(Liasse). — 18 pièces papier. — Accord entre les cordeliers et les habitants de Neufchâteau au sujet de la place située devant l’église des cordeliers. Les habitants ne pourront y installer, ni une « estappe de vin » ni un marché, ni une foire publique, mais ils pourront en user pour toute autre chose, comme à l’accoutumée (1553, 27 avril). Copie collationnée à l’original, le 5 novembre 1561. — Le ministre provincial de la province de France parisienne autorise le syndic des cordeliers à traiter avec le commandeur de Bourlémont au sujet de la porte qu’il veut percer dans la muraille qui le sépare de la place des cordeliers (Mirecourt, 1649, 2 juin). Original papier. — Consentement donné par le ministre provincial de la province réformée de France parisienne au contrat de vente passé entre Jean Thomas, bourgeois de Neufchâteau, et les cordeliers, au sujet d’une portion de leur place. (Toul. 1652, 2 juillet). Original papier. — En exécution de la décision du duc de Lorraine, M. de La Chaussée, gouverneur de Neufchâteau, donne l’ordre de faire nettoyer et débarrasser la place des cordeliers des immondices qui s’y trouvent « depuis les guerres dernières ». Désormais, ceux qui iront y déposer des immondices auront 10 francs d’amende, la première fois, le double, la seconde fois, et seront punis de prison la troisième (1670, 27 mai). Copie papier. — Les cordeliers, pour obéir aux instructions du chapitre général de l’ordre des frères mineurs, tenu au couvent de l’Ave Maria à Paris, le 9 juillet 1671, interdisant aux frères de posséder des biens fonds ou des cens sur des immeubles, libèrent le sieur Jean Thomas du cens de 8 francs qu’il leur doit pour son terrain sis sur la grande place des cordeliers, contre le paiement définitif de 100 francs à employer pour les nécessités de la maison (1671, 14 septembre) Copie exécutée le 7 septembre 1707, papier. — Les cordeliers vendent à Claude Joseph Rolin, receveur des finances à Neufchâteau, le terrain dépendant de la grande place qui leur appartient, avec la faculté de faire une porte sur la place pour son usage personnel (1705, 27 novembre) Copie papier . — Mêmes dispositions pour un terrain voisin vendu à Claude-Étienne Guyot, avocat au Parlement, pour la somme de 700 francs barrois (1706. 4 janvier). Copie papier. — Copie collationnée de la confirmation par le conseil d’État du duché de Lorraine, du contrat de vente passé entre C. Joseph Rolin et les cordeliers, d’un terrain dépendant de leur grande place pour la somme de 336 livres tournois, en novembre 1705 (1707, 3 septembre). 1 pièce papier. — Copie certifiée d’une délibération, prise à la requête du sieur Rolin, du conseil municipal de Neufchâteau, du 15 mars 1706, qui confirme le droit de propriété des cordeliers sur la place qui est située devant leur couvent, après avoir vu nombre de titres anciens qui les confirment dans leur propriété 1707, 5 septembre). 1 pièce papier. — Pièce contenant treize analyses d’actes du XIIIe au XVIIe siècle, qui assurent le droit de propriété des cordeliers sur la place sise devant leur couvent (s.l.n.d.). 1 pièce papier. — Rapport d’expertise demandée par une requête des cordeliers au sujet d’une excavation, trace d’une ancienne fonderie, et non d’un puits communal, qui se trouve dans un terrain vendu par les cordeliers sur la grande place qui leur appartient ; au sujet également d’une muraille qui boucherait les jours d’une écurie d’un voisin (1707, 7 septembre). 1 pièce papier. — Acte de vente à Jean-Claude Jaquin, maître sculpteur, demeurant à Neufchâteau, d’un terrain faisant partie de la place qui dépend du couvent, pour la somme de 233 francs (1718, 17 février). Copie papier. — Vente par les cordeliers au chevalier de Boyer, commandeur de la commanderie de Robécourt, à. la commanderie de Saint-Jean de Neufchâteau, d’un terrain sur la place du couvent, pour la somme de 300 livres (1725, 11 mai). 1 pièce papier. — Vente par les cordeliers à Antoine-Joseph de Mussey, chevalier, seigneur de Champorretz et Choisy, d’un terrain attenant à celui qu’ils lui ont déjà vendu, faisant partie de la place du couvent, pour la somme de 100 livres tournois (1732, 5 avril). 1 pièce papier. — Vente au même du terrain situé derrière sa maison, qui dépend de la place des cordeliers pour la somme de 150 livres tournois (1732, 30 septembre). Copie papier. — Acte de vente au sieur J. Thouvenin d’un terrain situé au haut de la place des cordeliers pour y bâtir une boucherie, pour la somme de 175 l.t. (1737, 2 décembre). 1 pièce papier. — Accord passé entre les officiers de l’hôtel de ville de Neufchâteau et les cordeliers, au sujet de la place du couvent : les cordeliers voulaient la vendre parce que les habitants y déposaient toutes sortes d’immondices et chutes de pierre qui en élèvent le niveau et enterrent ainsi leur église. À la prière des officiers, les cordeliers consentent à ne pas la vendre contre un dédommagement de 150 livres, à la condition qu’ils pourront continuer à. s’en servir pour leurs processions. Enfin, les officiers s’engagent à faire enlever périodiquement les immondices (1740, 17 novembre). 1 pièce papier. — Extrait du procès-verbal dans lequel il est dit que la vente par les cordeliers au sieur Perron, conseiller au bailliage de Neufchâteau, d’une partie de la place du couvent, n’est pas approuvée par le provincial de la province de France parisienne. Le syndic des cordeliers en fait part au chancelier (1745, 2 juillet - 20 septembre). 2 pièces papier.