Document d'archives : Prieuré de Saint-Baudile (en dehors des murs de Nîmes) et son annexe de Concoules.

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1. A la prière de Raymond (de Saint-Gilles), comte (de Rouergue), et d'Ermengarde, vicomtesse (de Nîmes), Pierre Hermengaud, évêque de Nîmes, fait don à Séguin d'Escotay, abbé de La Chaise-Dieu, de l'église de Saint-Baudile. Témoins : Guigues, doyen ; Raymond, archidiacre ; etc. (28 décembre 1084 ; « facta sunt autem hec V° kal. Januarii, die sabbati, luna XXVII°, régnante Philipo Francorum rege »). – 2. Pons de Tournon, abbé de La Chaise-Dieu, abandonne à Raymond, évêque de Nîmes, les chapelles de Saint-Martin et de Saint-Pierre, dans le château des Arènes, et les chapelles de Saint-Thomas, de Saint-Etienne et de Saint-Vincent, dans la ville de Nîmes, données à Pierre Guidon, prieur de Saint-Baudile, par Ermengarde, vicomtesse (de Nîmes) et son fils Bernard. En échange l'évêque ratifie le don fait à l'abbaye de La Chaise-Dieu des églises de Saint-Baudile et de Saint-Sauveur. Témoins : Robert, abbé de Notre-Dame de La Grasse (Crassensi), et son frère Etienne, moine ; Maurice, prieur de La Chaise-Dieu ; Pierre Guidon, prieur de Saint-Baudile (6 janvier 1100, n. st. ; « anno ab Incarnatione Domini M°. XC°. VIIII°, anno primo Pascalis pape, VIII° idus januarii »). – 3. Fragment d'une bulle d'Innocent II donnée à Auxerre (le 7 janvier 1132) confirmant Etienne de Mercoeur, abbé de La Chaise-Dieu, en la possession de l'église de Saint-Baudile de Nîmes (parch. fort endommagé) (« Data Autisiodori VII° idus januarii »). – 4. Guillaume de Prades, prieur de Concoules (annexe de Saint-Baudile de Nîmes), diocèse d'Uzés, reconnaît devoir à l'abbaye de La Chaise-Dieu une rente annuelle de 100 sous tourn. et, de plus, être obligé de nourrir et loger pendant 2 nuits les mulets de l'abbé lorsqu'ils vont chercher des provisions (Chanteuges, 22 juillet 1316 ; « die festo Beate Marie Magdalenes »). – 5. Gonot de Pélissac, prieur de Saint-Baudile de Nîmes et de Concoules, reconnaît que l'abbé de La Chaise-Dieu est collateur de ses bénéfices ; que, de plus, il doit nourrir et entretenir 12 cloîtriers (claustrarii) à Saint-Baudile et que chaque année il est tenu de fournir une procuration audit abbé pour chacun de ses prieurés. De plus il reconnaît devoir une pension de 12 sous tourn. au sacristain de l'abbaye (21 novembre 1487). – 6. Arrêt du Grand Conseil autorisant le grand vicaire du cardinal de Richelieu, abbé de La Chaise-Dieu, à citer à sa barre le prieur de Saint-Baudile pour s'entendre condamner à exécuter les prescriptions dudit grand vicaire relatées dans son procès-verbal de visite du prieuré (12 juillet 1638). – 7-8. Mémoires relatifs au prieuré de Saint-Baudile. Dans l'un d'eux, il est question d'un accord intervenu, en 1149, entre Jourdain de Montboissier, abbé de La Chaise-Dieu, et Aldebert de Posquières, évêque de Nîmes, par lequel l'évêque cédait à l'abbé l'église et le prieuré de Saint-Baudile et de Saint-Julien, les églises de Bezonce, d'Uchau, de Razic et de Langlade et recevait en échange le monastère de Saint-Sauveur et les églises de Saint-Martin, Saint-Pierre, Saint-Thomas, Saint-Etienne et Saint-Vincent. Le second mémoire relate l'état de délabrement, en 1640, du prieuré de Saint-Baudile, dont l'église en ruine ne servait plus aux usages du culte, alors que non loin de là, à Uchaud, « les hérétiques ont un temple » (1640-vers 1686). – 9. Résignation en cour de Rome par François Gardon de l'office de sacristain de Saint-Baudile (1644). – 10-14. Procurations des religieux de La Chaise-Dieu à divers, à l'effet de percevoir les redevances qui leur étaient dues sur le prjeuré de Saint-Baudile (1644-1685). – 15-21. Transaction entre l'abbaye de la Chaise-Dieu et Thomas de Chambres, aumônier, secrétaire et « interprète du roy aux langues estrangères » et prieur de Saint-Baudile, par laquelle ce dernier consent à ce que l'office de sacristain de son prieuré soit uni à la manse conventuelle de l'abbaye de La Chaise-Dieu à laquelle il s'engage en outre à servir une rente annuelle de 300 livres, à charge par l'abbaye de faire célébrer les offices religieux et à subvenir à toutes les dépenses du prieuré (30 octobre 1645). – 22-24. Baux à ferme de l'ensemble des revenus du prieuré de Saint-Baudile ; le montant du fermage s'élève à 3.800 livres en 1662, et à 4.000 livres en 1671 (1662-1671). – 25-26. Lettres de l'évêque et des consuls de Nîmes à l'abbé de La Chaise-Dieu pour le prier d'envoyer des religieux dans le prieuré de Saint-Baudile (26 et 30 mars 1663). – 27. Prise de possession par Michel de Laudemar, bénédictin, d'une des places monacales du prieuré de Saint-Baudile (11 octobre 1672). – 28-30. Lettres démissoires des vicaires-généraux des abbés de La Chaise-Dieu à divers pour les autoriser à habiter le prieuré de Saint-Baudile (1672-1678). – 31. Arrêt du Grand Conseil ordonnant à l'abbé de La Chaise Dieu d'envoyer 2 religieux à Saint-Baudile, d'y faire construire une maison pour les loger et de restaurer la chapelle pour y célébrer les offices religieux (28 septembre 1674). – 32. Arrêt du Conseil d'Etat autorisant Jean-Jacques Séguier, évêque de Nîmes, à vendre 2 vieilles maisons achetées par son prédécesseur Antoine Denis Cochon pour en employer le montant à la construction d'un nouvel évêché, l'ancien ayant été « demoly durant les guerres des religionnaires » (30 août 1681). – 33-39. Quittances délivrées au syndic de Saint-Baudile par divers religieux du prieuré, du montant de leur pension annuelle (1682-1686). – 40. Proces-verbal dressé par Jacques Cubizol et Antoine Proget, architectes de Nîmes, de l'état des bâtiments des prieuré et église de Saint-Baudile. Les experts constatent qu'il existe une petite chapelle « tombant dans une totalle ruine », que l'église a été démolie en partie, et attestent que, pour loger les religieux, il conviendra de faire une dépense de 14.266 livres 15 sous, dont ils donnent le devis estimatif (27 avril 1684). – 41. Délibération des consuls de Nîmes autorisant le transfert de l'église de Saint-Baudile « dans l'enceinte de la ville » (5 mars 1685). – 42. Jean Jacques Séguier, évêque de Nîmes, cède aux chanoines de la cathédrale ses droits seigneuriaux sur 4 maisons sises dans ladite ville, et reçoit en échange les droits seigneuriaux sur l'ancienne maison épiscopale, sise place de la Belle Croix (5 mars 1685). – 43. Ordonnance de l'évêque de Nîmes autorisant les religieux de Saint-Baudile à célébrer les offices religieux dans l'ancien palais épiscopal (6 mars 1685). – 44. Transaction entre l'abbaye de La Chaise-Dieu et les religieux de Saint-Baudile relativement aux pensions desdits religieux, à la réparation de leur église et à l'achat d'une maison pour leur logement (6 mars 1685). – 45-47. Vente par l'évêque de Nîmes aux religieux de Saint-Baudile de l'ancien palais épiscopal moyennant la somme de 11.000 livres (7 mars 1685). – 48-49. Actes relatifs à la prise de possession de l'ancien palais épiscopal par les religieux de Saint-Baudile (1688-1689). – 50. Accord par lequel les religieux de La Chaise-Dieu s'engagent à servir une rente annuelle de 250 livres à ceux de Saint-Baudile, pour entretien de la sacristie de ces derniers et menues réparations de leur église (13 décembre 1700). – 51-63. Procès au Grand Conseil engagé par les religieux de La Chaise-Dieu contre Louis François de Cohorn de Limon, prieur commandataire de Saint-Baudile, à l'effet d'obtenir le partage des revenus du prieuré (1758-1759). – 64. Extrait d'un inventaire des documents relatifs à Saint-Baudile (XVIIIe siècle).

Cote :

1 H 179

Inventaire d'archives :

Ordres réguliers et militaires

Description physique :

Description physique: (Liasse.) — 7 parchemins ; 57 papiers.

Institutions :

abbaye, collège, couvent, cure, prieuré

Où consulter le document :

Archives départementales de la Haute-Loire

Archives départementales de la Haute-Loire

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