Document d'archives : 1712-1726

Contenu :

Description détaillée
— Nomination de deux prêtres comme régents des écoles et de deux marguilliers (19 juin 1712).
— La grêle qui est tombée la veille a détruit le reste des récoltes épargné par l'inondation ; les jurats de plusieurs paroisses font savoir que les habitants ne recueillant " aucuns fruits pour leur subsistance, non plus que pour semer ", sont réduits à abandonner leurs terres et à " aller chercher leur vie ailleurs " ; des démarches seront faites auprès de l'archevêque d'Albi et du Conseil de Direction à ce sujet (3 juillet).
— On empruntera 25 000 livres, dont 20 000 serviront à l'achat de grains et 5 000 à la subsistance des cultivateurs (24 août).
— Election des consuls (28).
— La grêle du mois de juillet a détruit les vitrages et la rose de l'église Saint-Michel ; remplacement des conseillers sortants ; le domaine ne sera pas affermé cette année (4 septembre).
— Le Conseil de Direction a réparti entre les localités éprouvées par la grêle les grains dont il leur fait l'avance (15 novembre).
— Les Capucins qui " étant douze se sont réduits à quatre " seront obligés, faute d'aumônes, de quitter la ville ; le conseil leur accorde un secours de 100 livres (11 mars 1713).
— La marquise de Milhars et le seigneur de Mouzieys sont les seules personnes possédant des biens nobles dans le consulat ; l'intendant sera sollicité de faire décharger toutes les autres de la taxe des francs-fiefs (17 avril).
— Le consulat est imposé pour la somme de 45 512 livres, 7 sous, 6 deniers ; 34 000 livres ont été allouées à la communauté, à raison des grêles et inondations dont elle a souffert et à la condition de réparer les ponts et chemins ; les Capucins réclament 160 livres équivalant au liard qu'il leur fut permis de prélever sur la viande de boucherie, lors de leur établissement à Cordes ; il n'est possible de leur donner que les gages (30 livres) du prédicateur qui a fait défaut cette année (14 mai).
— Bail des écoles à deux régents (11 juin).
— Le diocèse prête à la communauté 10 setiers de blé à 24 livres, 10 sous le setier, vingt setiers de seigle à 20 livres, dix setiers de fèves à 20 livres ; des cultivateurs n'espérant plus ce secours ont coupé leur orge et l'ont fait sécher, avant maturité, dans les fours, " pour s'empescher de mourir de faim " (15).
— L'abandon des terres est attribué à la mortalité des habitants et au droit de pezade ; cette taxe n'a pas été modérée tandis que le bétail diminuait dans des proportions très sensibles (27 juillet).
— Election des consuls (27 août).
— Remplacement des conseillers sortants (3 septembre).
— Il n'est pas possible de payer l'arriéré des tailles des années précédentes ; l'archevêque d'Albi sera prié d'intervenir pour arrêter les poursuites des collecteurs (28).
— Approbation d'un emprunt fait par le maire pour rembourser le diocèse du prix de semences avancées (5 novembre).
— Beaucoup de maisons sont abandonnées et sur le point de s'écrouler ; les rues de la ville, les ponts, sont en très mauvais état (4 mars 1714).
— Délégation d'un consul à Albi pour dresser le rôle de la capitation (13 mai).
— Election des consuls (26 août).
— Remplacement des conseillers sortants (2 septembre).
— Les biens vacants sont évalués à la treizième partie du territoire du consulat (2 décembre).
— Les syndics de la province sont choisis comme arbitres dans le procès de la pezude ; cette taxe a plus que doublé, depuis son établissement, parce que les localités ont payé par abonnement une somme fixe et que les têtes de bétail sont bien moins nombreuses qu'à l'origine (1er avril 1715).
— Les arbitres (ci-dessus) ont déclaré que les habitants de la ville étaient exempts du droit de pezude aux termes de l'arrêt du Conseil du 8 mars 1681, "encore que leurs bestiaux ne résident pas dans la ville" ; les sommes indûment perçues, de ce chef, seront restituées par le diocèse (13).
— Conformément à un arrêt du Parlement de Toulouse, du 15 avril, le prix de la journée des travailleurs est fixé pour la ville, à sept sous, " avec l'ordinaire accoutumé ", ou à dix sous, avec " deux carts de demi vin " ; pour les paroisses, les consuls s'inspireront de la coutume locale (5 mai).
— Auriol, clerc tonsuré d'Albi, " qui apprend journellement la jeunesse dans ladite ville " est nommé premier régent à la place du prêtre Pradal devenu prébendier [du chapitre de Cordes] (23 juin).
— Le roi ayant accordé aux communautés la faculté de racheter les offices de maire, on liquidera la finance de cette charge et nul ne pourra en être investi s'il n'a été consul et résidé dans la ville pendant trois ans ; le premier consul sera " indifféremment un gentilhomme, advocat ou bourgeois qualifié " remplissant les mêmes conditions de résidence ; le maire siège aux Etats, alternativement avec ceux de Gaillac et de Rabastens ; il ne pourra être réélu que sept ans après la cessation de ses fonctions ; l'intendant sera prié d'homologuer ces décisions (14 juillet).
— Election des consuls (26 août).
— Remplacement des conseillers sortants ; nomination d'un trésorier qui recevra les deniers communaux (1er septembre).
— La récolte de l'année suffira à peine à payer la taille, " surtout puisque le prix des grains est tombé " (21 novembre).
— A la requête des missionnaires qui sont à Cordes, une croix sera plantée à l'endroit appelé le Sol haut (24 décembre).
— L'archevêque d'Albi sera remercié d'avoir essayé de mettre fin au différend qui s'est élevé entre les habitants de la ville et les nobles, au sujet du rachat de la mairie, mais les propositions de ces derniers ne paraissent pas acceptables (19 avril 1716).
— Délégation d'un habitant à Albi pour dresser le rôle de la capitation (31 mai).
— Le bail de la boucherie sera passé avec les bouchers qui offrent de débiter le mouton et le veau à raison de 7 sous la livre, la génisse à 5 sous et le bœuf à 4 sous (5 juillet).
— La porte de Fontournié menaçant ruine sera démolie et la place de ce nom aplanie (16 août).
— Transcription d'une ordonnance de l'intendant de la généralité de Montauban déclarant conformément à un arrêt du Conseil du 23 juillet 1715, Antoine Dalles, seigneur de Boisse, maître des eaux et forêts de la maîtrise de Comminge, et son fils Albert, usurpateurs du titre de nobles et les condamnant à 2 000 livres d'amende (21 décembre 1715).
— Election des consuls (31 août 1716).
— Remplacement des conseillers sortants (6 septembre).
— Le sieur de Rabastens s'est permis de " graver des littres " et ceintures de deuil à l'église de Bleys, à l'occasion de la mort de son père ; le conseil proteste vu qu'il n'y a dans le consulat aucun seigneur haut justicier (8).
— Le pont de Saint-Pierre sera réparé (4 octobre).
— Délégation d'un consul pour dresser le rôle de a capitation (19 mai 1717).
— Un autre consul se rendra à Toulouse pour prêter serment de fidélité au roi, devant les trésoriers généraux du Bureau des finances, et faire le dénombrement des biens de la communauté ; d'après la requête du fermier des droits de l'équivalent et pied fourché, les bouchers seront tenus d'abattre les animaux dans un endroit qui sera déterminé par les consuls (4 juillet).
— Election des consuls (29 août).
— Remplacement des conseillers sortants (5 septembre).
— Homologation d'une transaction avec les nobles proposée par l'archevêque d'Albi (1er septembre).
— Nomination de répartiteurs du don fait par le roi, en remise de tailles (7).
— Prestation de serment des conseillers ; des démarches pour obtenir des indemnités à l'occasion de la grêle tombée la veille de la Saint-Jean seront faites auprès de l'archevêque et autres personnages ; on se procurera de nouveaux registres pour l'inscription des mutations dans les paroisses de Cordes, Campes et Sarmazes (29 juin).
— Election des consuls en présence du juge d'Albigeois, Roch-Antoine de Druillet (28 août).
— Remplacement des conseillers sortants (4 septembre).
— Une compagnie de cavalerie est logée depuis quelques jours dans les casernes dont il faut continuer la réparation (9 octobre).
— Les consuls sont autorisés à faire construire une glacière au lieu dit le Sol haut, pour la somme convenue de 150 livres, et à l'affermer (11).
— Deux conseillers sont chargés de vérifier l'état des casernes et de la glacière (18 décembre).
— La gelée des 3 au 6 de ce mois a causé un grand dommage, car " la plus grande partie des biens fonds du consulat et des paroisses en dépendant consistent en vignobles, vignes écartées et en arbres fruitiers " ; le syndic diocésain sera requis de faire constater ces dégâts (20 avril 1719).
— Le consulat est imposé pour la somme de 31 789 livres, 12 sous, 7 deniers (14 mai).
— Il est nécessaire à cause des fréquents nuages ", de changer les cordes en mauvais état qui servent à sonner les cloches de l'église Saint-Michel (20 août).
— Election des consuls (27).
— Remplacement des conseillers sortants (3 septembre).
— Des quatre foires qui se tiennent " de tout temps " à Cordes, l'une a été transférée de la porte du Bouisset à la porte de La Bouteillerie, l'autre, dite de Sainte-Catherine, sera transférée de la Peyrade des Cabannes à l'endroit appelé " à las lisses et Fontournies qui n'est pas fort éloigné de la Peyrade et qui est un lieu grand et spacieux " (22 octobre).
— Les habitants du faubourg de Notre-Dame ont protesté contre cette mesure et assigné les consuls devant le Parlement de Toulouse (8 novembre).
— Députation auprès de l'archevêque d'Albi qui vient d'être nommé archevêque de Toulouse ; on craint que le marquis de Belisle n'acquière par voie d'échange le domaine de Cordes, comme il a acquis celui de Montmiral et d'autres lieux ; on ferait l'abandon des sommes dues à la communauté à raison dudit domaine si le roi devait le déclarer inaliénable (24 décembre).
— Les intérêts des dettes de la communauté seront réduits au denier 25 ; les créanciers qui n'accepteront pas cette réduction seront remboursés (21 janvier 1720).
— Le nouvel archiprêtre, Gaillard, demande des meubles (17 mars).
— Nomination d'un premier régent des écoles (23 juin).
— Election des consuls (25 août).
— A cause de la peste qui est à Marseille, les étrangers ne seront pas reçus sans passeport et les murailles seront réparées afin que personne en puisse profiter des brèches pour s'introduire dans la ville ; remplacement des conseillers sortants (2 septembre).
— Les dites brèches sont si nombreuses qu'on devra se contenter d'y élever des palissades ; les portes du Formiguié et du Bouisset seront fermées, des gardes seront mises à celles de la Bouteillerie et de Notre-Dame (22).
— La maison " du porteur " où sont logés les pauvres sera réparée ; le maire et les consuls nomment un assesseur, malgré l'opposition du lieutenant Jacques Mazars qui se dit pourvu de l'office d'assesseur criminel (10 novembre).
— L'ordonnance de l'intendant autorisant le rachat de l'office de maire n'a pas été exécuté " à cause des contestations qu'il y avait au sujet du premier chaperon entre les gentilshommes et les avocats et bourgeois qualifiés de ladite ville " ; il est décidé que Françoise d'Yèche, fille du titulaire de cette charge, sera remboursée du prix d'acquisition, à la condition que la transaction du 30 octobre 1717 soit observée (1er décembre).
— L'administration du domaine ne consent à liquider la créance de la communauté que jusqu'à concurrence de 25 676 livres et refuse 14 000 livres représentant les intérêts échus de l'année 1666, époque où le roi reprit possession du domaine, à 1703 date de la seconde acquisition (1er janvier 1721).
— Les portes de la dernière enceinte seront gardées ; un conseil de santé est institué pour veiller à ce que la peste qui sévit à la Canourgue n'arrive jusqu'à Cordes (2 juillet).
— Election des consuls (31 août).
— Remplacement des conseillers sortants ; la somme de 12 000 livres sera consacrée à la réparation des murailles, attendu que la contagion fait des progrès et se rapproche de la ville (7 septembre).
— Election des consuls, en présence du subdélégué de l'intendant, conformément à un arrêt du Conseil d'Etat du 19 décembre précédent ; remplacement de douze conseillers (1er février 1722).
— L'office de maire a été racheté ; renouvellement du conseil de santé (8).
— On demandera au syndic du diocèse de fournir les meubles nécessaires aux casernes, vu la prochaine arrivée d'une compagnie de dragons (16).
— Un cinquième des fournitures accordées par le diocèse pour le logement des troupes est attribué à Cordes (8 mars).
— L'archiprêtre a commencé, à l'insu des consuls, de faire démolir " un bastion de ville qui estoit dans son jardin " et que son prédécesseur avait transformé en pigeonnier (6 avril).
— On a été obligé de louer une maison pour les troupes, les casernes étant insuffisantes ; ces frais seront payés à l'aide de 1 200 livres votées pour le " mal contagieux " (14 mai).
— Députation d'un consul à Toulouse pour rendre hommage au roi au nom de la communauté (29 juin).
— Procès avec l'archiprêtre Gaillard qui prétend être seul administrateur de la chapelle du Saint-Crucifix alors que ces attributions appartiennent au dernier consul, la communauté ayant consacré de fortes sommes à l'entretien et au mobilier de cet édifice (19 juillet).
— L'archevêque d'Albi sera prié de s'intéresser à l'établissement de religieuses à Cordes, pour l'éducation des filles ; la communauté dispose, à cet effet, d'environ 20 000 livres, outre la maison avec jardin offerte par M. de La Prune (10 août).
— Election des consuls (30).
— Le mur situé à l'angle de la Bride et de la grand'rue sera réparé ; remplacement des conseillers sortants (6 septembre).
— Le conseil estime que le nouvel édit rétablissant les offices municipaux supprimés en 1717 ne peut être applicable en Languedoc où les charges de maire n'ont pas été supprimées ; la communauté a d'ailleurs payé 12 000 livres pour le rachat de la mairie (27).
— Remplacement du second régent (29 novembre).
— L'effondrement d'une maison a interrompu la circulation dans la rue Chaude ; or " les charètes qui vienent soit du costé du Fourmiguié, soit du costé de Notre-Dame, ne pouvant pas monter à la rue qui est auprès des maisons des sieurs Nicoleau et Cabrillac, sont obligées d'aller passer à la dite rue de carrière caude " (3 mars 1723).
— Une commission est chargée de dresser un état sincère des habitants et familles du consulat afin de corriger les cahiers de la capitation (5 avril).
— L'ancien hôpital sert de caserne aux troupes et les pauvres sont logés dans la maison ayant appartenu au porteur Pradal (11).
— Un orage a détruit une partie des récoltes (2 mai).
— Une requête sera adressée au roi pour obtenir la suppression des offices créés dans les paroisses dépendant de Cordes, attendu que ces localités n'ont jamais eu d'hôtel de ville et ont toujours fait corps avec la dite ville (19).
— Députation à Albi pour saluer l'archevêque qui y a fait sa première entrée le dimanche précédent vers 9 ou 10 heures du soir (17 juin).
— Transaction conclue avec l'archiprêtre : celui-ci se charge des réparations à faire à l'archiprêtré moyennant 150 livres et abandonne ses prétentions à l'administration personnelle et exclusive de la chapelle du Saint-Crucifix (23).
— L'intendant sera prié d'autoriser un emprunt pour les travaux urgents de la fontaine de La Bouteillerie, la seule qui fournisse de l'eau potable aux habitants (22 août).
— Election des consuls (29).
— Remplacement des conseillers sortants ; un nouvel état des habitants du consulat a été dressé pour asseoir la capitation (5 septembre).
— Installation de François de Tonnac, écuyer, pourvu de l'office de conseiller du roi et consul de Cordes, créé par édit du mois d'août 1722 (14 novembre).
— Barthélemy de Mazars, écuyer, qui doit représenter la ville aux Etats, cette année, sollicitera auprès de l'intendant la permission de porter les gages des deux régents des écoles de 200 à 400 livres (8 décembre).
— Enregistrement d'une ordonnance royale du 26 décembre nommant les consuls pour l'année 1724 " par rapport aux troubles qui règnent dans la ville de Cordes " et " sans conséquence " pour l'avenir (12 janvier 1724).
— La somme de 11 150 livres à laquelle le prix du rachat de la mairie a été liquidé sera payée aux héritiers du sieur Bermond ; on empruntera 600 livres pour l'acquisition d'ornements destinés à l'église Saint-Michel (2 avril).
— Un arrêt du Conseil d'Etat du 4 octobre 1723 ordonne une enquête de commodo et incommodo sur le projet de division de la judicature d'Albigeois en deux juridictions ; les communautés de Gaillac, Lisle, Rabastens, Cordes et Valence devaient donner leur avis ; le conseil se prononce pour le maintien de l'état actuel des choses, parce que la présence d'un juge en chef à Cordes entraînerait des conflits continuels soit avec les consuls pour la conservation des privilèges, soit avec les nobles en matière de préséance ; la délibération des principaux habitants précède celle des conseillers (11 mai).
— Election des consuls (27 août).
— Remplacement des conseillers sortants (10 septembre).
— Il est nécessaire de faire refondre la grosse cloche de Saint-Michel qui est fêlée (15 avril 1725).
— Projet d'imposition de 600 livres pour la fonte de cette cloche et la façon d'une autre destinée à l'horloge (9 mai).
— Réception de ces ouvrages ; la cloche de l'horloge est placée au sommet du clocher ; nomination d'un premier régent des écoles (16 juin).
— La grêle a détruit une partie des récoltes (15 août).
— Election des consuls (26).
— Remplacement des conseillers sortants (2 septembre).
— La communauté d'Albi a obtenu d'envoyer aux Etats son second consul, comme assesseur du premier ; on concertera avec les villes de Rabastens et Gaillac ce qu'il convient de faire à cet égard (31 janvier 1726).
— Le consulat doit fournir 20 miliciens ; les consuls à Cordes, et les jurats, dans les paroisses dépendantes, dresseront les listes des hommes âgés de 16 à 40 ans ; on mettra à exécution un tarif des salaires des ouvriers élaboré en 1724 (14 avril).
— Opposition aux statuts rédigés par l'archiprêtre pour l'établissement d'une confrérie du Saint-Crucifix et approuvés par une bulle du pape, attendu qu'ils annulent les précédents règlements faits " lorsque la communauté rétablit et bâtit cette chapelle " (12 mai).
— On fait venir deux régents pour les écoles dont les bâtiments très délabrés exigent une réparation immédiate (11 juillet).

Cote :

69 EDT BB 79

Description physique :

Description physique:
Registre
Registre: Oui
Importance matérielle
Importance matérielle: Registre, In 4°, 330 feuillets, papier.

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