- 24 nivôse an 8 (14 janvier 1800), de C. F. Savin : il dénonce l'esprit de revanche des brigands libérés par Travot, et la lâcheté des citoyens qui ont fui après son départ, soit Daniau, Merland, Mourain et Moreau, tandis qu'on activait des travaux de retranchement pour se défendre. "Des hommes qui devraient payer de leur personne ont évacué... À la paix, nous les verrons se donner des fêtes entre eux, crier Vive la République, et ils auront bien mérité de la Patrie !!! "

- 27 nivôse an 8 (17 janvier 1800), de J. Merlet, juge de paix de Beauvoir, et Dupleix, agent municipal de Beauvoir : réfugiés à Challans, ils sont retournés une journée à Beauvoir pour accueillir la troupe de passage, en route pour Noirmoutier, et alors qu'ils étaient réunis avec quelques républicains dans une maison, ils ont appris à 3 heures du matin que le juge de paix de l'île de Bouin avait dû fuir devant les chouans, qui sont répandus dans le marais où ils cherchent à recruter.

- 27 nivôse an 8 (17 janvier 1800), de Bremaud, agent municipal de Soullans : il dénonce trois brigands, échappés de la déroute de Sallertaine, qui sont allés maltraiter Naulleau, cultivateur au Clousy, marais de Soullans, pour lui extorquer, au nom de l'émigré Lespinay, un fermage sur sa métairie pourtant acquise légalement de la République.

- 27 messidor an 8 (16 juillet 1800), de Chartier, receveur de l'Enregistrement : il réclame l'installation de "garnisaires" chez les fermiers débiteurs envers la République.