le mode de consommation du vin à l'époque. En ces années où l'on en buvait à chaque repas, le vin faisait parti des habitudes alimentaires. Quelques particuliers venaient même acheter leur petit fût de vin sur place. De plus, les bistrots étaient nombreux tout comme les épiceries-buvettes où à côté du rayon épicerie se tenait un bar, espace dans lequel les gens, après avoir fait leurs courses, s'arrêtaient pour boire un coup et « taper la discute ».
Le cafetier tirait le vin à la demande et le vendait à la chopine, une bouteille de 37 centilitres, que l'on buvait avec quelques camarades. Certains débits de boisson pouvaient consommer jusqu'à 100-110 litres de vin de table par jour, essentiellement du vin blanc.
Les vins du Midi (6) de la France (rouge, blanc et rosé) constituaient l'essentiel de l'approvisionnement de la maison Niox qui allait les prendre sur place ou se les faisait livrer par des transporteurs de là-bas comme les transports Batu de Carcassonne, dont les camions arrivaient chez Niox avec environ 150 hectolitres de vins dans la citerne à chaque voyage. La société recevait entre 150 et 300 hectolitres de vins de cette région par semaine; à une époque il en arriva même par péniche au port de Bourg-sur-Gironde où Niox allait les chercher.
Outre les vins du Midi de la France, la maison Niox employait aussi les vins produits par les vignerons charentais dans une moindre quantité. Dans les années 1950-1960, elle travaillait en collaboration avec quelques courtiers dont Lonceint de Pont-l'Abbé-d'Arnoult, Serge Pellet de Saint-Romain-de-Benet, Masse de Meursac, Brossard de Cravans, ou encore Goyot de Saujon. Un employé, au volant d'un camion de couleur rouge (la couleur des véhicules de la maison), allait chercher le courtier à son domicile et, ensuite, ils parcouraient ensemble les chemins de Cozes, Saint-André-de-Lidon, Pont-l'Abbé-d'Arnoult et d'autres encore, pour ramasser les petits lots de vin que notre homme avait négociait pour le compte de Niox.
Le ramassage du vin dans les campagnes s'effectuait tout au long de l'année au fur et à mesure que les propriétaires souhaitaient vendre, ces derniers essayant de céder leur production au meilleur prix et parfois parce qu'un besoin d'argent se faisait sentir.
Achetés uniquement en Charente-Maritime, les vins de pays étaient principalement du vin rouge et très peu de vin blanc, ce dernier étant plutôt destiné à rejoindre les chaudières des alambics de la distillerie Boisson à Saintes. En effet, Boisson et Niox travaillaient de temps à autre avec le même courtier, l'un achetait au vigneron ses vins blancs et l'autre ses vins rouges.
Enfin, notons qu'Emmanuel Niox reçut aussi dans ses chais des demi-muids de vin d'Algérie débarqués au port de La Rochelle-La Pallice, avant que la guerre ne débute dans ce pays en 1954.
Pour l'anecdote, Joseph-Marie-Daniel Niox recevait, déjà à la fin des années 1920 et au début des années 1930, dans son entrepôt du quai Palissy, des vins d'Algérie que La Rochelaise de manutention lui camionnait du port de La Rochelle jusqu'à Saintes, ainsi que des petits lots de bon vin rouge du pays, bien couvert, limpide et n'allant pas à la piqûre, de vin blanc et de cidre, que lui soumettait Georges Vallein de Chermignac, et qu'il commercialisait.
Pour stocker toutes ces qualités de vins qui restaient peu de temps aux chais, la maison Niox disposait de trois foudres, contenant chacun une cinquantaine d'hectos et servant à l'assemblage, de six cuves en béton de 200 à 300 hectos pour la réception des lots de vin, ainsi que d'un certain nombre de demi-muids de 600 litres. Par la suite, la maison distribuait à sa clientèle ses vins conditionnés en petit fût de 50 litres, demi-barrique de 110 litres, barrique de 120 litres (7) ou dans des casiers en bois de quinze ou dix bouteilles.
Pour cette dernière présentation, Niox utilisait des bouteilles de 75 centilitres et de un litre (8) qui étaient remplies avec une machine d'embouteillage pouvant faire entre 6 000 et 8 000 cols à l'heure, sachant que les caisses venaient d'une fabrique des environs de Confolens en Charente, les bouteilles vides de la verrerie de Cognac, les bouchons de Bordeaux et les étiquettes de l'imprimerie Delaveau de Saintes.
D'autre part, notons que la maison Niox, outre la vente de vin en futailles et bouteilles pour son propre compte, eut d'autres activités commerciales à son actif. Elle livrait, de temps à autre, deux à trois citernes de vin rouge dans une semaine à la Coopérative régionale des Charentes et des Deux-Sèvres qui possédait, outre son siège social et d'immenses entrepôts, son principal atelier de conditionnement de vins rue du Docteur-Jean à Saintes.
Entre 1955 et 1957, Niox expédiait des vins blancs par wagon-citerne au départ de la gare SNCF de Saintes à un client d'Amboise qui avait ses caves au pied du Château de cette ville d'Indre-et-Loire. Les convois se composaient chaque fois d'une quinzaine ou vingtaine de wagons, mais toute cette activité fut de courte durée et n'était pas régulière, plusieurs mois pouvant s'écoulaient entre deux expéditions.
Enfin, les établissements Niox conditionnaient le vin Préfontaine et en assuraient la distribution sur toute la Charente-Maritime, la Charente et les Deux-Sèvres. La maison fournissait ce vin, dont la publicité était « Préfontaine, je boirai ton vin car c'est le meilleur », aux grossistes comme la maison Moal et Ouvrart, négociants en bières, vins, sodas, etc., qui employait trois à quatre ouvriers dans son entrepôt situé à l'angle du boulevard du 14-juillet et du boulevard Patrice-de-Cumont, à Saint-Jean-d'Angély.
Pour la petite histoire, la chaîne d'embouteillage et une partie des chais Niox furent utilisés entre 1961 et 1963, pour une période de six mois, à conditionner des vins des Doc d'Angoulême, ces entrepôts d'agroalimentaire réalisant de l'embouteillage, filiale du groupe Doc de France, ayant subi un important incendie.
Outre la commercialisation des vins de table, les rouges étant surtout vendus aux épiceries et les blancs aux cafetiers, la maison Emmanuel Niox distribua dans son histoire quelques vins fins, comme des bordeaux, des bourgognes et de la bière.
C'est en 1951 que Niox débuta la vente de bière et plus particulièrement de la Spalthaller, une marque de bière brassée par un établissement de Bordeaux situé à proximité des abattoirs de la cité girondine.
Niox s'approvisionnait en bière plutôt l'été car cette boisson se consommait surtout lorsqu'il faisait chaud, tout comme le rosé qui était un vin de soif se consommant frais l'été, mais aussi pour les courses de chevaux à Saintes organisées par Michel Rouyer-Guillet une fois par an, pendant deux jours, dans les prairies de Lormont (avant 1939, elles avaient lieu dans les prairies de Courbiac). Emmanuel Niox était un passionné d'équitation.
Lors de cette manifestation annuelle, qui réunissait un grand nombre de Saintongeais, la maison Niox tenait deux buvettes. Elle y proposait ses vins, des sodas, de la bière Spalthaller, ainsi que de la limonade et des jus de fruits. Pour deux jours de courses, Niox avait besoin de deux camions P45 pleins de marchandises, dont beaucoup de bière fournie par la brasserie de Bordeaux, de limonade achetée chez Chiron, négociant en vins et fabricant de limonade rue Eugène-Pelletant à Saintes, mais aussi de jus de fruits provenant de Layon dans le Maine-et-Loire. Un camion P45 pouvait contenir entre 200 et 250 caisses, ainsi que de nombreux fûts.
Une maison aussi active que Niox, c'était aussi une multitude d'anecdotes : en voici quelques-unes.
Au début des années 1950, un des chauffeurs de la maison partait livrer des clients sur La Rochelle avec une semi-remorque de marque Unic, pouvant contenir jusqu'à 1 200 casiers de dix bouteilles. Ce dernier s'arrêta au passage à niveau de la gare de « Le Marouillet », situé entre Rochefort et La Rochelle, où le train des ouvriers à destination de La Rochelle marquait l'arrêt. Alors que la micheline quittait la gare, le garde barrière ouvrit le passage malgré le fait que le signal sonore continuait de retentir, notifiant la présence où l'approche d'un train; ce dernier pensant que c'était le train en partance la cause. Le véhicule de la maison Niox s'engagea mais malheureusement une machine haut-le-pied (une locomotive circulant sans tracter de wagons) arrivait sur l'autre voie, que le garde-barrière n'avait pas vu venir. Prenant de plein fouet le poids lourd, la locomotive arracha le camion de sa remorque et le traîna sur environ 140 mètres. Heureusement, le chauffeur, éjecté dans l'accident, fut secouru par un médecin américain et ne s'en sortit seulement qu'avec quelques blessures et beaucoup de frayeur.
Lors de la vingt-cinquième foire-exposition de Saintes qui se tenait au jardin public du 27 mai au 1er juin 1953, quelques personnalités officielles s'arrêtèrent à la buvette d'Emmanuel Niox, dont le maire André Maudet, le préfet Holveck, le sous-préfet Tautelle, ainsi que Pierre Autès et Émile Bonnet, tous deux adjoints au maire.
Dans le cadre de la foire-exposition de 1956, le dimanche 3 juin 1956, une trentaine de concurrents des vespas club de Rochefort, Pons et Saintes, se rassemblèrent pour un gymkhana des scooters avec un parcours aménagé dans l'enceinte du jardin public. L'organisateur Claude Berthelot avait prévu de placer quelques épreuves humoristiques, comme celle de la barrique sans fond que les concurrents devaient traverser avant de remonter sur leur engin.
Le gagnant de la compétition se vit remis, des mains de l'épouse d'Emmanuel Niox, une coupe offerte par la maison pour cette manifestation intitulée « Coupe Niox ».
Enfin, terminons cet inventaire à la Prévert avec cette manœuvre effectuée par le corps des sapeurs-pompiers de Saintes au matin du dimanche 8 janvier 1956. Les soldats du feu avaient pris pour cadre de leurs exercices mensuels les locaux de la maison Niox, avec simulation d'un incendie déclaré dans les chais nécessitant l'intervention de la grande échelle, sous l'œil attentif du capitaine Gombaud.
En 1960, en lisant le bottin téléphonique de l'année, on notait la présente à Saintes de trois marchands de vins à emporter : La cave saintaise au 113, avenue Gambetta - Cousineau, rue Albin-Delage - Jaguenaud 44, rue Arc-de-Triomphe; ainsi que deux négociants de vins en gros : Jean Chiron (9) au 34, rue Eugène-Pelletan et Emmanuel Niox.
La maison Emmanuel Niox cessa ses activités en juin 1974 suite au développement des grandes et moyennes surfaces, à la disparition des cafetiers et autres petites épiceries de quartier, et à la probable concurrence de la Coopérative régionale, acteur majeur pour le commerce des vins de table dans la région.
Notons qu'un membre de la famille exploita la marque Niox dans les années 1980 pour le commerce des jus de fruit en Israël.
Notes :
(1) Amédée Niox est admis le 22 novembre 1850, en qualité d'étudiant en médecine, par le Conseil de santé de la Marine pour suivre les cours à l'Hôpital de la Marine de Rochefort.
(2) Les membres de la famille Voix, originaire d'Angoumois, se livraient depuis longtemps au négoce et notamment celui de la pierre.
Juge au tribunal de commerce de Saintes, Eutrope Niox fut nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 15 mai 1851.
(3) La société Pierre de Marcilly Frères produit des vins blancs et vins rouges renommés. Cette maison, fondée en 1849, est propriétaire de vignobles classés dans les meilleurs crus de la Côte-de-Beaune à Chassagne-Montrachet et négociant à Beaune (Source : Annuaire des marques et appellations d'origine des vins, eaux-de-vie et spiritueux de France, troisième édition, Maurice Ponsot éditeur, 1942.)
(4) Le kummel est un alcool de céréales et de pommes de terre doux et incolore, parfumé au cumin. Cette boisson, originaire de l'Allemagne ou des Pays-Bas, est consommée par les Russes, les Polonais et les Baltes.
(5) Avec l'arrivée au pouvoir du Président Roosevelt en 1933 aux Etats-Unis, la prohibition des boissons alcooliques fut supprimée et allait permettre une reprise officielle des expéditions, car à une époque toute consommation de spiritueux était interdite à l'intérieur des Etats-Unis : c'était la prohibition. Sous la poussée de la Ligue mondiale contre l'alcoolisme, un décret du 1er juillet 1919 précisait que toute consommation de boisson titrant plus de 0,5% d'alcool était interdite sur le territoire des Etats-Unis. Un nouveau décret prohiba en 1921 définitivement toute importation d'alcool, cet évènement marquant les débuts d'un marché parallèle de contrebande.
(6) Jusqu'en 1975, le Midi se consacrait à la monoproduction de vin de table, dont il se consommait en 1960 environ 130 litres par an et par habitant de plus de 14 ans. Le vignoble de Languedoc-Roussillon produit alors le plus gros volume de vin de table en France avec des rendements allant jusqu'à 120 hectolitres par hectare.
(7) Les futailles, principalement en châtaignier, étaient fabriquées par la tonnellerie Baron aux Gonds. Non consignées mais récupérées la plupart du temps, elles étaient surtout distribuées aux cafés. Niox eut dans les années 1950, pendant quatre à cinq ans, un ouvrier tonnellier pour la réparation des futailles de la maison : Marius Beauffigeau qui était domicilié rue Eugène-Pelletant où se trouvait la maison Chiron, son ancien employeur. Après son départ de chez Niox, il rejoignit la distillerie de la coopérative agricole de Saintes.
(8) Les bouteilles étaient consignées. Elles avaient des étoiles autour du goulot. Les 75 centilitres étaient surtout distribuées aux cafés et aux restaurants qui servaient du vin à la table, tandis que les 1 litre étaient plutôt fournies aux épiceries.
(9) La maison Chiron, dont l'existence à Saintes remonte à la fin des années 1880, fut successivement établie, au cours de son histoire, avenue Gambetta puis rue Eugène-Pelletan. Cette entreprise, de petite taille, commercialisa, au cours de sa longue histoire, des bières (sa première activité lors de sa création), des liqueurs, de la limonade qu'elle fabriquait, et des vins qu'elle recevait dans ses cuves et conditionnait. Jean Chiron fut l'un des deux derniers négociants en vins encore en activité à Saintes dans les années 1960 avec Emmanuel Niox.
Notons que dans les années 1950 des négociants en vin extérieurs à Saintes venaient aussi livrer des marchandises en ville comme Poupelain de Rétaud, Cotty de Rétaud, et Bonte de Saint-Savinien-sur-Charente.

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Don, Mme Michelle Niox, 28 décembre 2015
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Les archives de la famille étaient conservées au domicile de Mme Michelle Niox à Pont-l'Abbé-d'Arnoult.

Conditions d'accès :

Modalités d'accès
L'ensemble du fonds est librement communicable.

Conditions d'utilisation :

Conditions d'utilisation
Reproduction libre

Description physique :

Description physique: Document d'archives

Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: Deux boîtes, un classeur
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 0,30

Ressources complémentaires :

Sources complémentaires
Sources internes
Série J. Fonds privés.
- Sous-série 17 J : fonds Thouillaud, courtier maritime à Saint-Martin-de-Ré
(1837-1902).
- Sous-série 22 J : fonds Collet et Rouvier, négociants en eau de vie à Surgères
(1818-1858).
- Sous-série 67 J : fonds Louis Joanne, député, conseiller général, président de la Communauté de développement du pays de la Haute-Saintonge, maire de Chevanceaux (1956-2002)
- Sous-série 109 J : fonds Goguet-Williamson, transitaire et commissionnaire en douanes à La Rochelle-La Pallice et Tonnay-Charente (1901-1982).
- Sous-série 142 J : fonds Roche, agence maritime et de transit à La Rochelle-La Pallice et Tonnay-Charente (1849-1971).
- Sous-série 173 J : fonds Racine, manutentionnaire maritime à Tonnay-Charente (1940-1983).
- Sous-série 193 J : fonds Vallein-Tercinier, négociant en cognac à Chermignac : comptabilité, correspondance, service commercial, publicité de l'entreprise (marques de fabrique, étiquettes), photographies, documentation (1881-1956). 4,50 m.l. Dépôt.
- Sous-série 207 J : fonds Cédric Trochut : notes de travail, monographies de maisons de négoce de cognac, cdroms de photographies et d'étiquettes de marques de cognac, interviews d'anciens professionnels de la viticulture (XIXe-XXe siècles).
- Sous-série 230 J : Fonds Jean-Paul Latreuille, viticulteur, distillateur et exportateur de vins et alcools à Gémozac : administration générale, comptabilité, activités de l'entreprise, personnel (fin XIXe-1984).
- Sous-série 233 J : fonds Paul Ronne : correspondances de maisons de cognac, d'étiquettes de marques de cognac, interviews d'anciens professionnels de la viticulture (XIXe-XXe siècles).
- Sous-série 236 J : fonds J. Sorin, propriétaire négociant de cognac à Saujon : registres de la correspondance passive (1879-1919).
- Sous-série 263 J : fonds Amédée et Jacques Foubert, négociants en vins à Luché : administration générale, domaine et matériel d'exploitation, service financier, comptabilité, personnel, service commercial, activités de l'entreprise (1930-1982) ; autres activités professionnelles (1909-1944) ; papiers personnels (1933-1961), documentation (1905-1963). 13,80 m.l. Don, Mme Renée Foubert, 12 juillet 2013, inv. 7614.
- Sous-série 280 J : fonds Seguin J., distillateur à Tesson : service financier, comptabilité, service commercial, activités de la distillerie, étiquettes de cognac, affiches (1898-1921). 9 m.l., Achat, M. Jean-Michel Faye, 18 avril 2014, inv. 7874.
Le chercheur ne manquera pas de consulter également les sous-séries 1 J, 2 J, 3 J et surtout 4 J dans lesquelles sont conservées ne nombreux documents et petits fonds relatifs à la viticulture.
Sous-série 3 E : Officiers publics et ministériels : minutes et répertoires.
Série M. Administration générale et économie
- 7 M 7/1-12 : Répression des fraudes
- 7 M 7/1 : Instructions et affaires générales (1905-1927).
- 7 M 7/2*-10* : Enregistrement des échantillons (1907-1919).
- 7 M 7/11 : Appellations d'origine. Déclarations et affaires diverses (1919-1935).
- 7 M7/12 : Fraudes sur les eaux-de-vie. Appellation cognac (1857-1860).
- 7 M 9/20-33 : Etablissements insalubres, distilleries
- 7 M 9/20-21 : Arrondissement de Jonzac (1858-1869).
- 7 M 9/22 : Arrondissement de Marennes (1811-1866).
- 7 M 9/23-24 : Arrondissement de Rochefort (1847-1866).
- 7 M 9/25-27 : Arrondissement de La Rochelle (1832-1893).
- 7 M 9/28-30 : Arrondissement de Saint-Jean-d'Angély (1858-1875).
- 7 M 9/31-33 : Arrondissement de Saintes (1858-1870).
- 8 M 2 : dénombrement de population.
- 11 M 2 : Statistiques agricoles (1836-1937).
- 11 M 3 : Statistiques industrielles (an IV-1900).
- 12 M1 : Chambres d'agriculture (1819-1935).
- 12 M 2 : Sociétés d'agriculture et comices (an XI-1912).
- 12 M 6 : Épiphyties.
- 12 M 6/3 : Phylloxéra. Affaires générales (1874-1890).
- 12 M 6/4 : Phylloxéra. Statistiques (1874-1906).
- 12 M 6/5 : Phylloxéra. Comités de vigilance et syndicats. Invasion des îles (1875-1893).
- 13 M 7 : Commerce intérieur et extérieur.
- 13 M 7/1-2 : Affaires diverses (1806-1917).
- 13 M 7/3 : Port de Rochefort (an XI-1848).
- 13 M 7/4 : Port de Tonnay-Charente (1806-1830).
- 13 M 7/5 : Personnel des ports (1808-1859).
Série O. Administration et comptabilité communale.
- Sous-série 2 O 392-395. Commune de Chermignac (1853-1913).
Série P. Finances. Cadastres. Postes.
- Sous-série 5 P : Douanes.
Principales rubriques rappelées par la circulaire AD 65-29 : organisation générale des douanes, trafic marchandises (importations, exportations), navigation et conservation des hypothèques maritimes.
Série S. Travaux publics et transports. Fonds du service maritime.
Sous-série 3 S. Navigation intérieure, fleuves, lacs, canaux.
- S 3080-3085 ; 3086 : statistiques, mouvements de la navigation (1901-1935).
- S 4201*-4206* : trafic, mouvements de navire : registres de passage des navires au Martrou (1849-1921).
Série W. Archives contemporaines.
- 134 W : Direction départementale des douanes. Registres de mouvements de navires à La Pallice et Rochefort (1963-1971).
- 1040 W : Recette des douanes à La Rochelle. Registres comptables, d'immatriculations, de manifestes de navires, droits de douane, déclarations d'exportation et d'importation, personnel (1946-1981).
- 1046 W : Recette des douanes à La Rochelle. Registres d'enregistrement des manifestes, documents comptables, déclarations (1973-1981).
- 1230 W : Recette principale des douanes à La Rochelle. Dossiers de francisation des navires.
- 1797 W : Division des douanes. Dossiers contentieux (1946-1967).
- 2160 W : Recette principale des douanes à La Rochelle. Chargements des navires : manifestes ou déclarations de chargement après échantillonnage (1997-1999) ; déclarations de douane après échantillonnage (1997-1999).
Série ETP (établissements publics)
41 ETP : chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle (fonds XVIIIe siècle)
- Carton IX (vins et eaux-de-vie, fraudes, droits, etc.) : pièces n°s 3439 à 3728.
1. Fraudes sur les eaux-de-vie et les futailles. Mélange des eaux-de-vie.
2. Droit de subvention par doublement sur les eaux-de-vie.
3. Agréeurs des eaux-de-vie ; tonneliers.
4. Eaux-de-vie de cidre, de poire et de genièvre.
5. Droits sur les futailles vides en retour. Droits sur les bois merrains.
6. Fabrication de l'eau-de-vie dans la province d'Aunis. Réglementation.
7. Vins et eaux-de-vie destinées aux colonies et à l'étranger.
8. Droits divers sur les vins, eaux-de-vie et boissons. Marquage des vins. Taille sur l'exploitation des vignobles.
9. Jaugeurs et courtiers. Droits des courtiers jaugeurs et d'inspecteurs aux boissons.
10. Visite des commis des aides chez les coutiers et marchands d'eau-de-vie par les fermiers des Aides.
11. États des chargements d'eau- de- vie à destination de divers ports. Etats des eaux-de-vie en provenance de diverses localités de la région.
12. Vins et boissons. Divers.
- Carton XI (droits) : pièces n°s 3907-4202.
1. Droits sur les vins, eaux-de-vie et boissons. Réglementation, litiges, procédure, etc.
6. Droits d'indult (perception, liquidation). Quittances, certificats et pièces diverses concernant les droits sur les vins et eaux-de-vie.
Sources externes
Archives départementales de la Charente
Série J. Fonds privés.
- Sous-série 2 J : fonds de la maison de négoce de cognac Engrand : direction générale, approvisionnement et fabrication, services financiers, comptabilité, correspondance, services commerciaux, publicité, personnel - Sous-fonds : Ducasse-Petit Ausonne-Duret ; Chaloupin ; Machenaud (1863-1970).
- Sous-série 45 J : fonds Réau : archives de l'entreprise de production de cognac Réau (1900-1979).

Références bibliographiques :

Bibliographie
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Histoire du cognac de Robert Delamain, éditions Stock, 1935. Avec une préface de Gaston Chéreau et des illustrations. Il s'agit d'une monographie sur le cognac : histoire, origine du commerce charentais, la distillation, progrès du commerce au XIXe siècle, hiérarchie des terroirs, classements par crus, marques, lois…
Humour et vigne ; exposition, Jonzac, Cloître des Carmes, 1994, Jonzac, Atelier La Barbouille, 1994. 20 p., ill. (Br. 2246).
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Localisation physique :

Localisation physique: Archives départementales de la Charente-Maritime, site de La Rochelle

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Identifiant de l'inventaire d'archives :

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