Document d'archives : Étang de la Ville.

Contenu :

Lettre de Bertin autorisant à faire faire les « ouvrages... indispensables... au canal de l'étang de la Ville, près d'Aigues-Mortes, qui conduit aux salins de Roquemaure », les dits ouvrages estimés à 1 150 livres (Versailles, le 1er juin 1762). - « Requête pour maître Pierre Henriet, adjudicataire général des fermes unies du Roy, contre les propriétaires des martelières et fossés scitués sur les canaux de Peccais » ; - ordonnance de l'Intendant, prescrivant que « les particuliers qui ont des martellières et fossés le long des cannaux du Roy, feront mettre les seuils des dites martellières et fossés à la hauteur de trois pieds », etc. (24 janvier 1760) ; - certificat de publication de la dite ordonnance à Aigues-Mortes, le 25 janvier 1763 ; - exploits de signification de la même ordonnance de l'Intendant, en date du 24 janvier 1760, « à la requête de maître Jean Jacques Prévost, adjudicataire général des fermes unies du Roy », 1° « au sieur Chapel, [habitant de Saint-Laurent d'Aigouze], fermier du Petit Courtet », 2° « aux fermiers de la pêcherie de la Gaze du Vert et à ceux de la pêcherie des Rampes » (24 janvier 1763) ; - autres exploits de signification de la même ordonnance « à Monseigneur l'évêque d'Alais, propriétaire de pêcheries scituées dans l'étendue du Petit Courtet, aboutissant aux canaux du Bourgidou et de la Brassière », et à « Messieurs les sindics et chanoines du chapitre d'Alais, propriétaires des pêcheries de la Gaze du Vert et des Rampes » (26 février 1763) ; - requête de Jean Jacques Prevôt, se plaignant que « aucun des propriétaires n'a daigné satisfaire [à ses significations], quoiqu'ils eussent promis, et en particulier le sindic du chapitre d'Alais... » ; - martelière « du fossé appellé Paupan, dans la partie appellée Brassière, laquelle se trouve avec le seuil si bas, et le fossé si grand et si profond, qu'elle reçoit toute l'eau du Rhône qu'on fait entrer dans le canal par les écluses de Silvéréal, sans que cette eau du Rhône puisse se conduire jusqu'à Peccais et à Aigues mortes ;... quelle quantité d'eau que l'on prenne au Rhône, elle ne peut pas sufire pour remplir ces marais qui sont d'une grandeur immense, ce qui est cause qu'il ne s'en trouve pas sufisament dans les canaux pour la navigation des barques servant au transport des sels ;... les employés du suppliant établis à Peccais, les travailleurs occupés aux chargements, les ouvriers et les bestiaux employés à la facture des sels, sont privés d'avoir de l'eau douce pour boire ;... enfin les habitans de la ville d'Aigues-Mortes sont aussi privés d'avoir des eaux vives, dont cette ville a besoin pour purifier l'air... »

Cote :

C 4549

Inventaire d'archives :

Intendance de Languedoc

Description physique :

Portefeuille. - 7 pièces, papier.

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