Document d'archives : Correspondance de François Darlan adressées à Jean Fernet, vice-amiral.

Contenu :

Présentation du contenu
Cette correspondance porte sur les affaires de le Marine et sur les carrières des deux officiers.
Ces douze lettres ne sont pas suivies, certaines sont sur papier à en-tête (Flotille du Rhin, commandant ; école de pilotage Aviso Chamois commandant ; croiseur Edgard Quinet ; école d'application des enseignes de vaisseau, commandant ; ministère de la Marine ; un hôtel ; villa Marguerite à Saint-Malo ; envoyées de Mayence, Saint-Malo, Saint-Servan, Colon, les Saintes).

Cote :

1 J 1385

Informations sur le producteur :

Origine:
François Darlan,
Biographie ou histoire
François Darlan, né le 7 août 1881 à Nérac (Lot-et-Garonne) et mort assassiné le 24 décembre 1942 à Alger, est un amiral et homme politique français. Il est le fils de Jean-Baptiste Darlan (1848-1912), député républicain progressiste qui avait été garde des Sceaux dans le gouvernement de Jules Méline. François Darlan a grandi en milieu républicain et franc-maçon. Son père, ministre de la justice tenta d'intervenir en faveur de Dreyfus. Orphelin de mère (comme Philippe Pétain) dès son plus jeune âge, il est placé en pension à l'âge de dix ans.
Entré à l'École navale en 1899, il en sort en 1901 et part servir en 1902 en Extrême-Orient. Lieutenant de vaisseau, officier canonnier, il commande une batterie d'artillerie de marine pendant la Première Guerre mondiale. Il bénéficie de la protection d'un ami de son père, Georges Leygues, longtemps ministre de la Marine sous la Troisième République, dont il est chef adjoint puis chef du cabinet militaire presque sans interruption de 1926 à 19342.
De sensibilité centre gauche par héritage familial et par ses passages dans les cabinets de Georges Leygues et d'Albert Sarraut, il connaît un avancement rapide : contre-amiral en 1929, vice-amiral en 1932. De 1934 à 1936, il commande à Brest l'escadre de l'Atlantique, promu amiral durant son mandat, puis est nommé commandant en chef de la marine nationale en 1937. Au lendemain de l'avènement du Front populaire, ses attaches avec le centre-gauche le désignent comme candidat aux fonctions de Chef d'état-major de la marine. Le 6 juin 1939, il est fait « amiral de la flotte », un titre créé pour lui de manière à donner au chef de la 4e Marine du monde, le poids qui lui revient dans les conférences et le protocole international.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est ministre de la Marine du premier gouvernement du maréchal Pétain puis, en février 1941, chef du gouvernement de Vichy où il s'implique dans la politique de collaboration du régime avec l'Allemagne nazie. Remplacé par Pierre Laval en avril 1942, il reste commandant en chef des forces de Vichy. Présent à Alger lors du débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, Darlan se rallie avec réticences et hésitations aux Alliés. Il exerce dès lors le pouvoir sur une partie des colonies africaines de la France. Il est assassiné quelques semaines plus tard.
Jean Fernet (Jean Léon Marie Fernet) né à Paris le 12 août 1881, décédé à Paris le 18 août 1953 est un vice-amiral et homme politique français.Il est le fils de Charles Alexis Fernet, médecin et professeur agrégé a la faculté de médecine de Paris, et d'Amélie Eugénie Desmarest. Son frère cadet, André Fernet, pilote de chasse, fut tué au cours d'un combat aérien lors de la Première Guerre mondiale.
Il se marie à Simone Eugénie Valérie Renouard.
Jean Fernet entre dans la marine en 1899. En 1915, il se distingue comme officier de tir dans les Dardanelles, il occupe différentes fonctions pendant l'entre-deux-guerres, jusqu'au poste de vice-amiral juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Proche de l'amiral Darlan et du général Weygand, il va faire partie de ces nombreux amiraux qui vont occuper des postes à responsabilités dans le régime de Vichy. Nommé vice-amiral d'escadre en juillet 1940, le maréchal Pétain le nomme à la tête du secrétariat général de la présidence du Conseil et Darlan le fait nommer secrétaire général du Conseil national en février 1941.
Proche de l'Action française et anti-parlementariste, l'amiral Fernet est plutôt anti-allemand. Il restera fidèle à Pétain qu'il accompagnera à Sigmaringen à l'été 1944.

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Achat auprès de la librairie Traces écrites (octobre 2016).

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives privées

Description physique :

Description physique: 18 pièces (dont une enveloppe).

Où consulter le document :

Archives départementales du Lot-et-Garonne

Archives départementales du Lot-et-Garonne

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