Document d'archives : Route de Montpellier à Paris, passant par l'Auvergne. - Correspondance entre Dubois et l'intendant de Bernage. - « Le sieur...

Titre :

Route de Montpellier à Paris, passant par l'Auvergne. - Correspondance entre Dubois et l'intendant de Bernage. - « Le sieur Gabriel est allé en Bourgogne pour examiner les projets d'un canal et de deux ponts qu'on a dessein de faire » - Ordre à l'Intendant de Languedoc de « visiter, dans le Languedoc, les deux routes proposées pour établir une communication entre cette province et celle d'Auvergne... M. de la Grandville a ordre de visiter pareillement les deux routes pour ce qui est dans son département et il doit estre suivi par les srs Gabriel et Devic, ingénieurs ». - Remise de la visite de monsieur de Bernage. - Envoi de l'instruction pour les ingénieurs. - « Le sieur de Senès est chargé en Languedoc de la conduite d'ouvrages qu'il ne peut pas quitter ». - L'ingénieur Pontmartin, proposé « pour remplacer le sieur de Senès dans la visite provisoire qui doit être faite avec monsieur de la Grandville ». - Le sieur de Clapiès, ingénieur en chef de la province, chargé « de se rendre incessamment en Auvergne pour travailler à la place du sieur de Senès,... fort occupé pour le canal des Launes et quelques autres ouvrages, dont il se trouve chargé en Languedoc ». - Visite de monsieur de la Grandville. - « Mr de Pontmartin ne quitte point le port de Cette, sa présence y estant nécessaire pour la conduite des ouvrages qui s'y font ». - Lettre de l'ingénieur de Clapiès rendant compte des observations qu'il a faites (Béziers, 12 novembre 1724) : - « le chemin par le Gévaudan est fait ou du moins il est fort avancé ; il faudroit pour le perfectionner l'élargir en divers endroits et le metre partout au moins à trois toises de largeur, en élargir les tournants et y metre presque partout des parapets ; avec toutes ces réparations cette route ne sçauroit être pourtant praticable pour y établir un caresse, ni même pour les charretes ordinaires, à cause qu'il y a 26 lieues de montagnes à traverser et des grandes côtes à monter et à descendre,... sans compter que comme le chemin se trouve addossé presque partout au haut des montagnes, les neges ou le mauvais temps le rendroient impraticable pour les charrois pendant trois ou quatre mois de l'année ;... cependant comme cette route est commerçante pour quantité de marchandises portées à dos de mulet du Languedoc en Auvergne ou qu'on retire d'Auvergne pour le Languedoc, on croit qu'il est du bien de l'Estat et des deux provinces de [la] réparer... » ; - « la route qui mérite le plus d'attention est sans contredit celle du Velay ; cette route est beaucoup moins entrecoupée de montagnes et celles qu'on y trouve sont moins rudes et peuvent être rendues plus praticables que celles du Gévaudan ; ce qu'il y a de plus difficile et de plus dispendieux en même temps, ce sont les sept lieues entre Alais et Villefort » ; - « on doit mettre toute son attention sur la route du Vellay, qui sans contredit est plus avantageuse que l'autre et qui doit être la route principalle. » - M. de Vic « paroit aussi pencher pour la même route du Velay ».

Cote :

C 3138

Inventaire d'archives :

Intendance de Languedoc

Description physique :

Portefeuille. - 34 pièces, papier.

Archives départementales de l'Hérault

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