Insinuations - Emancipation de Jean Barbier, maître orfèvre de Béziers, fils d'autre Jean Barbier, maître orfèvre de Clairac, représenté par Gabriel Chouard, compagnon orfèvre, son procureur. – Procès-verbal de l'ouverture du testament de feue Violante de Lordat, baronne de Pujols, faite à Nérac par devant Pierre Duroy, lieutenant-général en la sénéchaussée d'Albret. – Testament olographe d'Astrugue de Lafon, veuve de Jean de Goudail, sieur d'Arasse (commune de Foulayronnes), receveur des tailles d'Agenais. « Considérant la fragilité d'humaine nature, scaichant qu'il me faut mourir pour vivre excellemment en l'autre siècle bienheureux, n'y ayant chose plus certaine que la mort et incertaine que l'heure d'icelle ». Tel est le préambule du testament. Le fils aîné est institué héritier universel, à la charge de payer à son frère puîné un legs de 21 000 livres, et à chacune de ses cinq sœurs, une somme de 3 300 livres. – Donation d'une maison située à Lauzun, dans la rue saint-Collon, faite par Gabriel Nompar de Caumont, chevalier des ordres du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes des ordonnances de Sa Majesté, comte de Lauzun, vicomte de Monbahus, baron de Tombeboeuf, Saint-Berthomieu [Saint-Barthélemy-d'Agenais] et Puiguilhem, à Jeanne Teyssonnières. – Contrat de mariage d'Armand-Léon, de Durfort, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, fils unique de messire Jean de Durfort, chevalier des ordres du roi et lieutenant général d'artillerie de France, seigneur de Born, et de dame Louise de Polignac, avec Lucrèce de Béthune, fille de feu Florestan de Béthune, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, seigneur du Congis, et de dame Lucrèce Du Cast, et sœur de messire Yves de Béthune, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, colonel du régiments de gens de pied français en Hollande : ledit contrat passé en présence de très haute, très excellente et magnanime princesse Marguerite, reine, duchesse de Valois, de très haut et puissant seigneur, messire Maximilien de Béthune, chevalier, seigneur, marquis de Rosny, baron de Sully, conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé, capitaine de cent hommes d'armes de ses ordonnances, grand voyer, grand maître et capitaine général de l'artillerie de France, superintendant des finances et bâtiments, gouverneur et lieutenant-général pour Sa Majesté en ses pays de haut et bas Poitou, de haut et puissant seigneur, messire Philippe de Béthune, chevalier des ordres du roi, son conseiller en ses Conseils d'Etat et privé, et naguère son ambassadeur vers Sa Sainteté, lieutenant général pour le roi aux évêchés de Dol, Vannes et Saint-Malo, ces deux derniers cousins de la future, et de messire Jacques Nompar de Caumont, seigneur de La Force et autres places, conseiller du roi en ses Conseils d'Etat et privé, capitaine des gardes du corps de Sa Majesté, gouverneur et lieutenant général pour le roi au royaume de Navarre et pays souverain d Béarn. La reine Marguerite de Valois et Sully font donation à la future, le première, d'une somme de 20 000 livres, à prendre sur les offices de vicomtes en Normandie, et le second, de 6 000 livres. – Table.

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Cours et juridictions d'Ancien Régime