Notice d'autorité : Montholon, Charles-Tristan (1783-1853 ; marquis de)

Lieu :

Lieu général

  • Forteresse de Ham (nomLieu)
  • Ham (Somme) (lieu)

Lieu général

  • Loire (nomLieu)
  • Loire (Rhône-Alpes , département) (lieu)

Lieu général

  • Londres (nomLieu)
  • Londres (Royaume-Uni) (lieu)

Lieu général

  • Royaume-Uni (lieu)
  • Sainte-Hélène (nomLieu)

Lieu général

  • Allemagne (lieu)
  • Wurtzbourg (nomLieu)

Activité :

  • diplomate
  • député
  • officier (armée)
  • officier général

Histoire :

Charles-Tristan de Montholon (devenu de Montholon-Sémonville par adoption du second mari de sa mère, Charles-Louis Huguet de Sémonville) est né le 21 juillet 1783, fils du marquis Mathieu de Montholon et de son épouse Angélique-Aimée de Rostaing. Le remariage de sa mère lui assure la protection de Charles-Louis Huguet de Sémonville, conseiller d'Etat et sénateur d'Empire, qui parvient à lui faire embrasser la carrière militaire. Il entre dans la cavalerie et devient lieutenant en 1800 et aide de camp du général Augereau. Il obtient ses galons de capitaine en 1801. En 1803, il est l'aide de camp de son beau-frère le général Macdonald puis celui du maréchal Berthier en 1807. En 1809, il devient lieutenant-colonel et reçoit le titre de comte de Sémonville, transmis par son beau-père.

En 1812, il abandonne la carrière militaire pour la diplomatie et obtient le poste de ministre plénipotentaire auprès du grand-duc de Wurtzbourg. En juillet de la même année, il épouse Albine de Vassal, divorcée des barons Bignon et Roger, passant outre à l'interdiction de l'Empereur, ce qui lui vaut d'être destitué. Mais le besoin en officiers après la campagne de Russie l'oblige à reprendre du service. Il finit par recevoir le commandement de la Loire pour combattre les Autrichiens et les empêcher d'avancer.

A l'abdication de Napoléon, il se rallie à Louis XVIII, de qui il obtient d'être nommé maréchal de camp en août 1814. Toutefois, ses revendications lui valent d'être disgracié et de vivre éloigné de la cour. Les Cents-Jours lui permettent de rentrer en grâce auprès de Napoléon et de se voir confirmer dans son grade de général de brigade. En juin 1815, il accompagne Napoléon à Sainte-Hélène. Il rentre en France à la mort de ce dernier en 1821.

Ruiné et sans emploi, il se réfugie à Londres en 1831 où il participe aux projets bonapartistes de Louis-Napoléon Bonaparte. Il est emprisonné à la forteresse de Ham pour avoir participé au débarquement de Boulogne-sur-Mer (6 août 1840) où il restera 6 ans. Il soutient Louis-Napoléon Bonaparte lors de sa campagne pour l'élection présidentielle en 1848 et devient député de la Charente-Maritime. Lors de l'avènement du Second Empire, il est réintégré comme général de brigade et est fait comte d'Empire.

Il meurt à Paris le 8 août 1853.

De sa première épouse, Albine de Vassal (1779-1848), Charles-Tristan de Montholon a plusieurs enfants dont Tristan-Napoléon (1809-1831), tué pendant la conquête de l’Algérie, et Charles- Frédéric (1814-1886), diplomate et sénateur. Le couple se sépare à leur retour d'exil et après la mort d'Albine en 1848, le général de Montholon épouse Caroline Jane O’Hara (1801-1886) dont il aura Charles-Jean-Tristan de Montholon (1843-1899), diplomate.

Sources :

  • Archives nationales, fonds Montholon et Sémonville : 115 AP.
  • Notice BnF : FRBNF12459527
  • Notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Tristan_de_Montholon
  • Tulard (Jean) (dir.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1999, vol. 2, p. 340-341.

Identifiant :

  • FRAN_NP_051916
  • 0000 0001 1046 5838

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