Inventaire d'archives : Chambre régionale des comptes de Bourgogne

Contenu :

Présentation du contenu
Jugement des comptes et contrôle de la gestion des collectivités et établissements publics de la Côte-d'Or (début).
Les archives concernant le contrôle juridictionnel et l'examen de la gestion sont remises sous un même bordereau, du fait que ces opérations sont en principe effectuées concomitamment, pour des raisons pratiques (le compte de gestion et ses pièces justificatives produites par le comptable, mis à la disposition des rapporteurs, permettent à la fois un contrôle juridictionnel et l'examen de la gestion). Ces archives ont une durée d'utilité administrative (DUA) de dix années.
Les pièces concernant le contrôle juridictionnel et l'examen de la gestion sont les suivantes :
- le rapport du conseiller rapporteur (DUA et communicabilité au-delà de 30 ans).
- les conclusions du commissaire du Gouvernement faisant suite au rapport (DUA de 10 ans et communicabilité au-delà de 30 ans).
- le ou les jugements (DUA de 30 ans mais communicabilité dès l'acquisition du caractère définitif).
- la lettre d'observation définitive (LOD), s'il en a été décidée une (DUA de 10 ans mais communicabilité immédiatement après la première réunion de l'organe délibérant suivant sa transmission).
-le dossier d'instruction, appelé "D1", qui renferme l'ensemble des pièces sur lesquelles sont fondées les décisions juridictionnelles (jugements) ou administratives (LOD).
-les comptes de gestion concernant chacun des exercices, et chacune des collectivités, sur lesquels ont porté le contrôle (DUA de dix années et communicabilité immédiate).
Les archives remises à l'aide du présent bordereau de versement comportent les documents dont la durée d'utilité administrative est de dix ans, soit les dossiers d'instruction "DI", et les comptes de gestion, à l'exception des conclusions du commissaire du Gouvernement, qui, bien qu'ayant la même durée d'utilité administrative, sont indissociables du rapport. Ces conclusions sont consultables avec les rapports correspondants qui sont versés aux archives départementales au-delà de trente ans.
Nota : certains contrôles, de la compétence des CRC, portent uniquement sur l'examen de la gestion. C'est le cas des organismes qui ne relèvent pas de la comptabilité publique (par exemple les sociétés d'économie mixte locales, les associations privées recevant un concours financier de la part des collectivités locales).

Cote :

1716 W 1-275

Publication :

Archives départementales de la Côte-d'Or
2002
Dijon

Informations sur le producteur :

Origine:
CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES DE BOURGOGNE

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Versement
mercredi 13 novembre 2002

Description :

Mise en forme :
Mode de classement
Le bordereau présente les contrôles par trésorerie. Chaque trésorerie produit des comptes "individualisés" et des comptes par productions groupées, dites "collectivités groupées" dans l'intercalaire.
Dès 1984, le système des collectivités groupées a été mis en place pour rationaliser les contrôles. Les collectivités groupées représentent un ensemble de collectivités (communes dont le nombre d'habitants est faible, petits syndicats intercommunaux, associations foncières ou autorisées….) dont la production comptable ne dépasse pas, pièces générales et pièces justificatives comprises, trois liasses de trois kilogrammes par exercice.
Les contrôles portent sur plusieurs exercices comptables, en principe 4. Toutefois, au début du fonctionnement des CRC, ils ont porté souvent sur le seul exercice 1983, parfois sur les exercices 1983 à 1985 ou sur 1983 à 1986. Ensuite le système quadriennal a pu être instauré, sauf impossibilité due à la charge des programmes annuels.
Ainsi, par exemple, les collectivités groupées de la trésorerie d'Aignay-le-Duc (boîtes n° 1 à 3), regroupent le "D1" et les comptes de gestion de 1983 à 1985. Le "D1" renferme toutes les pièces à l'appui des observations formulées sur l'ensemble des organismes contrôlés et les comptes de gestion sont ceux de chaque organisme, pour chaque exercice sous contrôle.
Il n'est pas possible de joindre au bordereau la liste des organismes appartenant à une production groupée, pour chaque exercice, pour les raisons suivantes :
-jusqu'en 1986, les CRC étaient compétentes pour statuer sur toutes les collectivités, quelles que soient leur situation démographique et budgétaire. S'agissant des communes et groupements de communes, depuis 1987, un seuil de compétence des CRC a été instauré. Elles n'ont connu alors, jusqu'à la loi du 21 décembre 2001, et sauf exception, que des collectivités à démographie supérieure à 2 000 habitants et dont le montant des recettes ordinaires était supérieur à 2 millions de francs. Ainsi est-t-il tout à fait possible, et courant, compte tenu notamment des variations budgétaires, que sur un contrôle portant sur quatre exercices, une collectivité ne relève que partiellement de la compétence de la CRC.
-s'agissant des syndicats de communes, des associations foncières et associations syndicales autorisées, il n'est pas rare qu'une création ou une dissolution durant la période de contrôle vienne modifier la composition par exercice des collectivités groupées.
En outre, le système de contrôle par collectivités groupées ne s'impose pas à la CRC. Un rapporteur peut décider d'individualiser le contrôle d'un organisme. Celui-ci est alors "sorti" des collectivités groupées et contrôlé à part.
Enfin, la loi permet à la CRC d'exercer, à titre exceptionnel, son contrôle sur une collectivité relevant de l'apurement administratif de la trésorerie générale. Cette procédure, dite d'évocation, entraîne un archivage à la CRC des pièces d'un contrôle qu'on aurait dû normalement trouver auprès des trésoreries.
Afin de savoir si un organisme particulier (une commune ou un établissement public) appartenant à une production groupée a fait l'objet d'un contrôle sur une période déterminée, la meilleure solution est de contacter la trésorerie générale du département concerné ou le greffe de la CRC. Cette dernière solution apparaît comme la meilleure, puisque le greffe est en mesure, pour un organisme donné, de vous renseigner sur les exercices contrôlés et sur les suites données aux contrôles. Il peut en outre vous indiquer l'emplacement exact aux archives de l'ensemble des pièces inhérentes au (ou aux) contrôles de cet organisme.
Sur l'intercalaire, les dates figurant sous les cartouches "date début" et "date fin" représentent les premier et dernier exercices sur lesquels ont porté le contrôle juridictionnel. En ce qui concerne l'examen de la gestion, il est courant qu'il se soit prolongé, comme le permet la loi "jusqu'à la date la plus récente", c'est-à-dire jusqu'au moment où le conseiller en charge du contrôle dépose son rapport. Or, la date de dépôt du rapport est très aléatoire. Elle est tributaire de la date de production des pièces comptables par les trésoreries, de la période de commencement du contrôle au vu du programme annuel, de la durée dudit contrôle, des changements de rapporteur, et du fait qu'une lettre d'observations définitives est décidée ou non par la collégialité.
Pour connaître l'étendue exacte, dans le temps, de l'examen de la gestion effectué, il convient de se reporter au rapport initial ou à la lettre d'observations définitives éventuellement formulée.

Conditions d'accès :

Modalités d'accès
Communicable suivant les délais légaux (loi du 3 janvier 1979 et ses décrets d'application). La communicabilité de l'ensemble des articles a été calculée automatiquement à 30 ans. Cependant, les jugements, avis, observations et comptes de gestion sont librement communicables sans délai.

Description physique :

Description physique: Document d'archives

Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 275
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 26,85

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de la Côte-d'Or

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD021_000000098

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