Notice d'autorité : Touring-Club de France (1890-1983)

Autres noms :

  • Alliance internationale de tourisme. Touring Club de France
  • TCF

Lieu :

Lieu de Paris

  • 16e arrondissement (arrondissement_actuel)
  • 65 avenue de la Grande-Armée, Paris 16e (nomLieu)
  • Grande-Armée (avenue de la) (voie)

Fonctions :

  • aménagement du territoire
  • culture
  • sport
  • sécurité routière
  • tourisme

Statuts juridiques :

association

Histoire :

Séduits Outre-Manche par l’existence d’un Cyclist’s Touring Club, un groupe d’amis décide de fonder en France un mouvement analogue : le Touring Club de France est né le 26 janvier 1890, au moment où le vélocipède a un succès prodigieux. Par décret du 30 novembre 1907, il est reconnu d’utilité publique. Il publie une revue mensuelle et s'installe au 65 avenue de la Grande-Armée, Paris 16e.

L’association a “pour but le développement du tourisme sous toutes ses formes, à la fois par les facilités qu’elle donne à ses adhérents et par la conservation de tout ce qui constitue l’intérêt pittoresque ou artistique des voyages. A cet effet, elle encourage tous les modes de locomotion, poursuit l’amélioration des voies de communication, l’ouverture de routes et sentiers, la mise en valeur dans un but d’utilité publique des régions intéressantes, l’amélioration des hôtels, des services publics de transport, la conservation des sites, des forêts en montagne, des ruines pittoresques et, en général, tout ce qui contribue à la commodité et à l’agrément des voyages".

Parmi les nombreuses réalisations et initiatives de l’association, on peut citer : création de pistes cyclables (vers 1891), début de la normalisation hôtelière avec la création d’une chambre Touring Club présentée à l’Exposition universelle de 1900 (le premier guide des hôtels est publié en 1894), action pour la protection et la mise en valeur des sites et monuments (dès 1904), intervention en faveur de la création de parcs nationaux (dès 1913), encouragement au tourisme nautique (1904), action en faveur de la fondation de syndicats d’initiative (avant 1907), mise en place de panneaux de signalisation routière en liaison avec le ministère des Travaux publics et début de l’organisation de la sécurité routière (années 20), création et administration d’un musée pyrénéen dans le château-fort de Lourdes (1920), lutte contre le déboisement avec la création d’une forêt du Touring Club sur le Mont Carroux dans l’Hérault en 1931, création de camps de vacances pour les enfants (le premier a été créé en 1932 à Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées), création des premiers sentiers de grande randonnée (1946)… L’association est à l’origine de la loi du 2 mai 1930 sur les sites ; en effet, elle est née de l’initiative et des travaux du Touring Club ; sa première rédaction s’est faite au sein du Comité des Sites et Monuments.

En outre, le Touring Club de France multiplie ses actions en faveur du tourisme en montagne : création de routes touristiques permettant l’accès à des régions intéressantes : corniche de l’Estérel (1903), routes des Alpes (1909) et des Pyrénées (dès 1911), implantation de tables d’orientation (dès 1903), création des “semaines d’hiver du TCF”, prélude aux sports d’hiver (dès 1909), édification et aménagement de refuges (dès 1910), organisation de concours TCF d’appareils chasse-neige (dès 1930), participation à l’essor des sports d’hiver, dans les années 1930, aménagement et mise en valeur des gorges du Verdon en 1930…

A partir des années 50, le Touring Club intensifie ses actions en direction des loisirs de plein air : nautisme (activités sous-marines, canoë-kayak, plaisance et croisière, motonautisme, yachting léger), aviation, camping-caravaning, cyclisme, équitation, archéologie, montagne et ski, photographie, tourisme pédestre, activités jeunesse…

Entre 1965 et 1970, l’association participe à la campagne de l’ORTF, “Chefs d’œuvre en péril”.

Cependant, en proie à de graves problèmes financiers dès les années 60, le Touring Club de France est mis en liquidation judiciaire et cesse ses activités en 1983.

Outre son Conseil d’administration, l’association était composée de comités et de commissions spécialisés, de services administratifs et de délégués locaux ou spécialisés chargés d’appliquer la politique de l’association dans les régions et les départements.

L’organisation de l’association était très hiérarchisée, très “administrative” ; en mai 1934, le Bulletin des délégués n’évoquait-il pas, “Notre Touring Club, un petit ministère” ; ce même bulletin écrivait en novembre 1938 : “Le Touring Club de France, association d’initiative privée, fait de son mieux pour être autant qu’il lui est possible, un bon petit ministère du Tourisme français”. Ses présidents successifs furent : Marcel Viollette (1890-1892), Abel Ballif (1892-1919), Henri Defert (1919-1927), Edmond Chaix (1927-1938), Henri Gasquet (1938-1952), Henri Defert (Fils) (1952-1963), Marc Eyrolles (1963-1980) et Yves Malécot (1981-1983).

Sources :

  • Archives nationales, fonds du Touring Club de France : 53 AS.
  • Informations extraites de l'introduction de l'instrument de recherche.
  • Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Touring_club_de_France
  • Notice d'autorité BnF : FRBNF14022379

Identifiant :

  • FRAN_NP_009364
  • 0000 0001 0656 418X

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