Abbaye d'Airvault : arrêts du Conseil d'État, des 31 juillet 1731 et 26 octobre 1744, rendus à la requête d'Aimar Robert de Prie, abbé d'Airvault, qui autorisent la vente de coupes de bois ; procès-verbal de visite de l'abbaye, du 12 octobre 1775, avec un état des réparations à y exécuter, comprenant entre autres celle de la chapelle de la Vierge située à l'extrémité du porche de l'église à droite, le relèvement du pavé du choeur estimé 1960 livres, les balustres de la table de communion, les charpentes de l'église, du beffroi et de la chapelle de Sainte-Catherine, les bâtiments de l'abbaye et des fermes, etc ; requête d'Edmond-Sébastien-Joseph Stoupy, chanoine de Liège et abbé d'Airvault, qui expose qu'ayant été nommé abbé en 1759, et l'abbaye étant alors en très mauvais état, les héritiers de l'abbé de Prie furent condamnés à y faire 44,629 livres 5 sous de réparations, ce qu'ils n'exécutèrent pas ; que pour satisfaire aux besoins les plus urgents et pour parvenir à acquitter les fournitures qu'il doit aux religieux, il a été obligé d'abattre des bois sans l'autorisation de la maîtrise des Eaux et forêts de Poitiers, qui l'a condamné, pour ce fait, à 48,000 livres d'amende, dont il demande à être déchargé et en même temps à faire des coupes régulières qui lui permettront de satisfaire à ses engagements (1784) ; plan des bois de l'abbaye dressé en 1765. Abbaye des Alleuds : arrêt du Conseil d'État, du 26 mars 1765, qui permet à François de Grave, abbé des Alleuds, de faire dans ses bois une coupe pour les réparations de l'abbaye. Abbaye de Sainte-Croix d'Angle : déclaration des bois dépendant de l'abbaye d'Angle, faite au Roi par l'abbé Jean-François de Ternais d'Ornaizon (1693) ; plan de ces bois en 1760 et fixation du quart en réserve.