Inventaire d'archives : 171J Fondation Claude Nicolas Ledoux
Contenu :
Ce fonds est composé des dossiers de Serge Antoine concernant le fonctionnement et l'activité de la fondation depuis son origine jusqu'au début des années 2000. Il comprend notamment des dossiers sur le Centre international de réflexions sur le futur, instance organisatrice de colloques et d'expositions sur les innovations technologiques et l'évolution de la société. Les archives de la fondation contiennent donc les actes de ces débats sur l'avenir.
A la fin du fonds, on trouvera les procès-verbaux de réunions de l'association des centres culturels de rencontre (ACCR) de 1971 à 1998 (Serge Antoine en a été le président à partir de 1985) et des dossiers sur l'animation et la gestion des centres culturels européens de 1985 au début des années 1990.
A la fin du fonds, on trouvera les procès-verbaux de réunions de l'association des centres culturels de rencontre (ACCR) de 1971 à 1998 (Serge Antoine en a été le président à partir de 1985) et des dossiers sur l'animation et la gestion des centres culturels européens de 1985 au début des années 1990.
Cote :
171J1-141
Publication :
Archives départementales du Doubs
Février 2014
Rue Marc-Bloch
BP 2059
25000 Besançon
Informations sur le producteur :
La fondation Claude Nicolas Ledoux est chargée, à partir de 1972, de la gestion et de l'animation de la Saline royale d'Arc-et-Senans par le département du Doubs, propriétaire du monument. À l'initiative de Serge Antoine, alors directeur des études à la DATAR (délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale), et du département du Doubs, l'ancienne saline est en effet aménagée de façon à lui donner le rôle de centre international de réflexion sur le futur. Cette transformation correspond à un projet de décentralisation de l'Etat, lié à la création d'un centre durable de recherche sur la prévision et la prospective. Ce centre prend le nom de « Fondation Claude Nicolas Ledoux » (plus tard appelé institut) et la forme juridique d'une association loi 1901. Serge Antoine en devient alors président.
Le site fait alors l'objet de restaurations qui privilégient les aménagements intérieurs dans un style très contemporain. Chaque pavillon reçoit alors une affectation. Le centre doit avoir une capacité d'accueil de 100 à 200 personnes et d'importants colloques s'y déroulent sur l'informatique, l'énergie, l'environnement& sans oublier les négociations de l'affaire LIP en 1974.
La Saline royale est membre depuis 1973 du réseau européen des centres culturels de rencontre, association française née sous l'égide de la Caisse des Monuments Historiques& Il est un des premiers de ces centres culturels à avoir été labellisé.
Soucieux de ne pas apparaître comme « une enclave parisienne à la campagne », le Centre de réflexion sur le futur organise aussi, à partir de 1974, en collaboration avec le département du Doubs et la commune d'Arc-et-Senans, de grands rassemblements populaires regroupant plus de 15 000 Francs-comtois autour de la « Fête de l'air » ou la « Fête du soleil ».
Pourtant, au début des années 1980, mécénat et colloques connaissent un essoufflement, la fréquentation de 62 000 visiteurs par an ne rassemble que peu de Francs-comtois. En 1983, la Fondation Ledoux, via son nouveau directeur Richard Edwards, élargit ses activités par la création des classes du patrimoine ayant pour but de sensibiliser les enfants, hébergés sur site, au patrimoine en général et à la saline en particulier , d'une librairie spécialisée en architecture et urbanisme (1986), d'une maison d'édition « Les Editions du demi-cercle » et du musée Claude Nicolas Ledoux (1991). La Saline royale accroît ainsi sa fréquentation et sa réputation.
La convention qui liait le Département du Doubs et l'Institut Claude Nicolas Ledoux prend fin le 30 novembre 2009. En juin 2009, la Saline devient un EPCC (établissement public de coopération culturelle).
Le site fait alors l'objet de restaurations qui privilégient les aménagements intérieurs dans un style très contemporain. Chaque pavillon reçoit alors une affectation. Le centre doit avoir une capacité d'accueil de 100 à 200 personnes et d'importants colloques s'y déroulent sur l'informatique, l'énergie, l'environnement& sans oublier les négociations de l'affaire LIP en 1974.
La Saline royale est membre depuis 1973 du réseau européen des centres culturels de rencontre, association française née sous l'égide de la Caisse des Monuments Historiques& Il est un des premiers de ces centres culturels à avoir été labellisé.
Soucieux de ne pas apparaître comme « une enclave parisienne à la campagne », le Centre de réflexion sur le futur organise aussi, à partir de 1974, en collaboration avec le département du Doubs et la commune d'Arc-et-Senans, de grands rassemblements populaires regroupant plus de 15 000 Francs-comtois autour de la « Fête de l'air » ou la « Fête du soleil ».
Pourtant, au début des années 1980, mécénat et colloques connaissent un essoufflement, la fréquentation de 62 000 visiteurs par an ne rassemble que peu de Francs-comtois. En 1983, la Fondation Ledoux, via son nouveau directeur Richard Edwards, élargit ses activités par la création des classes du patrimoine ayant pour but de sensibiliser les enfants, hébergés sur site, au patrimoine en général et à la saline en particulier , d'une librairie spécialisée en architecture et urbanisme (1986), d'une maison d'édition « Les Editions du demi-cercle » et du musée Claude Nicolas Ledoux (1991). La Saline royale accroît ainsi sa fréquentation et sa réputation.
La convention qui liait le Département du Doubs et l'Institut Claude Nicolas Ledoux prend fin le 30 novembre 2009. En juin 2009, la Saline devient un EPCC (établissement public de coopération culturelle).
Informations sur l'acquisition :
Don effectué par Madame Serge Antoine en mai 2009.
Historique de conservation :
Le haut fonctionnaire Serge Antoine, a consacré toute sa carrière à la cause de l'environnement. Son épouse et fidèle collaboratrice, consciente de l'importance de la documentation et des dossiers constitués, a décidé, après son décès en mars 2006, de donner l'ensemble de ses archives au ministère de l'Ecologie pour les mettre pleinement à la disposition des chercheurs et du public (voir rubrique Documents en relation). Les archives de Serge Antoine concernant l'institut Claude Nicolas Ledoux (dont il a été le président de 1972 à sa mort) furent au départ intégrées à l'ensemble de son fonds et par conséquent classées par la Mission archives du Ministère de l'écologie et aménagement durable en 2008. En 2009, il fut décidé grâce à l'intervention de Bernard Vuillet, conservateur en charge du fonds et avec l'accord de Madame Antoine, que les archives de la Fondation Claude Nicolas Ledoux seraient transférées et conservées définitivement aux Archives départementales du Doubs. Le fonds a donc été recoté en 171 J ; le répertoire a subi quelques modifications en 2014 pour la normalisation en EAD.
Description physique :
Importance matérielle :
14 m.l.
Ressources complémentaires :
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives départementales du Doubs
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD025_001304_171J