Document d'archives : Union au monastère du Breuil.

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(Liasse). 31 pièces papier. Extinction du prieuré par son union au monastère du Breuil. — Dom Calmet demande au roi l’autorisation de poursuivre en Cour de Rome, l’union du prieuré de Mervaville au monastère de N.-D. du Breuil «situé dans un petit village du même nom tout proche de la ville de Commercy, et dont il est comme le faubourg». «L’objet du suppliant serait d’augmenter ledit monastère du Breuil de deux religieux à l’effet d’y soutenir une école pour enseigner gratuitement le latin, depuis les principes jusques à la rhétorique aux enfants dudit Commercy». — Procurations données par Dom Calmet, abbé, et par Dom Fangé, coadjuteur et prieur de Senones, à François Demetz, avocat à Badonviller et à Dom Léopold Poirel, prieur de l’abbaye de Saint-Epvre de Toul pour cette affaire (5 février 1752). — La communauté comprenait : Dom Augustin Fangé, coadjuteur et prieur, D. Grégoire Thomas, sous-prieur, D. Anatole Dieppe, doyen, D. Eustache Rosières, D. Léopold Garaudé, D. Ambroise Pelletier, curé de Saint-Maurice de Senones, D. Maximin Knepffler, D. Placide Dumolar, D. Bernard André, D. Romaric Didier, procureur, D. Anatole Queleine, D. Jean Harter, D. Louis Humbert, D. Augustin Schack et D. Hubert Chomy — Correspondance relative à l’union de Mervaville au Breuil ; dans une de ces lettres, on relève cette phrase : «Il conviendrait que le R. P. Dom Calmet en écrivît une lettre à Mgr [l’évêque] de Mirepoix pour le faire ressouvenir des assurances de services qu’il lui a faites : vous savez qu’il est souvent à propos de rafraîchir la mémoire de ces seigneurs qui occupés d’une infinité d’affaires en oublient ou en mettent de côté les trois quarts». — Minute de mémoire écrite de la main de D. Calmet (5 juin 1750) — L’ancien évêque de Mirepoix à Dom Calmet : Le Roi avait eu quelque peine à consentir à l’union que vous proposez. On lui avait dit qu’il y avait déjà un collège dans Commercy, et il trouvait que deux collèges étaient trop dans cette ville. Je l’ai désabusé et il m’a seulement chargé de vous mander que M. L’évêque de Toul écrive au bas de votre placet que l’union que vous demandez sera très utile à la ville» (Versailles, 25 juillet 1750) ; D. Léopold Poirel à Dom Calmet : il ressort de cette lettre que l’évêque de Toul n’était pas très favorable à la congrégation de Saint-Vanne ; le procureur de l’abbé de Senones lui expose les conditions qu’a mises l’évêque à sa permission d’union, conditions qu’il a trouvées trop dures et n’a pas voulu accepter (15 septembre 1750) ; D. Humbert Barrois, abbé de Moyenmoutier, donne son avis sur ces mêmes conditions qu’il trouve inacceptables, et adresse à D. Fangé un projet de lettre qu’il juge utile que D. Calmet écrive à Mgr de Toul (22 septembre 1750) ; D. H. Barrois à Dom Calmet : l’évêque de Toul ne veut rien céder, «Comme il est d’ailleurs très attentif à ses affaires, et très vif en particulier sur nos juridictions, il m’est venu dans l’esprit une conjecture qu’entre autres bonnes raisons qui le retiennent à Paris, celle de tâcher de faire insérer quelque clause au moins préservative de sa prétendue juridiction dans votre district au traité de séparation de la terre de Salm, pourrait y avoir part» (15 janvier 1751) ; Lettre autographe de Scipion Jérome [Bégon], évêque de Toul, à Dom Calmet : il ne change pas d’opinion «S’il convient à votre communauté du Breuil de solliciter cette union à ces conditions, il faut les exprimer dans un nouveau placet au Roy, qui sera signé par le prieur du Breuil, par vous, Monsieur, qui êtes collateur, et par D. Jacquinot, prieur titulaire de Mervaville, joindre à ce placet ainsi signé une requête adressée à moi et pareillement signée de vous trois, et qui soit en tout conforme au placet, alors j’y donnerai mon consentement...» (Paris, 31 janvier 1751) ; D. L. Poirel adresse à Dom Calmet, le «consentement bien stipulé et motivé de notre seigneur évêque pour l’union de Mervaville au monastère de Breuil...» «M. de Toul... a fait une longue apologie de sa roideur, mais il n’est point parvenu à me persuader qu’elle n’eût pas été excessive....» (4 avril 1751) ; Lettre de D. Jérôme Gillet, du Breuil, à D. Calmet, où il le félicite de s’être rétabli après une grave maladie, où il se disculpe des reproches d’ingratitude à l’égard de l’abbé de Senones, où il lui demande des ornements d’église et où il expose une affaire de projet de réunion du chapitre à la paroisse de Commercy (14 juillet 1751).

Cote :

2 H 59

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

Informations sur le producteur :

Producteur public inconnu

Informations sur l'acquisition :

inconnue versement numéro via reprise-0211 Producteur public inconnu

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