Extrait des registres de la paroisse d'Haris, annexe de Gronard, diocèse de Laon. « Le 4e janvier 1708, naquit, et le 5e fut baptisé François-Joseph, fils de Georges Chaufoureau et d'Anne Cointe. Il a eu pour parein François Bellavoine, et pour mareine Hélène Boucher, qui ont signé avec le sieur d'Aubigny, curé. Notes faisant suite à cet acte : « Frère Lupicin a demeuré à Saint-Yon et à Rouen, depuis le 14 février 1732 jusqu'au 23 septembre 1733 ; à Saint-Omer 8 mois, et ensuite à Dieppe, jusqu'au 14 février 1737, époque où il partit pour ses voeux perpétuels, qu'il fit le jour de la fête de Saint-Joseph, même année. Ensuite il partit pour Paris au Saint-Esprit, avec le frère Thomas, où il demeura jusqu'au dernier jour d'août 1738. Ce même jour il partit de Paris pour Nogent-le-Rotrou, où il fut directeur jusqu'à la fête de tous les Saints 1745 ; de là il fut à Châteaudun, au même titre, il y resta jusqu'au 11 février 1747. Il partit ensuite pour Nantes en Bretagne, où il fut directeur jusqu'à la fin d'octobre 1749, auquel temps il partit pour Saint-Yon, ensuite pour Paris, avec le frère Rigobé ; ensuite à Saint-Germain-en-Laye, jusqu'au 1er février 1752, où il partit pour Dôle en Franche-Comté. Il y demeura, comme directeur, jusqu'au mois de may 1754 ; il arriva à Maréville le 3 may même année, où il est actuellement (16 octobre 1760), directeur des novices ; ensuite directeur de la maison jusqu'au 25 juillet 1774 ; il en partit, le 16 août 1775, pour Reims. Il y arriva le 27 du même mois, comme directeur ; arrivé à Melun, le 29 août 1778, en qualité de directeur de la maison » fondée dans le couvent des Ursulines, dont la suppression avait été décrétée, en 1772, par le cardinal de Luynes, archevêque de Sens. - Les autres frères de la maison de Melun, étaient : Jean Vivien (frère Chrisologne), né le 7 mars 1719 à Chartres, paroisse Saint-Brice ; - Louis-Joseph Louvet (frère Romuald), né à Ham, diocèse de Soissons, le 10 septembre 1724, admis au noviciat de Saint-Yon le 27 février 1745 ; - Louis-François Demarquet (frère Paschal), né à Martigny, même diocèse, le 13 octobre 1728 ; - Barthélemy Thévenin, baptisé en la paroisse Saint-Laurent de Grenoble, le 24 janvier 1720, fils de Claude, maître marchand peigneur, et de demoiselle Élisabeth Boru. Le parrain a été sieur Barthélemy Perrot, maître chirurgien-juré ; la marraine demoiselle Marie Charcouin, épouse de maître Pierre Guinier, procureur au Parlement de Dauphiné ; - Joseph Gonlieu (frère Agathon), né à Longueval, le 4 avril 1731 ; - Nicolas Olivier (frère Nicaise), né au hameau de La Picardie, paroisse de Courgenay, diocèse de Sens ; - Jean-Pierre Barrois (frère François-Régis), né en la paroisse Saint-Genest d'Avignon, le 19 septembre 1739, admis au noviciat du lieu, le 26 janvier 1748 ; - P. Picard (frère Philippe-de-Jésus), né à Metz, paroisse Saint-Simplice, le 5 octobre 1733, admis au noviciat de Maréville-lez-Nancy, le 16 octobre 1751 ; - Jean-Baptiste-Claude Leclerc (frère Lothaire), né à Vaucluse, diocèse de Besançon, le 21 juin 1739, admis au noviciat de Dôle, le 30 avril 1760 ; - Désiré Chagrin (frère Martin-de-Jésus), né en la paroisse de Chassagne, même diocèse, le 14 août 1741 ; - Jean-Théobald Breitschmidt (frère Nominat), né à Thann en Alsace, diocèse de Bâle, le 15 mai 1748 ; - Jean Lehmann (frère Jean-Calibite), né à Meissen en Saxe, le 21 août 1748. Son acte de naissance est remplacé par cette note : « Jean Lehmann ne peut avoir d'extrait de baptême parce qu'il est né protestant, et que lors de l'abjuration, qu'il a faite à Paris, il n'a pas été rebatisé, ayant reçu validement le baptême dans la secte où il est né ; » - Jean-François Manuel (frère Bernard-Joseph), né en la paroisse Notre-Dame de Nancy, le 22 juin 1750 ; - Pierre-Honoré Dussard (frère Célestin), né à Beaumont, diocèse de Noyon, le 11 février 1770, admis au noviciat de Saint-Yon le 18 décembre 1785, fils d'Antoine Dussart et de Madeleine Soupty. Après la suppression de l'Institut, décrétée le 25 août 1792, ce frère est resté à Melun, où il s'est marié le 12 frimaire an IV (3 décembre 1796), avec mademoiselle Anne-Rosalie Auger, fille d'Étienne, couvreur, et de Gabrielle-Suzanne Couvet. Il a exercé les fonctions de secrétaire de la municipalité, depuis le 20 frimaire an II jusqu'au 25 mars 1807, et il est mort le 15 juin 1812. (34 pièces, papier).