Cet édicule n'existe plus au même endroit. Il était érigé dans la vallée des Vauroux, contre le talus du chemin de fer, à côté de l'entrée sud du pont à l'issue duquel on s'avance dans la rue Bécasse, à Lucé. Il est déjà en 1686 et 1690 (G 4083) et son emplacement est indiqué sur un plan du 21 juin 1791. Détruit au cours de la Révolution, il fut reconstruit en 1805. D'un accès malaisé et trop enserré dans ses abords, le petit monument ne répondait plus aux besoins des fidèles. Le centre du culte, qu'anime une confrérie, fut transporté dans l'église de Mainvilliers (22 mai 1892). Ensuite, par les soins de l'entrepreneur Henri Durand, qui adopta un fronton triangulaire (carte postale de Ch. Foucault, de Dreux), l'oratoire fut réédifié plus loin vers l'ouest, sur le territoire de Mainvilliers, à l'ntersection du chemin longeant le ruisseau des Vauroux et du chemin D 105 10 (rue Léon Fouré à Mainvilliers). La première pierre fut posée le 21 juin 1925, puis l'oratoire et sa statue furent bénis le 12 juillet suivant. Cf. Notre-Dame des Vaux-Roux. Légende chartraine, par H. [abbé Hénault], dans Le Messager de la Beauce et du Perche pour 1867, p. 71-76 ; Notre-Dame des Vauroux ; Discours prononcé le 22 mai 1892 à l'inauguration d'une chapelle en l'église de Mainvilliers, par M. l'Abbé Tissier, Chartres, impr. Notre-Dame, 21 rue du Soleil d'Or.