L'informateur enregistre seul sa parole lors d'un déplacement en voiture. Il raconte en détail sa participation, en compagnie de deux ethnomusicologues, à une manifestation de chômeurs ayant eu lieu sur Paris. Il parle de leur intervention musicale spontanée, de l'ambiance générée par la présence de la musique, ainsi que du choix des groupes auxquels ils se sont affiliés (le DAL, les anarchistes et les jeunes des quartiers). Dans un second temps, il replace cette participation dans le contexte plus large du travail réalisé par la Talvera sur la culture occitane. Il donne sa vision du militantisme régional, en précisant qu'il ne doit pas mener au repli identitaire, et entame une réflexion sur la place des structures travaillant sur la musique traditionnelle dans la société. Il considère qu'elles doivent lutter, et s'engager contre la récupération des traditions (en particulier par certains partis politiques). Il insiste sur le fait que la revendication de la "tradition" peut se conjuguer avec des idées modernes, en donnant l'exemple du mélange entre Musique traditionnelle -- France et musique actuelle.