Notice d'autorité : Rauzan, Jean-Baptiste (1757-1847)

Autres noms :

  • Père Rauzan (1757-1847)

Lieu :

Lieu général

  • Allemagne (nomLieu)
  • Berlin (Allemagne) (lieu)

Lieu général

  • Belgique (nomLieu)
  • Belgique (lieu)

Lieu général

  • Bordeaux (nomLieu)
  • Bordeaux (Gironde) (lieu)

Lieu général

  • Italie (nomLieu)
  • Rome (Italie) (lieu)

Lieu général

  • Lyon (nomLieu)
  • Lyon (Rhône) (lieu)

Lieu général

  • Mont-Valérien (nomLieu)
  • Mont-Valérien (Hauts-de-Seine) (lieu)

Lieu général

  • Paris (nomLieu)
  • Paris (France) (lieu)

Activité :

  • prêtre

Histoire :

Jean-Baptiste Rauzan (1757-1847), né à Bordeaux en 1757, est le fils d'un notaire. Après des études au collège des jésuites et à la faculté de droit de sa ville natale, il suit les cours du séminaire et de la faculté de théologie et est nommé, à l'âge de 25 ans, vicaire de la paroisse Saint-Jacques. Refusant le serment constitutionnel, l'abbé Rauzan émigre, passe en Belgique puis à Berlin, où il exerce son ministère auprès des catholiques allemands et français en 1797. Rentré en France après le 18 Brumaire, il se forme à la prédication et s'attache au cardinal Fesch qui forme, en 1808, le projet de constituer dans l'ancien couvent des Chartreux de Lyon, une congrégation de prêtres consacrés à l'étude et à la prédication des missions intérieures. Compagnon du cardinal Fesch lors du concile de 1811, il infléchit ses décisions en faveur des libertés de l'Église. La dispersion des premiers Missionnaires de France prononcée par Napoléon en même temps que celle des Trappistes à la suite de l'échec du concile, la disgrâce de Fesch et les revers subis par les armées napoléoniennes rappochent le père Rauzan de l'opposition royaliste. Dès le retour de Louis XVIII, le 26 décembre 1814, le père Rauzan se voit nommer chapelain du roi et doté d'une pension. Moins d'un mois plus tard, il sollicite l'approbation de la compagnie des Missionnaires de France de l'archevêque de Paris et obtient sa reconnaissance officielle par le ministre de l'Intérieur.

En 1816, ses missionnaires se voient confier le service de l'ancien pélerinage du Mont-Valérien, à charge d'en entretenir les bâtiments abandonnés depuis 1814. En 1825, les Pères s'installent rue des Fossés-Saint-Jacques, puis dans l'ancien hôtel de Montmorency-Laval, rue de Varenne, où la Révolution de Juillet les disperse. De Rome, où il s'est réfugié de 1831 à 1833, le Père Rauzan reforme sa congrégation sous le nom de Pères de la Miséricorde et la dote de nouveaux statuts.

Uniquement orientés vers les missions intérieures et possédant des maisons à Bordeaux, Orléans et Paris, les Pères de la Miséricorde, indemnisés de leur expulsion du Calvaire par Louis-Philippe, ne se sont jamais remis de la suppression légale du 25 décembre 1830 et des lois sur les congrégations de la IIIe République. Peu nombreux et éprouvant des difficultés de recrutement, ils fondent cependant une chapelle française à New-York (1839-1946) et créent une province d'Amérique.

Le Père Rauzan participe également en 1821 à la fondation d'une congrégation enseignante féminine pour l'éducation des jeunes filles, la congrégation de Sainte-Clotilde.

Le Père Rauzan meurt en 1847, âgé et malade après que ses disciples ont obtenu sa quasi-démission en lui choisissant un coadjuteur.

Sources :

  • Delaporte (Albert), Vie du très révérend Père Jean-Baptiste Rauzan, fondateur de la Société des missions de France, Paris, J. Lecoffre, 1857.
  • Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Rauzan
  • État sommaire des fonds d'archives privées. Séries AP et AB XIX, Paris, Centre historique des Archives nationales, 2004, p. 752-753 (notice 413 AP).

Identifiant :

  • FRAN_NP_051697
  • 0000 0000 6237 2257

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