Un établissement (hôpital ou Charité ?) existait vraisemblablement au XVIIIe siècle, mais il n'en subsiste quasiment pas de traces écrites.

Les titres de rentes, copiés vers 1820, attestent de pensions établies au cours du XVIIIe s. au profit d'une institution appelée tantôt "l'hôpital la Charité", ou encore "Charité pour le bouillon des pauvres". Vers 1791, des comptes sont encore rendus par le trésorier de l'oeuvre de Charité.

Après la Révolution, l'établissement s'intitule "hospice civil". En 1826, une note dans la délibération du 30 octobre 1826 (1 Z 1) précise que « le nom d'hospice donné à l'établissement ne lui conviendrait du tout s'il n'existait une maison qui en a toujours porté le nom, étant désignée autrefois sous le nom d'hôpital mais que comme il ne s'y trouve ni lit ni meubles ni ustensiles, ce nom d'hospice ne peut mieux être échangé qu'avec celui de bureau de charité puisque l'établissement est plutôt un bureau de secours à domicile qu'un hospice". L'établissement se désigne dans les délibérations tantôt comme "hospice et bureau de bienfaisance"ou comme "bureau de charité" avant de prendre la dénomination de "bureau de bienfaisance" à compter de 1835.

L'institution possédait une maison dans le village, attestée en 1815, dans laquelle des projets de travaux sont prévus en 1876. Il semble que cette maison soit acquise ensuite par la commune pour y installer la mairie et l'école.