Document d'archives : Arrangement entre Claude Chevallon, libraire juré en l'Université, bourgeois de Paris, et Jean Le Sage, huilier et chandelier de...

Date : 1526 - 1526

Titre :

Arrangement entre Claude Chevallon, libraire juré en l'Université, bourgeois de Paris, et Jean Le Sage, huilier et chandelier de suif, bourgeois de Paris : le 1er décembre 1524, Jean Le Sage avait vendu à Claude Chevallon la moitié et le cinquième de l'autre moitié d'une maison, grand rue Saint-Jacques, à l'enseigne du Rouet, tenant d'un côté et aboutissant à l'hôtel de l'abbaye de La Couture ; Jean Le Sage avait lui-même acquis cet immeuble d'Éloy de Thérouanne, marié à Isabeau Chaudière ; il avait déclaré à l'acquéreur que la totalité de la maison était grevée des charges suivantes : [Suite de la description dans les informations complémentaires]

Contenu :

Informations complémentaires :

6 d. p. de cens envers l'abbaye de Sainte-Geneviève, 100 s. p. de rente envers les Célestins de Paris, 17 l. t. de rente envers Jean Petit, comme ayant le droit de Jacques Périer, 8 l. t. de rente envers Jean d'Époigny, comme ayant aussi le droit de Jacques Périer.

Les deux portions vendues étaient, en outre, grevées d'une rente de 25 l. t., rachetable pour 300 l. t., envers l'église Saint-Étienne-au-Mont de Paris.

La vente avait été consentie moyennant 220 l. t. ; 20 l. t. avaient été payées au vendeur ; 100 l. t. devaient être versées par l'acquéreur à Éloy de Thérouanne, créancier du vendeur.

Le reliquat devait rester entre les mains de l'acquéreur pour acquitter les arrérages des rentes échus à Noël 1524.

En fait, Claude Chevallon ne déboursa, sur les 200 l. t., que 65 l. 14 s. t..

Aussi Jean Le Sage lui réclamait-il la différence.

Mais une rente de 13 l. t. envers l'église Saint-Étienne-au-Mont de Paris, rachetable pour 156 l. t., grevait les deux portions vendues et n'avait toutefois pas été déclarée par le vendeur.

En conséquence, Jean Le Sage abandonne à Claude Chevallon le reliquat des 200 l. t., soit 134 l. 6 s. t., s'engageant à parfaire le prix fixé pour le rachat de la rente de 13 l. t., soit à verser à l'acquéreur une somme de 21 l. 14 s. t., sans préjudice d'une somme de 27 l. 14 s. t. qu'il devait, d'autre part, à Claude Chevallon.

Origine de l'information :

Ernest Coyecque, Recueil d'actes notariés relatifs à l'histoire de Paris et de ses environs au XVIe siècle [étude XXXIII], t. I, 1498-1545 [3608 actes], Paris, 1905, p. 147, notice n° 714 (instrument de recherche imprimé dématérialisé dont la version intégrale est accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).

2010-2012 Date de révision :

2009 Date de création de la notice :