Document d'archives : Graphisme alternatif et engagement politique après 1968 : journée d'étude du 12 décembre 2014 , à l'EHESS

Contenu :

La journée d’étude s’intéresse aux relations entre graphismeet politique, de 1968 à la fin des années 1980, et particulièrement aux correspondances et jeux d’influence observablesau niveau international dans les pratiques et les productionsdes graphistes .Dans les années 1960, et dès avant 1968, des graphistescommencent à faire entendre des voix divergentesface à la puissance des agences, dont l’influence estrendue responsable d’un appauvrissement de l’afficheet d’une certaine dégradation des conditions de travaildes graphistes. Les influences éclairantes sont alorsrecherchées notamment du côté du graphisme cubainou des artistes polonais. Mai 68 vient renforcer unecontestation naissante : en France, le graphisme issude l’atelier des Arts décoratifs ou de l’Atelier populaire trouvedans l’Institut de l’Environnement un lieu où continuerà explorer des formes d’expression alternatives, etquestionner la soumission à la commande. Le travailen collectif, déjà expérimenté dès les années 1950 parles Américains de Push Pin StudioS, ou dans les années1960 par les peintres espagnols antifranquistes deEquipo Crónica, semble alors une des manières de fairecoïncider engagement politique et création graphique :c’est le mode de travail que choisissent Grapus et lesNéerlandais de Wild Plakken (1977-1993).

Cote :

NUMAUD/3/7

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