Notice d'autorité : Pétain, Philippe (1856-1951)

Autres noms :

  • Maréchal Pétain (1856-1951)

Lieu :

Lieu général

  • Fort de la Citadelle (nomLieu)
  • L'Ile-d'Yeu (Vendée) (lieu)

Lieu général

  • Fort du Portalet (nomLieu)
  • Pyrénées-Atlantiques (Aquitaine , département) (lieu)

Lieu général

  • L'Ile-d'Yeu (Vendée) (lieu)
  • Port-Joinville (nomLieu)

Lieu général

  • Allemagne (lieu)
  • Sigmaringen (nomLieu)

Lieu général

1940-31/12/1944
  • Vichy (nomLieu)
  • Vichy (Allier) (lieu)

Lieu général

21/02/1916-19/12/1916
  • Verdun (nomLieu)
  • Verdun (Meuse) (lieu)

Activité :

  • ministre ( 9/02/1934- 4/06/1935)

    Ministre de la Guerre (9 février-8 novembre 1934) ; ministre d'État (1er au 4 juin 1935).

  • ambassadeur ( 2/03/1939-17/05/1940)

    Ambassadeur de France en Espagne.

  • président du Conseil (16/06/1940-17/04/1942)
  • chef d'Etat (11/07/1940-20/08/1944)

    Chef de l'État français.

  • officier (armée)

    Élevé à la dignité de Maréchal de France le 21 novembre 1918.

Histoire :

Philippe Pétain est né le 24 avril 1856 à Cauchy-la-Tour (Pas-de-Calais). Orphelin de mère à l’âge d’un an, il est élevé par sa grand-mère paternelle, puis, à partir de 1867, est interne au collège religieux Saint-Bertin à Saint-Omer. En 1876, il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Sous-lieutenant d’infanterie en 1878, capitaine au 8e bataillon de chasseurs à Amiens en 1890, lieutenant-colonel au 118e régiment d’infanterie de Quimper en 1907, il est promu colonel en 1910. En août 1914, à la veille de la retraite, Philippe Pétain est maintenu en activité comme commandant de la 4e brigade d’infanterie. Distingué à la bataille de Dinan en Belgique, il est nommé général de brigade le 28 août 1914 et participe à la bataille de la Marne (septembre 1914). Il est promu général de division le 14 septembre 1914. Le 21 juin 1915, il commande la 2e armée dans les offensives de Champagne et d’Artois. Le 21 février 1916, il est chargé de la direction du secteur de Verdun, puis, le 25 février, est nommé commandant des armées de Verdun. Après l’échec du chemin des Dames, il remplace Nivelle comme commandant en chef des armées (15 mai 1917), poste qu’il conserve jusqu’à la fin de la guerre, même lorsqu’il est soumis à Foch, commandant interallié. Le 24 août 1917, Philippe Pétain est promu Grand-Croix de la Légion d’honneur. Le 19 novembre 1918, il est fait maréchal de France. En janvier 1920, il est nommé vice-président du conseil supérieur de la guerre, puis, en février 1922, inspecteur général des armées. C’est à ce dernier titre qu’en juillet 1925 il est envoyé au Maroc, dans le Rif, pour opérer une liaison entre Lyautey, résident général, et le gouvernement Paul Painlevé. Atteint par la limite d’âge en 1931, il est remplacé par le général Weygand à la vice-présidence du conseil supérieur de la guerre. Après les événements du 6 février 1934, il est appelé par Gaston Doumergue pour entrer dans un gouvernement d’union nationale en tant que ministre de la Guerre et le restera jusqu’au 15 juillet 1935. Ambassadeur en Espagne en mars 1939, il est rappelé par Paul Reynaud pour être vice-président du Conseil (mai 1940). Devenu président du Conseil à Bordeaux dans la nuit du 16 au 17 juin 1940, il demande l’armistice. Le 1er juillet, il installe le gouvernement à Vichy ; le 10 juillet, les Assemblées lui remettent tous les pouvoirs et, le lendemain, un acte constitutionnel fait de lui le chef de l’État français. Il exerçe également la présidence du Conseil, jusqu’au moment où les Allemands exigent qu’il y nomme Pierre Laval. Il engage avec l’Allemagne une politique de collaboration active (entrevue avec Hitler à Montoire le 24 octobre 1940). En novembre 1942, lors du débarquement allié en Afrique du Nord, il refuse de quitter la France où l’invasion de la zone libre par les Allemands ne lui laisse que l’ombre du pouvoir. Il accepte les lois raciales, la création de la Milice, les exécutions d’otages et les déportations de Juifs. Le 20 août 1944, il est enlevé par les Allemands et emmené à Belfort puis à Sigmaringen, où il refuse de cautionner un simulacre de gouvernement français. Il réussit à gagner la Suisse et se présente en France pour être jugé (25 avril 1945). La Haute Cour le condamne à mort (août 1945), mais cette peine est commuée en détention perpétuelle au fort du Portalet (vallée d’Aspe), puis à l’Ile-d’Yeu (Vendée) où il meurt le 23 juillet 1951 à l’âge de 95 ans.

Sources :

  • Notice Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Pétain.
  • Notice d'autorité BnF n° FRBNF12014186.
  • État sommaire des fonds d'archives privées. Séries AP et AB XIX, Paris, Centre historique des Archives nationales, 2004, p. 756-758 (notice 415 AP).

Identifiant :

  • FRAN_NP_051652
  • ISNI 0000 0001 2144 2391

Mise a jour :

  • 26/12/2017

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