— Hommage au roi représenté par Benoît Molinier, de Cordes, délégué par le sénéchal Eustache de Beaumarchais, pour les terres que lsarn de Mailhoc a acquises de R. de Lescure et de son fils Vivian au lieu de las Vals, paroisse de Saint-Jean de Vilas (Saint Jean le Froid ?) dans la bailie de Cordes ; Isarn de Mailhoc s'engage, si le roi fait une levée, de gens d'armes dans l'évêché d'Albi pour soutenir une guerre dans le comté de Toulouse, à " ipsum sequi cum armis per totum comitatum tholosanum... ad suas expensas et emendas " (Cordes, 8 mars 1285-1286).

— Le roi Philippe le Bel, à la requête des consuls de Cordes, mande au sénéchal de Carcassonne d'obliger les gens d'église à contribuer aux tailles et charges réelles à raison de leurs acquisitions, " sicut ab eorum antiquis possessoribus extitit consuetum " (Montargis, 11 mai 1298).

— Le roi Philippe le Bel mande au sénéchal de Toulouse d'obliger les nobles débiteurs de marchands de Cordes à payer le tiers de leurs dettes, équivalant au tiers acquitté de la somme " in qua pro suis vadiis tenebamur eisdem " (Paris, 3 octobre 1300).

— Rôle d'une imposition pour la garde de la ville : 183 noms (1303).

— Vidimus (du 9 avril 1309) par le lieutenant du juge ordinaire de Toulouse de lettres du roi Philippe le Bel exemptant les habitants de Cordes de ce qui restait de 2 000 livres imposées précédemment par le sénéchal Guichard de Marziac (Paris, 26 octobre 1303) ; d'autres lettres du même roi mandant aux commissaires réformateurs Richard Neveu et Jean de Picquigny de corriger les erreurs commises dans la répartition entre les localités de la sénéchaussée de Toulouse de la somme de 200 000 livres, augmentée de 9 à 10 000 livres, imposée " ratione casalagiorum " (Paris, 22 mai 1303) ; des dégrèvements opérés par ces commissaires au profit de Rivières (2 000 livres), de Caraman (1 000 l.), des Aisses (80 l.), de Maurens (200 l. 14 septembre 1303) ; ces deux dernières pièces déjà vidimées par le viguier de Toulouse, Nicolas Foucauld (21 septembre).

— Mandement de commissaires sur le fait du subside pour l'armée de Flandre au trésorier de Toulouse de déduire de la somme octroyée les deux tiers des dettes royales et d'exiger le reste moitié à la Noël, moitié le 1er mars (21 novembre 1304).