- 3 octobre (Garnier) : vente des 3/8e de la borderie de la Drolinerie, sise au Langon, telle qu'en jouit Jacques GUILBAUD, fermier actuel, les 3/8e de la rente de 12 boisseaux de blé baillarge, due par Louise BEZIC veuve de Pierre GALLARNEAU, Pierre et Jacques DOUGÉ, sur 7,5 boisselées de terre, sises au Langon, les 3/8e de la rente de 6 livres, due par Jean RALLAUD, sur quelques domaines sis à Chaillé, moyennant la somme de 3 000 livres, par Samuel-Alexandre-Louis CHARRIER, sieur de Louvrardière, demeurant à la Maritinière, à Saint-Hilaire-du-Bois, tant en son nom que comme fondé de procuration de Me Louis CHARRIER De Louvrardière, avocat au Parlement, sénéchal de la Jaudonnière, défunt, représenté par sa veuve et commune en biens Dame Suzanne GUICHET, en outre de Me Jean-Louis-Joseph CHARRIER, demeurant tous à la Martinière, à Saint-Hilaire-du-Bois, à Mre Thomas DEVERTEUIL, chevalier, sgr de Saint-Léger, la Gobinerie, la Bironnière, le Fief de la Legence Voussard et autres lieux et Dame Anne Geneviève THERONNEAU, son épouse, demeurant au bourg du Langon. Cette vente est accompagnée de convenances : ledit acte sera frappé de nullité dans le cas où ledit sieur CHARRIER rembourserait la somme de 3 000 livres audit chevalier, avant la Saint-Michel 1786. Ce même jour, ledit chevalier rentrera en pleine possession desdites choses dans le cas où il verserait la somme de 5 000 livres audit sieur CHARRIER jusqu'au jour dont il est question, ledit chevalier jouira annuellement de la somme de 150 livres, à percevoir sur le prix de ferme de ladite maison. Le 1/10/1782 (Bernard et Maymaud, notaires royaux à Poitiers) : procuration donnée par Dame Suzanne GUICHET, veuve et commune en biens de Me Louis CHARRIER De Louvrardière, avocat au parlement, sénéchal de la Jaudonnière, Delle Jeanne-Marguerite-Claire CHARRIER De Louvrardière, Me Jean-Joseph-Louis CHARRIER De Louvrardière, demeurant tous en la maison noble de la Martinière, à Saint-Hilaire-du-Bois, ses 2 enfants, à son autre fils Me Samuel-Alexandre-Louis CHARRIER De Louvrardière, "à ladite Dame GUICHET déclaré ne pouvoir signer attandu que depuis quinze jours elle a eu lépaule droitte restorée". (vues 262-267).