Hédi Akkari évoque les différentes pièces qu'il a monté avec le MTA. Il explique que le théâtre est un moyen de provoquer le débat et d'aller vers les gens. Les pièces étaient jouées dans les deux langues, le plus souvent. Les thématiques étaient l'immigration et l'insertion des immigrés dans la société française mais il évoque également certaines pièces sur la question palestinienne ou sur les foyers: "Ça travaille, ça travaille, ça ferme sa gueule", "La vie de château, pourvu que ça dure", "Mohamed Travolta", et "Ben Donald". Après le regroupement familial, les thématiques évoluent. Il évoque les jeunes et explique qu'ils sont mécontents car ils n'ont pas leur place et qu'on leur explique dès le plus jeune âge qu'ils sont différents. Ils marquent alors leur différence une fois plus grands. Il revient sur la place de l'Islam et la présence croissante de mosquées en France. Il évoque sa participation à une pièce sur les dangers de la drogue avec des jeunes de Créteil. Il cherche à travers le théâtre à démontrer que les immigrés participent pleinement à la construction du pays. Il évoque également l'organisation de petits sketchs joués en public dans une salle de cinéma appartenant à Marin Karmitz. Il revient sur l'importance du lien social et pour les immigrés de montrer leur présence et leur citoyenneté au yeux du reste de la population.