Donation en forme du terroir de Vaugine alors « vallis amata », faite par Amicus et sa femme Beltruda, Lambert et sa femme Léogarda aux moines de Psalmodi « inditione tertia, regnante Rodulpho, rege Alamanorum ». — Transaction passée entre noble Elzéard, de Sabran, comte d'Arian, et Bertrand de Tens, religieux de Psalmodi, au sujet de la juridiction à Vaugine (1317). — Lettre de l'abbé Aymeric, moine de Psalmodi (1402), à Hugues de Mondragon, prieur de Vaugine, pour lui notifier son élection. — Reconnaissance faite en faveur de l'abbé de Psalmodi comme coseigneur de Vaugine (1428). — Vente faite (1466) par Bérald Régis, prieur et seigneur du prieuré et du château de Vaugine (Vallisioynœ) des herbages dudit prieuré pour 35 florins et 1 mouton d'or. — Appel fait au pape (1472) par Jean de Villeneuve, prieur de Vaugine, auquel l'abbé de Psalmodi avait donné ordre de comparaître devant lui, sous peine de privation de son prieuré. — Dénombrement des droits et biens du prieur de Vaugine (1537), à savoir : haute et basse juridiction, droits de ban, investiture, lauzime, trézain, prélation et retenue, censes, péage, etc. ; — ledit prieur possède en outre maison, château, forteresse, tours, canaux, moulins, jardins et vignes, dîme du huitième sur le blé, les amandes, noix, olives, ognons, foins et le seizième des raisins. — Ventes : de la juridiction de Vaugine faite par messire Melchior de Montauban, au prix de 1,260 florins, à très-haut et très-puissant seigneur François d'Agout, comte de Sault (1565) ; — du château « dudict Vauljoinne, environné de murailles, estant séparé et à part du village, tout de haut en bas, avec les circuits icelui joignant, droits et appartenances, entrées et issues, censes et servitudes », pour le prix de 500 écus d'or, audit sieur d'Agout. — Institution de la vicairie de Vaugine (1609). — Transaction passée entre le chapitre d'Aix et le duc de Lesdiguières au sujet dudit prieuré. — Prise de possession au nom du chapitre d'Alès par messire Jacques Clavet, procureur dudit chapitre (1700). — Arrêt du Conseil d'État qui déclare le prieuré de Saint Barthélémy de Vaugine uni à la mense d'Aigues-Mortes. — Sentence de la Chambre des Requêtes qui maintient le chapitre d'Alès en la jouissance de la pension de 1,000 livres pour sa terre de Vaugine, pour le payement de laquelle le comte de Sault demeurera hypothéqué. — Arrêt du Conseil d'État (1733), qui attribue au parlement d'Aix la connaissance des affaires que peut avoir la mense d'Aigues-Mortes au sujet des bénéfices dont ladite mense jouit en Provence.