Réparation des portes « toutes pouries » de la dite écluse ; dépense évaluée par l'ingénieur Maréchal à 4 046 livres 6 sols 8 deniers (lettre d'Orry, le 4 novembre 1743) ; - détails sur la situation de ladite écluse, etc. (lettre de Montferrier, le 25 novembre 1743) ; - « quoyque cette écluze soit très nécessaire pour le transport des sels, qui s'en lèvent aux salins de Peccais et qui remontent par la rivière du Rhône, la dépense n'en doit pas pour cela être à la charge de Mrs les fermiers généraux, attendu qu'aux termes de l'article 195 de leur bail, le Roy a promis de rendre les rivières et chemins libres ;... il n'y a pas de doute que les réparations proposées par M. Mareschal ne doivent être faites aux dépens du Roy ». - L'entrepreneur de l'entretien des canaux d'Aigues-Mortes est obligé par son bail « de tenir les écluzes du canal de Silvéréal ouvertes tous les jours depuis six heures du matin jusqu'à midy, mais le même bail [le]... décharge de cette obligation lorsque les eaux du Rhône sont bourbeuses, ce quy arrive lors des pluies et des fontes de neiges » ; - « les ouvriers et les bestiaux employés aux saunaisons [de Peccais, exposés à être privés] de l'eau douce qui leur est nécessaire » ; - lettre de l'entrepreneur Bédaride (27 avril 1747) ; - « mémoire au sujet de la demande de messieurs les propriétaires des salins de Peccais » (non signé et s. d.).