Abbaye de Nouaillé : arpentement général des bois de l'abbaye en 1731 ; devis de réparations à exécuter à l'abbaye : construction d'un pont en pierre au lieu du pont de bois de la porte d'entrée, curage des douves, construction d'une halle de 90 pieds de long et 50 pieds de large entre la maison abbatiale et le parquet, achèvement du corps principal de l'abbaye et réparations des anciens bâtiments (1733) ; arrêts du Conseil d'État : du 31 août 1734, qui, sur la demande de l'abbé Mathias Poncet de la Rivière, portant qu'ayant succédé, en 1731, à Poncet, évêque d'Angers, il lui incombe beaucoup de réparations à faire et particulièrement le rétablissement de cinq églises, fixe à 25 ans l'âge des coupes de bois de l'abbaye, au lieu de 18 ans, du 21 juin 1736, qui permet au même abbé de couper les futaies de Bourneau et de Painchet pour satisfaire à ces dépenses ; devis des réparations à exécuter tant à l'abbaye qu'à son église et à celles de la Chapelle-Pouilloux et de Mairé-l'Évescault, où l'on achève de démolir une tour contiguë à un pré (1735) ; visite des bois de l'abbaye faite à la requête d'Ignace de la Ville, ministre plénipotentiaire près les États-Généraux de Hollande et abbé de Nouaillé (10 février 1747) ; arrêts du Conseil d'État : du 6 août 1755, permettant à l'abbé d'exploiter tous les arbres âgés de plus de 48 ans pour les réparations de son abbaye, du 17 mai 1758, ordonnant de verser entre ses mains les deniers restant du produit des dernières ventes ; délivrance de baliveaux faite à Joseph de la Ville de Miremont, abbé de Nouaillé (3 avril 1767) ; arrêts du Conseil d'État : du 23 octobre 1770, qui permet aux religieux de couper 300 pieds de futaies pour les réparations de la ferme, du 8 février 1774, qui autorise la coupe par recepage de quatre cantons de bois, dont l'un, celui des Châteliers, a été récemment brûlé, du 20 mars 1777, qui permet la vente de partie de la réserve des bois de Nouaillé, dont l'étendue totale est de 697 arpents, pour le produit en être affecté aux réparations de l'abbaye et à la mise en état de ses fossés ; visite de ces réparations (3 février 1791). Abbaye du Palais : division des coupes de bois dépendant de l'abbaye (1741) ; devis des réparations à faire aux biens de la mense abbatiale, dressé à la requête de Léonard de Sahuguet d'Amarzit d'Espagnac, conseiller au Parlement de Paris et abbé du Palais (1747-1748) ; estimation des réparations à faire à la métairie des Chezeaux, à l'église, aux cloîtres, à la maison conventuelle, à l'étang du Pas-l'Ane, au pont du Palais et au moulin (1756) ; défrichement du bois du Val converti en pré (1765) ; coupe et recepage du bois de Transel, incendié, accordés à la requête du sieur de Gain, chanoine de Lyon et abbé du Palais (1786). Abbaye du Pin : procès-verbal des reconstructions et réparations à exécuter à l'abbaye, dressé par Robert Penchaud, architecte du comte d'Artois ; le vitrage des bâtiments est fait partie en carreaux de verres de Bohême, partie en verres de Normandie (1771) ; plan du corps de logis de l'abbaye.