Commerce des grains. - Correspondance entre l'intendant, le contrôleur général, le marquis de La Mina, De Sallenave, secrétaire de l'intendant d'Auch, Çharcot, chargé du transit des blés à Lyon, Bouret, fermier général, etc., relativement aux approvisionnements du Languedoc et de la Guyenne et aux opérations de Ribes. Mai 1748. - Lettre de O. de Guasco, par laquelle il expose la disette des habitants de Bordeaux et sollicite la protection de l'intendant près de De Maurepas à l'occasion d'une vacance à l'Académie des inscriptions et belles lettres : « Je me trouve dans le cas de profiter de vos bontés. Il vient de mourir un de mes compatriotes et de mes confrères aux académies d'Italie et de mes amis : c'est le marquis Capponi : je ne puis aspirer qu'à la place d'académicien étranger, n'étant point naturalisé ; » 3 mai 1748 ; - du même, sur les approvisionnements en grains nécessaires à la Guyenne : « Aujourd'hui ce n'est guère que par le secours des riches qui s'épuisent eux mêmes que les campagnes subsistent. Je suis témoin de cela par ce que je vois faire par plusieurs de mes amis. Mr le duc d'Orléans a envoyé quelques secours d'argent, les jansenystes de Paris ont fait tenir quinze mille francs. Nous faisons des expériences à l'académie de faire du pain avec du bled et une certaine portion de racine d'asphodelle, mais le tout ne git jusqu'ici qu'en expériences. » 10 mai 1748. - Requête par laquelle les habitants de Lunel-Viel représentent que ceux de Lunel refusent de leur vendre du grain. Mai 1748. - Correspondance entre l'intendant, le marquis de La Mina, l'ambassadeur d'Espagne et Monnat, député des États de Languedoc en Espagne, relative à la promesse faite par ce pays de remplacer les grains que l'armée espagnole consomme en France. Monnat écrit : « Dans ce royaume il y a un traitant général pour les bleds, il a un commis principal dans chaque province et il n'y a que lui qui puisse faire accepter des particuliers à moins d'un ordre du ministre. » Mai 1748. - Lettre par laquelle l'évêque de Nîmes demande qu'on donne à cette ville l'autorisation de tirer d'Auvergne les blés nécessaires à l'alimentation des habitants. Château-de-Garons, 8 mai 1748. - Mémoire relatif à 60 000 quintaux de blé que le ministre veut faire passer de Beaucaire à Toulouse pour l'alimentation de la Guyenne. Notes sur l'itinéraire à suivre par les canaux avec indication de la durée du trajet : si les vents sont favorables on fait le chemin de Beaucaire à Agde en quatre on cinq jours. D'Agde à Toulouse il faut cinq ou six jours. Mai 1748. - Lettre de l'évêque de Béziers donnant des renseignements sur les mesures qu'il a prises pour garantir son diocèse de la disette. 5 mai 1748. - Correspondance de l'intendant avec le subdélégué de Béziers, relative à des blés saisis chez Roques, de Sérignan et chez Dulac, consul de Béziers, accusés de n'avoir pas déclaré lesdits blés. Mai 1748. - Lettre par laquelle Joubert, trésorier, demande à l'intendant de distribuer les blés récemment saisis aux pauvres honteux de la paroisse Sainte-Anne de Montpellier. 19 mai 1748. - Correspondance entre Bouret et le contrôleur général, relative à la situation des approvisionnements dans les provinces méridionales. Bouret estime que par suite de la paix il n'est plus nécessaire au gouvernement d'intervenir dans le commerce de grains ; le ministre insiste au contraire pour que tous les centres de population soient pourvus par les soins de l'État. Mai-juin 1748. - Lettres et pièces relatives au pillage par des habitants de Rochepaule des grains achetés dans ce lieu par des voituriers de Saint-Félicien. Mai-juin 1748.

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Intendance de Languedoc