Document d'archives : Remplacement de M. Viviani : instructions.

Cote :

3 M 337

Inventaire d'archives :

Elections 1800-1940

Informations sur le producteur :

Préfecture de la Creuse
Biographie/Histoire institutionnelle
René Viviani, avocat, publiciste, homme politique (1863-1925).Fils d'un conseiller général d'Oran, Viviani fait ses études dans cette ville et étudie le droit à la faculté de Paris. Après avoir obtenu la licence, il s'inscrit d'abord au barreau d'Alger puis il revient à Paris où il est secrétaire de la conférence des avocats, puis secrétaire de Millerand. Rédacteur en chef à la Petite République quand cet organe devient socialiste, il se signale dès lors par ses plaidoiries pour les grévistes poursuivis devant les tribunaux de province. Il proteste contre les agissements de la police à Paris lors des troubles du Quartier latin (1893). Durant cette période, il est l'avocat-conseil du syndicat général des ouvriers et employés de chemin de fer et l'un des arbitres des ouvriers dans la grande grève de Carmaux. Candidat socialiste aux élections législatives en 1893 dans la 1re circonscription du Ve arrondissement de Paris, René Viviani est élu au 2ème tour de scrutin. Il est réélu en 1898, au 1er tour. Á la Chambre des députés, Viviani soutient à plusieurs reprises à la tribune les revendications socialistes. Il va dans les départements haranguer les grévistes ou plaider divers procès politiques. Aux élections législatives de 1902, René Viviani, après une campagne électorale très passionnée, n'est pas élu. Mais il se voit confier un nouveau mandat de député, en 1906. Premier titulaire du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale, en octobre 1906, dans le cabinet Clemenceau, il fait voter les lois sur le repos hebdomadaire, les assurances du travail, le bien de famille insaisissable, le salaire de la femme mariée. C'est volontairement qu'il abandonne ce poste, en novembre 1910. Il fait à nouveau acte de candidature aux élections législatives de 1910, mais dans la Creuse cette fois, et il est élu député de l'arrondissement de Bourganeuf. Il est réélu en 1914 et en 1919. Il accepte le portefeuille de l'Instruction publique et des Beaux-arts dans le cabinet Doumergue de décembre 1913 à juin 1914. C'est durant le voyage qu'il accomplit en Russie aux côtés du Président de la République qu'est lancé l'ultimatum à la Serbie, premier acte où s'affirme la volonté de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche. Secondant les efforts de Poincaré, Viviani fait tout pour conjurer le péril. Le 1er août, il décide la mobilisation générale. Après avoir été président du Conseil, Viviani fait partie, d'octobre 1915 à septembre 1917, de divers ministères où il est titulaire du portefeuille de la Justice. Á partir de 1917, il ne joue plus de rôle dans la politique active qu'en quelques circonstances En 1920 et 1921, il représente la France au Conseil de la société des nations. En 1922, René Viviani est élu sénateur de la Creuse. Viviani a brillé au barreau comme au parlement. Retiré dans une maison de convalescence et de repos aménagée dans un ancien château, au Plessis-Robinson, il s'éteignit en 1925. Source : http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/ (mars 2014).

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