Document d'archives : Succession de Victor Henri, marquis de Rochefort-Luçay, dit Henri Rochefort.

Contenu :

Journaliste, directeur du journal L'Intransigeant, publiciste et homme de lettres, veuf en premières noces de Marie Renauld, divorcé en deuxièmes noces de Jeanne Boin de Beaupré et époux en troisièmes noces de Marie Marguerite Vervoort, décédé le 30 juin 1913. Il fonda en 1868 l'hebdomadaire La Lanterne. Ses attaques contre l'Empire l'obligèrent à aller imprimer son journal à Bruxelles. Il rentra en France en 1869. Élu député de Belleville, il fut emprisonné lors de l'affaire Victor Noir. Libéré après le 4 septembre 1870, ses articles dans Le Mot d'Ordre lui valurent la déportation en Nouvelle-Calédonie (1873). Il s'en évada mais ne rentra en France qu'à l'amnistie de 1880. Il créa L'Intransigeant où il attaqua la politique coloniale de Jules Ferry. En 1886, il fut un chaud partisan de Boulanger, qu'il suivit en Belgique en 1889. De Londres, où il avait été obligé de se réfugier, il attaqua les « chéquards » de Panama aussi bien que les Dreyfusards. Amnistié en 1895, il rentra en France et se rallia au nationalisme intransigeant.
Correspondance personnelle et politique, 1888-1914 ; contrat de mariage entre M. de Rochefort-Luçay et Mlle Vervoort, 21 septembre 1897 ; manuscrits politiques et pièces de théâtre ; papiers de famille, 1383-1874 ; pièces concernant Louis XVI.

Cote :

MC/DC/XCV/78

Inventaire d'archives :

Dossiers de clients de l'étude XCV

Informations sur le producteur :

Journaliste, directeur du journal L'Intransigeant, publiciste et homme de lettres, veuf en premières noces de Marie Renauld, divorcé en deuxièmes noces de Jeanne Boin de Beaupré et époux en troisièmes noces de Marie Marguerite Vervoort, décédé le 30 juin 1913.
Il fonda en 1868 l'hebdomadaire La Lanterne. Ses attaques contre l'Empire l'obligèrent à aller imprimer son journal à Bruxelles. Il rentra en France en 1869. Élu député de Belleville, il fut emprisonné lors de l'affaire Victor Noir. Libéré après le 4 septembre 1870, ses articles dans Le Mot d'Ordre lui valurent la déportation en Nouvelle-Calédonie (1873). Il s'en évada mais ne rentra en France qu'à l'amnistie de 1880. Il créa L'Intransigeant où il attaqua la politique coloniale de Jules Ferry. En 1886, il fut un chaud partisan de Boulanger, qu'il suivit en Belgique en 1889. De Londres, où il avait été obligé de se réfugier, il attaqua les « chéquards » de Panama aussi bien que les Dreyfusards. Amnistié en 1895, il rentra en France et se rallia au nationalisme intransigeant.

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