Hédi Akkari explique que les immigrés tentaient de se frayer un chemin dans ces moments d'effervescence pour faire valoir leurs droits. Il raconte que parmi les immigrés qui se mobilisaient, les plus présents étaient les étudiants car ils avaient une grande conscience intellectuelle. Des immigrés de toutes les origines (Portugais, Espagnols, Algériens, Marocains, Tunisiens, ...) étaient unis, ils ont créé le Comité de défense des droits des immigrés qui a soutenu les grévistes de la faim. Leur but étant de faire reconnaître leur place au niveau politique et dans la société française en tant que citoyens.