Document d'archives : Maisons de santé

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Les anciennes « pensions bourgeoises » où l'on tenait sous clef par lettre de cachet, sous prétexte de folie, les jeunes gens trop dépensiers et les vieillards trop galants, devinrent sous la Terreur des « Maisons de Santé » où ce fut une faveur spéciale que d'être enfermé : on y vivait bien, au bon air, dans des coins de faubourg retirés où l'on avait chance de se faire oublier, à la condition, parfois et comme ce fut le cas pour la Maison Belhomme, de payer grassement le tenancier de la prison… jusqu'au jour où le chantage fut découvert, et Belhomme envoyé au bagne.
Il ne reste aucun registre des maisons de Picpus, du docteur Lemoine rue des Amandiers, du docteur Montprin rue Notre-Dame-des-Champs, de la citoyenne Mahay rue du Chemin Vert, de Dreneux rue de Provence, des Capucines et de Talaru. On ne pourra consulter aux archives de la préfecture de police que deux registres, l'un afférant à la maison du citoyen La Chapelle, rue Folie-Regnault, l'autre à celle du citoyen Belhomme, rue de Charonne .

Cote :

AB 315-316

Type de document :

Document d'archives

Où consulter le document :

Préfecture de Police - Service des archives

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