Ces archives contiennent des pièces caractéristiques de la liquidation des réseaux de Résistance.

Quelques textes officiels et circulaires réglementant l’obtention de reconnaissance ou de décorations.

Des listes d’agents résistants répartis selon la nature de leur engagement dans la clandestinité en trois catégories :

P1 : activité continue sous couvert d’une activité personnelle lucrative ; permet à l’agent d’être indemnisé de ses frais.

P2 : activité permanente et à plein temps de l’agent, soumission à une discipline militaire quant au lieu et emploi à exercer ; si engagement régulier dans l’armée, donnait droit à une solde et à des indemnités d’entretien ; l’agent ne devait recevoir aucune rétribution publique ou privée sauf exception sur ordre de conserver un emploi pour couverture.

PO : activité occasionnelle de l’agent pouvant être défrayé de ses frais.

Les intéressés profitent alors des avantages pécuniaires correspondant à un grade militaire homologué statutairement.

Des listes de propositions pour avancement, distinction et décoration et des listes validées par l’administration.

Les dossiers individuels des agents du réseau

Leurs pièces constitutives découlent de l’instruction des dossiers par l’administration pour homologation de grade, pour attribution de la carte du combattant résistant ou proposition de citation et de décoration.

Ils comprennent de nombreuses correspondances administratives circonstanciées. S’y trouvent aussi les attestations d’appartenance ou de participation aux actions menées par le réseau contre l’occupant ou le régime de Vichy. Outre les témoignages des chefs d’action du réseau s’y trouvent aussi les attestations des agents d’autres groupes ayant travaillé avec le réseau. Quelques agents notamment les agents W ou agents-doubles sont assignés en justice à la Libération, leur dossier contient alors la correspondance échangée entre Pierre Rous, eux-mêmes et leurs avocats.

Des correspondance et photographies résultant de la participation ou de l’organisation de cérémonies mémorielles.

Des copies des travaux effectués sur le réseau par M. Daniel Latapie, correspondant pour la Haute-Garonne du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, transmises en retour à Pierre Rous qui lui avait donné accès à ces archives