« Emira Marceau Sergent ». Lithographie par R. Mereu (Nice, Société typographique), d'après le portrait fait par Sergent-Marceau en 1808 (n° 264), servant de frontispice à l'Hommage de l'amour à la vertu. Par un époux, publié par Sergent-Marceau (Brignoles, Perreymond-Dufort, 1837, in-8°). La lithographie n'étant qu'un calque de l'aquatinte, l'image est renversée. Sous l'image est un extrait de la citation de Lavallée, figurant sur 263 et 264. L'« antiquaire » chartrain Lejeune (1771-1858) a écrit : « Ce portrait lithographié est de la plus grande ressemblance, et est sous ce rapport un chef-d'œuvre en son genre. J'ai connu Emira Marceau dans ses jeunes années. Ce portrait la représente, je le répète, avec la plus grande fidélité ». Le prototype (n° 264) bénéficie par priorité de ce jugement de Lejeune, mais Sergent-Marceau, connaissant mieux le modèle, fut moins enthousiaste. Dans une note manuscrite jointe à un exemplaire de l'Hommage à la vertu (Bibl. De Chartres, D 5030) il dit : « La lithographie copiée d'après une gravure en couleur que j'ai gravée, lorsqu'elle avait déjà 50 ans, est ressemblante, mais les traits n'ont pas assez de délicatesse ; alors la physionomie manque de cette finesse qui la faisait remarquer. L'œil est grand, mais il est fort loin de l'expression qu'on admirait et où se peignait son ame. C'est le défaut que ceux qui l'ont connue, même à 70 ans, ont remarqué dans le dessin. La bouche est tout à fait manquée ; la sienne était d'une belle forme grecque, telle qu'on les voit aux statues antiques qui sont dans nos Musées. Sa gorge avait exactement les proportions de celle de la Vénus de Médicis, quoique plus forte ».

7 Fi 267

7 Fi : collection Jusselin